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Critique de Mermed


Czeslaw Milosz

Ces quinze derniers jour j'ai demandé beaucoup à mon pauvre cerveau, qui m'a offert une grande intimité avec Ceslaw Milosz; depuis longtemps je connaissais un Milosz, c'était Oscar Venceslas de Lubisz et j'aimais - j'aime toujours l' Amoureuse Initiation, les poèmes des décadences et un Miguel Manara que j'avais vu d'autant plus beau que Laurent Terzieff était sur scène; quelques années plus tard j'ai connu le petit cousin, Czeslaw.
Je dis avoir demandé beaucoup , non pas que Ceslaw Milosz soit hermétique; mais parce que je le lis en anglais - une raison à cela, je ne lis pas le polonais et il a revu l'édition complète de ses poèmes en anglais.
Il a écrit le Ghetto de Varsovie, il a écrit l'amour, il a écrit la poésie, il a écrit juste, lui le Tzaddic.
Toujours de l'humour, Certains de ses poèmes ont des titres plus longs qu'un chapitre entier de Tristram Shandy:
- Arguments les plus élevés en faveur de la discipline extraits du discours devant le conseil de l' état universel en 2068
- Une description honnête de moi-même avec un verre de whiskey dans un aéroport, disons à Minneapolis
Il m'a amené là où il n'y a plus ni moi ni non-moi .
Perdu avec la nurse et le cosmopolite de deux ans, je me suis retrouvé dans le transsibérien pour un autre voyage après celui que j'avais fait avec Blaise Cendrars, et malgré notre passage dans des pays, où les hommes parlaient des langues différentes, nous n'avons
trouvé dans aucune langue
Les mot pour humanité .
Comme Ceslaw, qui nous donne à partager les mots, l'intelligence, l'humanité, la, beauté, nous avons hérité tous les désirs de poésie, d'amour, mais nous restons les Déshérités de prophéties
nous nous sommes résignés et avons accepté
Car la condition nécessaire du bonheur est la pauvreté.

Nous boirons de la Vodka aux herbes en écoutant Mozart dont la musique était prête avant que lui-même ne soit né à Salzbourg au Café Grecco à Rome sous le jugement dernier de Hyeronimus Bosch

Les vers sont tirés de Rien que Cela, Campo dei Fiori, Sur la Route, En créant le Monde, A Treaty of Poetry
J'ai traduit les extraits de l' édition anglaise revue par Ceslaw Milosz en 2001.

Pendant cette Miloszisation j' ai lu un roman qui m'a apporté beaucoup - révolte, enthousiasme, bonheur de lecture, souvenirs - écrit par un homme, capable comme Milosz de tout cela à plus de 80 ans - de John Bergerde A à X

©Mermed

Lien : http://holophernes.over-blog..
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