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Citations sur La terre invisible (43)

Le soleil qui descendait derrière les arbres semblait les consumer, sans flamme et sans fumée. (p. 168-169.)
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J'attendis, tourné vers l'aval, épiant tous les bruits assez longtemps, et retournai me coucher dans la voiture. J'avais soif mais il était parti avec la gourde.
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Depuis un mois la guerre était finie. Les routes étaient bien dégagées, des ruches se dressaient au milieu des prairies en fleurs.
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J'étais assis derrière Collins et nous vîmes s'approcher au ralenti un lac d'un bleu intense, et sur la berge deux Allemands côte à côte gisaient sur le dos, les vestes d'uniforme retroussées leur dévoilant le ventre, et derrière eux le lac si intensément bleu et calme ne semblait faire partie ni du ciel ni de la terre.
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Nous venions de parler un peu, mais dans le fond le silence nous enveloppait.
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Le calme et l’obscurité revenus, O’Leary resta un long moment rêveur, scrutant le ciel et le champ, toujours accroupi, puis au moment où il lançait tous ses javelots d’un coup il dit :
« Pourquoi vous faites ces photos ? »
Je restai silencieux, il n’insista pas. La question ne m’était pas destinée. Elle n’avait été ni murmurée ni posée à haute voix, on aurait dit un souffle de vent échappé de vents déchaînés et lointains, nous frôlant à peine et continuant sa course à travers le champ.
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Nous venions de parler un peu, mais dans le fond le silence nous enveloppait.
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Dans l'herbe haute des champs les ruches ressemblaient à des villes.
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"Je n'ai rien compris. de qui est-ce que vous parlez ?
- Des gens de ce foutu pays, Collins, je voudrais aller les photographier devant chez eux.
- Pour quoi faire ?
- Je n'en sais rien encore".
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A ce moment-là O’Leary et le garçon quittaient la clairière avec les seaux et, lorsqu’ils disparurent dans le chemin entre les sapins, le soleil s’éteignit comme si on avait soufflé dessus. A nouveau il n’y eut plus personne autour de moi. Je revois encore le front des sapins dans la lumière du soir, et je sens encore l’odeur de la vapeur couleur de miel qui s’échappait du verre. (p. 170-171.)
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