La chasse

Prends donc un gun, lecteur, et enfile un gilet pare-balle, ce soir, ça va chier des bulles ! Y'a des très-gros méchants très-très-vilains qu'ont fait des trucs vraiment pas bien. Et toi… toi, t'es chargé de remettre de l'ordre dans ce fourbi innommable. Dans une atmosphère hyper-réaliste où l'on ne situe plus très bien la frontière entre le bien et le mal, chacun est tour à tour proie et prédateur, chassé et chasseur, victime et bourreau : la chasse est ouverte, lecteur.

L'image du super-flic a de beaux jours devant elle, si l'on en croit ce polar parfaitement ficelé, qui prend des allures très cinématographiques et tisse une toile parfaitement tendue. le final, un peu trop rocambolesque à mon goût, ne m'a pas totalement convaincue, mais il y a fort à parier qu'un producteur se penchera bientôt sur son cas. Les amateurs du genre se délecteront peut-être de retrouver des ficelles qui leur sont familières et les aficionados de peinture sociale un peu clichée y trouveront leur compte à coup sûr.

Bref, une lecture pas dégueu du tout mais qui aurait pu gagner en intensité si elle ne s'engluait pas de façon quasi-systématique dans des considérations indigestes sur l'état de notre pauvre pays et si les éléments de réel n'étaient pas rappelés à tour de bras.
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La Chasse est un polar écrit par Bernard Minier publié chez XO en avril 2021.

Nous suivons Martin Servaz, un flic borderline qui mène une enquête suite à un accident de circulation hors du commun. le jeune homme qui vient d'être renversé est affublé d'un masque de gibier. La victime a probablement fait l'objet d'une chasse à l'homme avant d'être percutée sur une petite route forestière la plupart du temps déserte. Qui est à l'origine cette mise en scène macabre ?

J'ai un avis plutôt mitigé suite à la lecture de ce pavé de plus de 400 pages.

Concernant le côté positif, il s'agit d'un ouvrage qui se lit plutôt rapidement. C'est une lecture simple, linéaire et sans prise de tête. Les sujets sont d'actualité même si je ne suis pas fan des références à la période Covid qui n'apportent rien à l'histoire.

Le souci principal que j'ai rencontré est que Bernard Minier nous donne l'identité de l'auteur du meurtre quasiment dès le départ. Ainsi, l'engouement des premières pages a disparu relativement rapidement pour laisser place à une intrigue cousue de fil blanc. A cela se rajoutent des personnes assez insipides y compris le personnage principal. Comme d'autres lecteurs, j'ai eu la mauvaise impression que l'auteur subissait son livre et ramait pour parvenir jusqu'à la fin du récit.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, il s'agit pour moi d'une découverte. Malgré cette lecture plutôt moyenne mais grâce aux commentaires majoritairement positifs de ses précédents ouvrages, je pense revenir un jour vers lui mais pas dans l'immédiat.

Une traque de délinquants sur fond de chasse à cour, un groupe de justiciers qui s'estime au dessus des lois et souhait rétablir un ordre moral au sein de notre société, des banlieues gangrénées par la violence et la pauvreté où la police est l'ennemi n°1 : voici les ingrédients de ce nouveau roman de Bernard Minier.

Même si l'ensemble est un peu caricatural, nous passons un agréable moment avec ce thriller.

Dans un coin paumé de l'Ariège, un jeune garçon est percuté en pleine nuit par un automobiliste. le jeune en question portait une tête de cerf sur lui et semblait fuir quelque chose ou quelqu'un.

Je ne suis pas un habitué de Minier. J'ai lu glacé et encore un autre, je crois, dont j'ai oublié le titre et l'intrigue (c'est dire à quel point il m'avait marqué). En fait, c'est bien là le défaut de ces thrillers à la française: aussitôt terminés, aussitôt oubliés. Ils sont efficaces et on ne s'ennuie pas, et si l'on excepte le fin qui m'a semblée un peu bâclée, j'ai plutôt passé un bon moment, mais je sais aussi que je ne garderai rien de cette lecture.
Les nombreuses digressions et pseudo-réflexions sur l'état (pitoyable) de notre monde, qui n'étaient pas totalement sans lien avec la thématique du roman, étaient au mieux agaçantes, au pire nauséabondes (même si l'auteur dans la postface se dédouane des pensées de ses personnages).

Un thriller efficace, sans plus.

Pour résumer ce qui va suivre, je ne dirais pas que je n'ai pas aimé, je dirais plutôt que je suis déçu, profondément déçu

De prime abord, j'ai vu ce livre chez ma tatie, en ai lu le résumé et me suis dit: "ça a l'air sympathique "

Puis, ayant lu Soeurs de cet auteur(que je n'avais pas franchement apprécié) je me suis que celui-là pourrait et devrait être meilleur.

Début de lecture, me voilà rassuré, ça correspond plutôt bien à l'idée que je m'en faisais, l'énonciation est correcte, le style sans fioritures, en clair, bon début.

Puis......déception ( trop tôt). L'enquête piétine, ça n'avance pas, et on part dans du lyrisme politique pseudo-moralisateur qui agace, au lieu de faire réfléchir. Arrivent des personnages inconnus, mais dont l'introduction est insuffisante( même si certains sont inconnus pour moi, car je n'ai pas lu les tomes précédents)

Puis l'enquête se suit dans un gloubi-boulga de bout d'enquête (trop court) noyé par la situation COVID, des sentiments des personnages, de leurs vies privés, et encore un postulat de critique de la société barbant et répétitif( qui, par ailleurs, enchaîne les clichés) le suspens, inexistant ou presque, ne lie pas les éléments entre-eux, ce qui donne des passages décousus.

Enfin, l'enquête se finit dans une révélation brouillonne.

Je n'aime pas les gens qui disent ça, mais Bernard Minier recopie ce que Frank Thilliez fait mieux. Je trouve que l'enquête est décevante, c'est dommage, il y avait de bons débuts.
Divertissant tout au plus, mais je ne le relirai pas.

Ce roman de Bernard Minier ne m'a pas emballée comme ses précédentes oeuvres.
Peut-être le contexte des cités des grandes villes de France, l'autorité française et beaucoup d'autres choses m'ont gênée. Bien que ce soit un grand problème actuellement, et certes beaucoup de lecteurs ont dû y trouver intéressants et à leur goût.
Mais moi, je n'ai pas réussi à me plonger à cent pour cent dans le roman policier, de l'horreur des crimes comme je le fais d'habitude.
Évidemment j'y ai lu du début à la fin, et Bernard Minier est très fort pour nous faire réaliser des événements forts de notre société, tout en restant fictif, je le reconnais.

et voilà dernier roman de la série du Commandant Servaz terminé
après un début époustouflant ( glacé) et addictif je termine la lecture avec une bonne pointe de déception. la marque de fabrique de B Minier était pour moi le fait d'être mené par le bout du nez du début jusqu'aux dernières pages du roman et pour le coup aucune surprise dans celui-ci
il s'agit d'une enquête policière sur des moeurs de société très interessant et bien menée mais sans suspense particulier…

Ce roman est mon premier contact avec Martin Servaz , chef de groupe à Toulouse, et le choc est assez rude, il faut le reconnaitre. Une lecture addictive grâce à un rythme soutenu de chapitres courts, d'actions perpétuelles et c'est ce que l'on demande à un polar. J'ai en tête encore l'apparition de ce jeune Black, dégoulinant de sang, avec une tête de cerf et le mot Justice sur le torse : la chasse est ouverte et l'enquête peut commencer.
J'ai aimé aussi que ce livre parle soit ancré dans la réalité : confinement, masque etc … au moins l'impression d'être dans le réel de notre quotidien, avec les errements de nos politiques sur Covid, le malaise de la police que l'on sollicite puis conspue, le racisme primaire, les trafiquants mineurs relâchés trop vite etc…. Après…les jeunes des banlieues pervertis par la société, les flics ripoux ou justiciers, vraiment une odeur de déjà vu sans surprise et parfois un peu moralisateur.
Bon…Je dirais qu'heureusement Servaz est là, parce que c'est un personnage attachant et qui sauve l'histoire trop simpliste (malgré le début marquant).

Le Commandant Servaz est tiré du lit à 4h du matin pour un jeune homme renversé par une voiture.
Avec ses 2 meilleurs éléments, le Lieutenant Samira Cheung et le Capitaine Vincent Espérendieu, ils se rendent sur la scène de l'accident où ils vont vite découvrir qu'il ne s'agit pas d'un banal accident de la route.

Le jeune homme qui gît au sol est nu, blessé par arbalète, le mot JUSTICE est gravé sur son corps et avant que l'équipe de secours ne le prenne en charge il était affublé d'une tête de cerf.
Servaz et son équipe comprennent rapidement que cette enquête va être sensible et que la plus grande prudence va être de mise pour faire tomber les responsables de ce meurtre.


Ce livre m'a fait de l'oeil dès que j'ai vu la couverture et le résumé a terminé de me convaincre de le lire, c'est chose faite grâce à ma bibliothécaire préférée.

Mais malheureusement pour moi cette lecture fut une lecture maudite. Je m'explique, à chaque fois que je me posais pour lire j'étais dérangé : visite de belle maman, appel téléphonique, des “mamannnnnnnnnnnn” … c'est bon vous voyez ce que j'appelle une lecture maudite ?
Revenons donc à ma lecture



Nous découvrons un thriller traitant de sujets liés à l'actualité : racisme, violence, banlieue, ripoux, politique, justice, passe-droit ... et qui se déroule à l'automne 2020 lors du confinement lié à la pandémie de COVID 19.

Je m'attendais à une ambiance anxiogène, une histoire stressante et prenante, mais malheureusement je n'ai rien retrouvé de tout cela. Bien au contraire, malgré un résumé et une couverture des plus alléchants je me suis ennuyé avec cette lecture qui manque de dynamisme.
Je vais me faire huer par les fans mais je trouve le livre “creux”... Attendez un peu avant de me taper je m'explique, il y a beaucoup de thèmes d'actualité traités mais je les trouve uniquement survolés, tous comme les personnages que j'ai trouvé assez distant.

Je ne m'étendrais pas plus car comme vous l'aurez compris ce livre est loin d'être ma lecture de l'année et j'en suis vraiment déçu car je misais beaucoup dessus.

En bref : Une lecture décevante pour moi

Lien : https://surlesailesdunlivre...

Bon ce n'est sans conteste pas mon Minier préféré....
Pourtant le synopsis était prometteur. En pleine nuit un automobiliste percute un cerf en rentrant chez lui mais stupéfaction, il découvre que c'est en fait un homme affublé d'une tête de cerf et qui semblait échapper au diable! Une vraie chasse à l'homme! Et en y regardant de plus près, la victime n'est pas si inoffensive que cela, son casier est bien fourni. Aurait-il été victime d'une vengeance? D'un règlement de compte?
Le commandant Servaz et son équipe sont chargés de l'affaire qui va s'avérer plus épineuse que prévue. En effet, des hommes puissants sont aux commandes.
Un récit aux accents d'épidémie et de confinement. de violences et d'esprits vite échauffés. de colère et de résignation. de justice et de folie.
Un questionnement de toujours sur l'efficacité de la procédure et de ses limites. Toutefois, je trouve dommage que tous les acteurs de ce récit soient trop rapidement découverts, aucun suspense, les motivations des uns et des autres sont connues. Un rythme soutenu, quelques scènes de vie de famille touchantes et une lecture plaisante mais moins romancée qu'habituellement et qui me laisse un sentiment de "et si c'était vrai?" qui me gêne par sa radicalité et m'a moins séduite.