AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 3982 notes
Deuxième livre de Bernard Minier pour moi et une deuxième fois, 5 étoiles.
Le niveau est ici tellement élevé en terme de thriller que je vais finir par revoir à la baisse d'autres 5 étoiles données à de précédents livres écrits par d'autres auteurs, haha!

Bernard Minier, tout comme Franck Thilliez ou Karine Giebel, sont tous maîtres en la matière. Meurtres, séquestration, de nombreuses pistes qui n'ont à priori aucun lien, puis finalement les fils se démêlent et les éléments s'imbriquent savamment les uns dans les autres.

Quel plaisir de découvrir une telle écriture, si fluide, si haletante.
Ici nous retrouvons le tueur en série Suisse qui s'est échappé dans "glacé", Julian Hirtmann et rencontrons de nombreux autres personnages virevoltant autour du meurtre sauvage d'une brillante professeure de la prestigieuse école de la ville universitaire de Marsac, Claire Diemar.

Le commandant Servaz et son équipe sont sollicités afin de résoudre cette sordide affaire. On apprend à connaître Servaz un peu mieux, on découvre son passé quand lui aussi a fréquenté cette même prestigieuse école où aujourd'hui sa fille étudie à son tour; on fait connaissance avec ceux qui lui ont été chers, Marianne, van Acker et on apprend qu'il était voué à devenir un grand écrivain mais les traumatismes de la vie ont eu raison de sa passion et l'ont poussé vers la police.

Tout petit petit bémol en fin de lecture néanmoins par rapport à la femme séquestrée:

Je recommande vivement cette lecture à tous les amateurs de thrillers! Toujours mieux je trouve de suivre l'ordre chono des oeuvres de l'auteur, mais ce n'est que mon humble avis. C'est mon petit côté "maniaque du détail" qui me permet ainsi de mieux saisir toutes les subtilités de lecture liant une oeuvre à une autre.

Au suivant, que du bonheur!: "N'éteins Pas La Lumière" me fait de l'oeil...

Commenter  J’apprécie          142
Je n'ai pas lu glacé du même auteur mais j'avais vu la série et j'avais adoré l'intrigue alors j'ai voulu découvrir Bernard Minier en direct via ce roman qui s'annonce haletant. Et je ne me suis pas trompé, deux ans après les événements de glacé, un soir de juin, Martin Servaz est contacté par une femme dont le fils Hugo est soupçonné d'avoir tué une de ses profs, Claire. Il se rend donc sur les lieux du crime et un détail va attirer l'attention de notre enquêteur, s'en suit alors une véritable course poursuite contre le temps, plusieurs pistes sont étudiées et ça me plaît car je n'aime pas quand il n'y a pas de fausses pistes, j'aime que ça se déroule comme une vraie enquête avec ses différents suspects, ses rebondissements. le cercle est un groupe un peu sectaire sur les bords, une organisation de lycéens prêt à tout pour libérer l'un des leurs.
J'ai adoré, vraiment, tout s'enchaîne très bien, la petite ville de Marsac est un bon choix, on se sent vite reclus dans ce coin de pays, elle devient vite oppressante. C'est un bon policier-thriller, il respect les codes des genres sans pour autant tomber dans la facilité, il garde une identité, une originalité qui lui est propre. Mon seul reproche est le trop grand nombre de personnages et certains protagoniste tertiaire sont clairement moins bien travaillé que les autres, j'ai juste du mal quand il y a trop personnages, j'ai tendance à les mélanger s'ils n'ont pas une personnalité forte, heureusement notre héros Martin Servaz a une sacrée personnalité.
En résumé, on a de l'originalité, de la crédibilité et une forte personnalité et un tueur en série malin mais pas exempt de faire des erreurs. Et que dire si ce n'est que j'ai hâte de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          140
Excellent ! J'ai beaucoup aimé ce roman à suspense. Bernard Minier emmène le lecteur sur de fausses pistes, le leurre avec de faux flash-backs. Les personnages ont une véritable épaisseur psychologique, et le suspense est haletant : tous les ingrédients d'un thriller réussi.
Difficile de lire 559 pages d'une traite, difficile aussi de reposer le Cercle tant on brûle de connaître le dénouement...qui appelle une suite !
Commenter  J’apprécie          140
belle atmosphère de froid dans les Pyrénées.
un bon moment sans violence exacerbée ni hémoglobine en excès ..
On traverse les couloirs de l'hôpital psychiatrique en frissonnant.
finesse et belle écriture (tellement rare dans cette catégorie souvent illisible)
Commenter  J’apprécie          140
Grâce au rythme soutenu de l'écriture de Bernard Minier, je me suis sentie emportée dans l'ambiance de ce thriller qui se déroule sur quelques jours orageux, ce qui renforce la tension.
Toutefois, j'y ai trouvé quelques incohérences qui auraient pu être évitées facilement.
Le commandant Servaz me semble toujours aussi attachant que dans glacé.
Un très bon thriller.
Commenter  J’apprécie          140
Que dire de ce livre ? Que j'ai été déçue ? Oui.
Que j'en attendais plus, si pas autant que le premier livre de l'auteur : "glacé" ? Oui.
Que j'espérais être emportée par l'intrigue comme je l'ai été pour le précédent ? Oui.
Et pourtant, rien de tout cela n'est arrivé. Bien sûr, j'ai eu plaisir à retrouver les personnages de Servaz, Espérandieu, Ziegler. Mais je n'ai pas accroché du tout. Trop de personnages, l'intrigue part dans tous les sens et j'ai trouvé l'histoire beaucoup trop longue ! Je n'ai pas arrêté d'interrompre ma lecture.
Je ne sais pas si je relirai cet auteur. Ou bien, s'il écrit dans un autre registre; qu'il se renouvelle. Qui sait ?
Commenter  J’apprécie          140
L'intrigue se déroule à Marsac dans le Sud-Ouest de la France en pleine coupe du monde 2010 de football.
Le bar est bondé, tous les supporters devant l'écran pour regarder le match Uruguay-France, avec en bruit de fond insupportable le bourdonnement incessant des vuvuzelas. Martin Servaz y est avec son adjoint et le reste de l'équipe. C'est vraiment histoire de les accompagner car il n'est pas branché football et n'y connaît rien.

Un appel d'un grand amour de jeunesse lui fait faire un bond dans le passé. Marianne lui demande son aide. Son fils, Hugo, les yeux dans le vague, a été appréhendé près d'une piscine où flottent des poupées en surface.

L'étudiant dit ne pas savoir comment il est arrivé dans la maison de sa prof puis s'être réveillé chez elle et l'avoir trouvée morte.
Claire Diemar a été solidement attachée avec une corde et retrouvée noyée dans sa baignoire, une petite lampe torche enfoncée dans sa gorge.

Martin va encore se casser la tête pour essayer de résoudre cette affaire compliquée. A ses côtés Vincent Espérandieu et Samira Cheung.

Irène Ziegler va également faire son retour. Sanctionnée à la suite de l'enquête de l'hiver 2008-2009 au centre Wargnier, elle a été mutée dans une petite brigade de recherches où elle se retrouve à s'occuper d'affaires inintéressantes.

Irène porte une grande affection à Martin. Elle a à coeur de le protéger. Depuis que le tueur en série Julian Hirtmann a disparu de la circulation depuis dix-huit mois, elle a emmagasiné bon nombre d'infos le concernant.

D'ailleurs Martin va recevoir un e-mail venant de Hirtmann.

Hirtmann se trouve il dans les parages ? est-ce lui qui a tué la jeune professeur ?
Servaz va tout faire pour disculper le fils de Marianne. Surtout qu'un CD de Mahler a été retrouvé chez Claire Diemar.
L'ombre de l'insaisissable tueur en série plane en permanence du début à la fin du livre.

Par peur que Hirtmann s'en prenne à ce qu'il a de plus cher Servaz va faire surveiller sa fille Margot, qui a intégré la classe préparatoire littéraire au lycée. La jeune fille de dix-huit ans aux piercings a des idées bien arrêtées. Elle sait ce qu'elle veut et a des goûts atypiques ; des films d'horreur aux chansons de Marylin Manson dont l'auteur cite quelques titres.

La jeune fille va être alertée par des allées et venues suspectes d'étudiants et va les suivre avec un ami. Ils vont capter un mot : " le cercle ".

" Le cercle " est complètement différent de " glacé " dont certains lecteurs ont critiqué la lenteur et le côté ennuyeux.
Ce thriller comporte plus d'action mais aussi des scènes assez stressantes, violentes et angoissantes. La pluie et l'orage ont remplacé la neige oppressante de " glacé " et rendent ici l'atmosphère encore très pesante.

Parallèlement à l'histoire de la prof assassinée, encore plus horrible est celle de cette autre jeune femme enlevée et retenue prisonnière dans un cachot, entre les mains d'un dangereux prédateur.

Servaz est poursuivi par ses vieux démons. Hirtmann devient son obsession. Il croit dur comme fer que le sociopathe est derrière cette affaire. Il va encore prendre des risques inconsidérés et avoir des sueurs froides.

Le seul reproche, quelques longueurs qui alourdissent le récit, sinon Bernard Minier nous balade une fois de plus à droite et à gauche, nous laissant croire ce qu'on veut. Et les apparences sont trompeuses.
L'intrigue est excellente et accrocheuse, le suspense et les rebondissements encore au rendez-vous, et le final des meilleurs.
Commenter  J’apprécie          140
Bernard Minier est un auteur qui a de bonnes critiques et comme il écrit des thrillers et que c'est ce que préfère en terme de lecture,je n'ai pas hésité et j'ai acheté glacé et le cercle. J'ai lu glacé, il y a quelques mois et j'avais accroché sans plus, je trouvais qu'il manquait quelque chose et comme je l'avais précisé dans ma critique, j'ai mis ça sur le fait que c'était un premier roman et que comme le bon vin, il aller se bonifier en vieillissant et c'est chose faite. J'ai ouvert le cercle sans a priori en me disant qu'avec un aussi grand nombre de bonnes critiques, je ne devrais pas être déçue. J'ai vraiment beaucoup aimé ce nouvel opus, l'enquête est prenante, on se pose des questions, on aimerait bien arriver vite à la fin pour connaître le dénouement et surtout le nom du ou des coupables. L'auteur a réussi à me tenir en haleine tout au long de ces presque 800 pages, plusieurs interrogations viennent se poser dans l'histoire, il y a le meurtre bien évidemment mais pas que, et ce n'est pas confus comme il cela arrive quelques fois avec certains thrillers. Bref, un roman comme je les aime et je pense que je me laisserais tentée pour son troisième livre, mais pas pour le moment objectif diminution de la PAL avant.
Commenter  J’apprécie          140
Voici la suite des enquêtes du commandant Servaz et encore un énorme pavé. On frôle tout de même les huit cents pages en format poche.

On se retrouve dans le cadre d'un campus universitaire à l'anglaise en plein Sud-Ouest. Ce n'est pas comme un asile psychiatrique en pleine montagne mais se retrouver avec des étudiants issus de milieux aisés assez imbus de leur personne ne met pas forcément en confiance. Je repense au Maitre des Illusions de Donna Tartt.

Servaz va se retrouver dans une ville où il a du tourner une page douloureuse de son passé. Il va retrouver une ancienne maitresse dont il toujours amoureux et un ami qui est devenu professeur dans l'université où ils ont étudié ensemble. L'enquête va faire ressortir des morceaux du passé et mettre au jour une vérité pas forcément belle à voir.

La fille de Servaz, Margot, étudie là où a eu lieu le meurtre. Sa présence va permettre de lui donner un rôle pas trop nunuche et aussi conforter l'importance qu'elle peut avoir dans la stabilité de Servaz.

Au dessus des protagonistes plane l'ombre de Julian Hirntman. Plusieurs fois on se pose des questions sur son implication dans l'histoire. Est-il celui qu'on cherche ? S'est-il définitivement planqué ? Sa présence esquissée par touches le fait apparaitre comme une sorte de double maléfique et néanmoins protecteur de Servaz.

Dans l'ensemble le roman m'a moins surpris que Glacé, l'intrigue m'a paru un peu plus convenue. Certains personnages se sont étoffés mais je regrette que les situations évoquées à la fin de Glacé ne soient pas réapparues dans le Cercle.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
Commenter  J’apprécie          140
Une nuit, assis au bord d'une piscine éclairée par de puissants projecteurs, un jeune homme pleure. A la surface de l'eau bleutée flottent des poupées livides. La propriétaire de la maison, Claire Diemar, professeure de civilisations à l'université de Marsac vient d'être assassinée dans d'atroces conditions ; son corps nue entouré de cordes est immergé dans la baignoire, dans sa gorge une lampe est enfoncée. Manifestement sous l'emprise de drogues, Hugo le jeune homme qui a fait la macabre découverte est immédiatement suspecté. Sa mère Marianne n'est autre que le premier amour de Martin Servaz, le flic chargé de l'affaire. Voilà le point de départ de cette histoire passionnante.
Il est beaucoup question de cercles dans ce thriller comme l'indique le titre : le cercle fraternel d'un petit groupe d'étudiants qui semblent liés les uns aux autres dans une sorte d'union sacrée et mystérieuse, le cercle vicieux de l'enchainement de faits nouveaux qui augmente la difficulté à résoudre l'enquête, le cercle qui enferme en son centre une proie : une femme claquemurée dans les ténèbres que la folie guette, mais aussi le cercle politique que l'auteur n'hésite pas à égratigner, le cercle sportif – coupe du monde de football – dont il se moque, et le cercle des familier ceux qui sont là depuis toujours...
Une atmosphère singulière et oppressante règne tout au long du roman : une pluie incessante, l'orage qui gronde, les sentiers de la mémoire, une vengeance, un serial-killer qui s'évade d'un hôpital psychiatrique, la musique de Gustav Malher qui résonne tel un letmotiv du début à la fin de l'histoire, une pléthore de personnages venus de tout horizon qui déstabilisent d'abord le lecteur pris dans une sorte de labyrinthe dont il ne voit pas la sortie. Les eaux troubles d'un lac. Un drame ancien. L'univers clos, cossu et secret de la petite ville universitaire de Marsac... Puis, les élément se mettent en place, s'imbriquent les uns dans les autres et donne au tout une parfaite cohérence.
Loin d'être mon genre littéraire préféré, ce thriller écrit avec habileté et intelligence a su captiver mon attention. Il y a bien certaines scènes proche de l'insoutenable pour moi mais le suspense est haletant, le personnage de Martin Servaz est magnifiquement incarné, les reflexions et autres pensées sur la société actuelle, la littérature, la politique, les évolutions techniques sont interessantes et sensées. Un thriller efficace.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (11641) Voir plus



Quiz Voir plus

Le cercle (Bernard Minier)

Quand se déroule l’histoire ?

Pendant la Coupe du monde de football
Pendant les Jeux olympiques
Pendant le Tour de France

13 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Le cercle de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}