AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 311 notes
5
16 avis
4
29 avis
3
17 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout comme on voyage , je suis partie en Israël , enquêter aux cotés d' Avraham Avraham , commandant de police dans la banlieue sans charme de Tel- Aviv . De ce pays, et de ses écrivains , j'ai honte de dire que je n'ai rien lu depuis mon adolescence ... (C'était des bouquins d'espionnage de Michel Bar Zohar ) . Aussi, c'est pleine de curiosité , qu'en parallèle de l'enquête , j'essayais de me faire une idée de la vie là-bas ...
J'y ai appris que la police était mal considérée , ( les crimes étant facile à élucider car le coupable est toujours parmi les proches , les tueurs en série n'y existent pas ) , que les enquêteurs "intelligents " préfèrent bosser pour les services spéciaux, et laissent les postes de la police aux "truffes" ...
Et c'est vrai, qu'en matière d'enquêteur , on a vu mieux...
Avraham est un jeune flic, célibataire , un peu taciturne et solitaire , qui passe ses loisirs à regarder des séries télé policières et à y traquer la moindre erreur .
Quand une mère de famille débarque devant son bureau et lui annonce la disparition de son fils de 16 ans , Avraham ne s'affole pas . Condescendant , il conseille à la maman de rentrer chez elle, "si ça se trouve , son fils s'y trouve déjà " . Car en Israël, on doit attendre 24h , avant de qualifier une disparition d'" inquiétante" et de mettre en branle les services de police . Hélas, Ofer ne réapparait pas , et notre inspecteur commence à culpabiliser ... Jouant sur cette culpabilité , l'auteur nous propose un roman lancinant et subtil où le héros est plus que dépassé , où deux personnages énigmatiques "affolent " tous les projecteurs . La mère parce que c'est la mère ! Mutique , engluée dans sa douleur , dépassée et loyale . Et le voisin dont les réactions devraient mettre tous les voyants au rouge .
Mais attention, amateurs de sensations fortes, ce roman n'est pas pour vous , le rythme est lent, l'enquête laborieuse , le policier parfois incompétent , mais toujours plein d'empathie .
J'ajouterai attachant , et atypique . Et bon dieu, ce que ça fait du bien parfois, de rencontrer au détour des pages , un inspecteur qui n'est ni alcoolique , ni divorcé, ni dépressif , ni , ni ...

Merci à Pecosa qui m'a fait découvrir cet auteur ...
Commenter  J’apprécie          5710
C'est mon tout premier polar israélien !
Cela se célèbre !
Dror Mishani s'en amuse à plusieurs reprises dans le récit, en faisant des blagues sur le côté plutôt rare des romans policier israéliens.

Le genre a longtemps été considéré à l'Etat hébreu comme une sous-littérature, et le métier de policier n'y est pas très prestigieux.
Ceci explique peut-être cela.
Toutefois les moeurs évoluant sans cesse et les réseaux sociaux permettant la déconstruction de certaines théories, ce sont les bouleversements sociaux qui ont favorisé l'émergence du polar en Israël.

Cela démarre lentement, dans les premiers chapitres on sent venir un affrontement que l'on perçoit inégal mais essentiel.
Le commandant Avraham Avraham (sans commentaires !) est un personnage complexe qui fait parfois penser aux protagonistes taiseux et dépressifs des polars nordiques.

Même si les éléments du drame sont posés assez rapidement, il nous tarde de le voir bouger ce drôle de commandant !
Il hésite, tergiverse, néglige, tourne en rond, comme s'il évitait d'ouvrir une porte qui causerait un énorme appel d'air.

On traverse son malaise, son mal-être déteint sur l'enquête et le romancier pousse loin le bouchon de la torture intérieure qui assaille le comportement de son héros.
Et c'est efficace !

C'est bien emballé et surtout bien traduit.
On passe un peu par toutes les émotions et l'on ressort avec une réflexion supplémentaire sur notre rapport à la finitude et à l'importance des mots, pour apprivoiser cette drôle de danse entre les vivants et les disparus.

A suivre !


Commenter  J’apprécie          380
Lorsque le commandant Avraham Avraham de la police de Tel-Aviv reçoit Mme Sharabi venue déclarer la disparition d'Ofer, son fils adolescent, il pense d'abord à une fugue. Mais l'absence se prolonge, et le policier doit se résoudre à ouvrir une enquête.
Perturbé par ses questions existentielles, il n'y met pas toute la lucidité nécessaire : il accepte sans discuter le témoignage de la famille et ne repère pas le comportement étrange de Zeev, un professeur d'anglais, voisin du disparu à qui il donnait des cours particuliers.

Une disparition inquiétante est un roman policier déroutant : une ambiance pesante ; pas réellement d'action ; très peu de rebondissements ; une construction originale, où le narrateur épouse tantôt le point de vue du policier, tantôt celui du professeur d'anglais dont le comportement en fait très vite, pour le lecteur, le principal suspect ; une analyse psychologique fouillée des personnages (ce qui n'en fait pas pour autant un thriller psychologique).
L'intrigue se déroule dans une ville israélienne, mais cela ne tient qu'à la nationalité de l'auteur. L'histoire est plus universelle, se révélera in fine assez banale, et aurait pu se dérouler dans n'importe quelle ville dont les habitants vivent en anonymes par rapport à leurs voisins.
Un polar étonnant qui ouvre une série.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
Commenter  J’apprécie          380
Il y a tout juste 20 ans, un cinéaste de 40 ans, Erick Zonca, signait un premier long métrage, La Vie rêvée des anges qui faisait alors chavirer le festival de Cannes, un film d'une force et d'une rage incroyables, éclairé par deux jeunes actrices formidables, Elodie Bouchez et Natacha Régnier. Cinéaste rare qui a depuis ce coup d'éclat, réalisé bien peu de longs métrages ,Erick Zonka continue de susciter énormément d'attention à chacun de ses projets.

Dernièrement il s'est ainsi laissé emporter par le récit de Dror Mishani, Une disparition inquiétante, publié aux éditions Points dans une traduction de Laurence Sendrowicz.

Il en a réalisé l'adaptation pour le cinéma, Fleuve noir, sorti en plein mois de juillet au cinéma avec, en duo principal, deux stars du cinéma français Vincent Cassel et Romain Duris.

Malheureusement, le film, qui a connu pas mal de soucis de tournages- Depardieu malade, laissant sa place à Cassel, Sandrine Kiberlain critiquant ses relations avec Zonka- a été éreinté de toute part par la critique et le public..Si vous voulez trancher définitivement entre ceux qui aiment le film de Zonka et ceux qui le détestent, vous pouvez vous plonger dans le roman original« Une disparition inquiétante » de Dror Mishani paru chez Points qui raconte peu ou prou la même histoire mais située dans la banlieue d'Holon à proximité de Tel Aviv.

L'on se rend compte ainsi non sans un certain plaisir que Cassel joue le personnage de l'inspecteur Avraham qui dirige l'enquête, et Duris joue Zeev Avni, professeur apprenti écrivain obsédé par son art. Comme dans le film, on est donc tout de suite plongé dans l'histoire sans aucune présentation préalable, ce qui déroute autant que séduit, .et reconnaissons que les retournements de situations sans doute plus crédibles et mieux amenés que dans le film...

Une lecture profondément interessante qu'on ait vu ou pas le film préalablement.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          252
J'ai longuement hésité sur le titre qui allait incarner ma sept-centième notice.
Un ouvrage fondateur ? Une bande dessinée ? Un polar israélien atypique ?
Ce dernier l'a emporté malgré le grand nombre d'impressions déjà déposées sur Babelio.
J'avais déjà lu et commenté Une deux trois en 2021. J'affirmais en réponse à un commentaire que je ne lirais plus cet auteur qui pourtant, m'avait plu. Comment expliquer ce revirement ? Probablement par la proximité avec un téléfilm intitulé "Disparition inquiétante" vu la veille.
Je parle aujourd'hui de cette lecture mineure, parce que Dror Mishani raconte les errements de l'inspecteur Avraham (deux fois) dans une enquête si pénible pour lui.
Une négligence initiale brouille sa sagacité au point que l'affaire résolue (?), il songe à démissionner. Nous suivons un être en proie au doute, agacé par un jeune collègue performant, harcelé par un mythomane écrivain.
L'auteur ose décrire longuement un intérieur d'appartement, une visite à Bruxelles, le modus vivendi des parents de l'enquêteur, ancrant ainsi l'extraordinaire - une disparition inexplicable - dans la réalité de tous les jours, bain d'une vie flottante à 38 ans.
L'écriture est précise, imagée et souvent introspective. Ce que j'ai écrit il y a trois ans est toujours d'actualité. Dror Mishani s'intéresse plus à la texture des êtres qu'à la consistance des indices d'un cas compliqué.

Commenter  J’apprécie          169
« Savez-vous pourquoi il n'y a pas de littérature policière écrite en Israël ? » demande Avraham Avraham le personnage principal du roman dès la première page ? C'est qu'à son sens la criminalité est très faible dans le pays. Quoi de mieux pour lancer un roman policier israélien que de prévenir d'emblée le lecteur que dans ce pays, il n'y a pas de véritables énigmes et que la solution des enquêtes est toujours très simple. Evidemment, le commandant se trompe et le lecteur peut passer outre cette mise en garde. Avraham Avraham est un personnage neutre, il n'est ni un héros, ni un anti-héros. On ne lui connaît pas de passion particulière, pas de défaut ou de tare. Il n'est ni alcoolique, ni divorcé, ni dépressif... Il travaille dans un commissariat d'Holon, une ville de la banlieue de Tel-Aviv. Une agglomération faite de successions de quartiers résidentiels construits trop vite sur d'anciennes dunes. Holon est peuplée de gens simples de la classe moyenne, qui n'ont pu se loger à Tel-Aviv où les loyers sont trop chers. Lorsqu'il reçoit la visite d'une mère venue lui signaler la disparition de son fils Ofer, âgé de seize ans et demi, Avraham Avraham lui ressort son argument sur les faibles statistiques de la criminalité dans le pays. Pour la réconforter, bien sûr, mais aussi parce qu'il ne voit dans cette déclaration qu'un énième cas de fugue. Il lui assure que son fils reviendra dans peu de temps. Ce n'est malheureusement pas le cas. Il décide d'ouvrir un dossier de disparition inquiétante. Les premières recherches de donnent rien. L'adolescent n'a donné aucun signe de vie depuis son départ pour le lycée, un mercredi matin. L'enquête s'enlise. La mère parle peu. le père est absent, il navigue en Méditerranée sur un navire de la Marine marchande. Seul le voisin de la famille, Zev Avni, un jeune enseignant, montre un peu trop de sollicitude. Les jours passent. Avraham, culpabilisé par son apathie des premiers jours, prend cette enquête très à coeur. Il montre beaucoup d'empathie pour la famille. Mais il doit faire face à la concurrence d'un jeune et brillant inspecteur du service. Va-t-il perdre la direction de l'enquête? Ofer va-t-il faire son retour au sein de sa famille?

« Une disparition inquiétante » est une histoire ordinaire mais captivante. Ordinaire car le drame dont il est question est classique. On n'est pas ici à la recherche d'un tueur en série qui réécrit la Divine Comédie avec les intestins de ses victimes. Ordinaire comme son héros avec ses doutes, ses regrets, sa timidité, sa vie morne et son empathie. Ordinaire comme cette banlieue résidentielle de l'Etat d'Israël, à quelques kilomètres de la tumultueuse Tel-Aviv. Pourtant, Dror Mishani parvient à nous livrer un récit captivant. L'enquête se construit lentement puis accélère quand des faits anodins deviennent capitaux. Les apparences sont souvent trompeuses et oui, contrairement à ce qu'avance le commandant Avraham, les énigmes existent bien en Israël ...

Commenter  J’apprécie          150
Avec « Une disparition inquiétante » de Dror Mishani je fais la connaissance d’Avraham Avraham, un policier peu commun, un peu décalé, déstabilisant et pas forcément attachant. Mais tout le monde n’est pas en permanence au top ni à 200% de ses capacités ou capable de travailler à la perfection, au contraire, les incohérences, les baisses de régime, le manque d’intérêt ou d’attention font aussi partie de nos vies. Alors oui, Avi Avraham, ce personnage de flic complètement dépassé par la situation, est sans doute une compilation de quelques personnes que nous pourrions rencontrer dans la réalité et s’il n’est pas de prime abord sympathique, il en devient malgré tout intéressant par sa crédibilité et son réalisme.
Lorsqu’une mère vient au commissariat faire part de ses inquiétudes depuis la disparition de son fils Ofer Sharabi, notre commissaire est peu enclin à lancer une recherche. Il est bien plus pressé de rentrer chez lui se poser devant sa télé pour analyser et critiquer les séries policières américaines et en découvrir les incohérences. Etonnant, car lui n’est pas à une incohérence près dans son travail, mais il est plus facile de voir ce qu’il se passe chez les autres que de faire sa propre introspection.
L’enquête sur ce qui s’avère finalement être une disparition inquiétante va démarrer, puis piétiner, s’enliser, prendre de mauvaises directions et en oublier certaines autres. Il y a peu de témoins, ou alors des témoins qui vont dérouter plutôt qu’aider les enquêteurs, je pense en particulier au comportement trouble du voisin de la victime, l'étrange professeur d'anglais Zeev Avni. En fait il y a peu d’éléments pour la faire avancer. Cela semble refléter la vraie vie de la police où tout n’est pas aussi simple et rapide que dans les séries télé.
Les rivalités entre collègues, la personnalité de Sharpstein, nouvel arrivant qui veut affirmer sa différence et ses compétences, Ilana, la directrice du service qui prend des initiatives sans prévenir Avi Avraham alors qu’il dirige l’enquête, le voyage d’étude en Belgique qui se solde par une somme d’heures perdues et quelques rencontres plus ou moins agréables, la mère un peu trop possessive, sont autant de scènes qui ancrent le personnage dans une réalité qui happe le lecteur et lui donne envie de poursuivre sa lecture. Et bien lui en prend car de fausses pistes en hésitations, l’enquête s’avère bien plus complexe et intéressante que ce que l’on imagine de prime abord. J’aborde ici pour la première fois l’univers d’un policier en Israël et je suis prête à découvrir ses prochaines enquêtes.

Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          110
Une disparition inquiétante est un roman policier de Dror Mishani publié en Israël en 2011. Avraham Avraham est un commandant de police qui manque de confiance en lui. Il est chargé d'enquêter sur la disparition mystérieuse d'un lycéen. Un polar israélien, ce n'est pas courant, de l'aveu même de l'auteur, même si les protocoles d'enquêtes ne semblent guère changer d'un pays à l'autre. La lecture est plaisante même si les personnages sont assez déroutants et peu sympathiques.
Commenter  J’apprécie          102
L'auteur est un universitaire spécialiste du roman policier.
Il aime s'amuser à rechercher les erreurs qui jalonnent les scénarios des autres auteurs.
J'avoue ne jamais avoir cherché à savoir si les solutions proposées pouvaient être le reflet d'une vérité dans les policiers que j'ai lu, (sauf exception, les quelques fois où j'ai eu l'impression d'être prise pour une imbécile), généralement, je n'ai que rarement vérifié la véracité des intrigues proposées.
Mon but au travers de la lecture d'un polar est de visionner au travers de l'histoire racontée, la société dans laquelle il est censé se passer ... alors à partir du moment où on ne cherche pas à me faire prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ou des vessies pour des lanternes, je marche dans l'histoire et j'aime être surprise par une résolution pas courante.
Là nous jouons dans une autre cour.
L'intrigue est ce qu'elle est ... surprenante jusqu'à la dernière ligne .... elle est bien foutue je vous rassure ... j'ai apprécié cette vision de la société israélienne qu'il nous propose, une vision de l'intérieur comme je l'aime ... c'est bien écrit Avraham Avraham est attachant ... je suivrais la suite de cases aventures avec grand plaisir .... moi aussi je reverrais Avraham et Marianka !
Commenter  J’apprécie          90
J'ai fait la connaissance du Commandant Avraham Avraham avec sa quatrième enquête (ici). Cette fois-ci je prends la série au début et c'est amusant de le voir faire seulement la connaissance de Marianka, alors qu'il était jeune marié dans ma précédente lecture.

Nous sommes dans la banlieue de Tel-Aviv et en fin de journée, Avraham reçoit une femme qui vient signaler la disparition de son fils adolescent, Ofer. Fatigué, peu enclin à creuser davantage, Avraham lui demande d'attendre le lendemain matin, s'appuyant sur le fait que souvent il s'agit d'une fugue passagère.

Mais le lendemain Ofer n'est toujours pas rentré et Avraham lance les opérations de recherche. C'est un premier loupé et il y en aura d'autres au cours de l'enquête.

Avraham n'est pas spécialement sympathique, il n'a pas un caractère facile, n'a pas confiance en lui, il fait grand cas des avis de sa supérieure hiérarchique, mais n'apprécie pas qu'elle lui adjoigne un jeune collège dont les dents rayent le parquet. La rivalité entre les deux hommes n'arrangera pas la progression de l'enquête.

Avraham, aveuglé par ses certitudes passe complètement à côté des bizarreries d'un voisin qui cherche à s'immiscer dans l'enquête, on se demande dans quel but.

Parallèlement, Avraham est obligé d'aller faire un stage en Belgique, histoire de comparer les méthodes des uns et des autres. Cette incursion chez nos voisins a quelque chose d'un peu folklorique. Il pleut tout le temps, on mange des moules et des frites ... et il pense sans arrêt à son enquête en cours en Israël.

La bonne nouvelle, c'est qu'il va rencontrer Marianka et que leur relation va prendre de la consistance durant son séjour.

J'ai trouvé le début un peu laborieux, puis au fil de ma lecture j'étais de plus en plus accrochée par les multiples rebondissements de l'enquête. Les personnages sont complexes et les implications psychologiques bien décrites. Malgré ses erreurs et ses imperfections, Avraham devient attachant. Son obstination va lui valoir une mise à l'écart et pourtant il ira au bout.

Rien d'exceptionnel dans ce polar, mais une lecture finalement plaisante et qui réserve une dernière surprise à la fin.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (627) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Une disparition inquiétante" de Dror Mishani

Comment s'appelle la mère d'Ofer ?

Hennah
Hinnah
Hannah

10 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Une disparition inquiétante de Dror MishaniCréer un quiz sur ce livre

{* *}