Non pas une mais six histoires.
La construction du roman est originale.
Le premier récit commence, il est interrompu par le second, qui est interrompu par le troisième, et ainsi de suite jusqu'à la sixième histoire qui elle est complète. Ensuite, on remonte à rebours le cours des histoires précédentes de la cinquième à la première.
La première est le journal intime d'un notaire américain voyageant dans le pacifique.
La deuxième, est le récit épistolaire d'un musicien contant son aventure à un ami.
La troisième, narration classique qui raconte l'enquête d'une journaliste sur un scandale nucléaire.
La quatrième, emprisonnement contre sa volonté de Timothy, récit à la première personne.
La cinquième, l'interrogatoire d'un clone esclave qui se rebelle contre son état bien malgré lui.
Et la sixième, récit dans un patois argotique absolument insupportable à lire, j'ai tenu une page.
On peut féliciter l'auteur pour la haute voltige dont il fait preuve, changer de ton, de vocabulaire, de narration au fil des histoires.
Elles se suffisent d'ailleurs à elles-mêmes, et le fil rouge qui est censé les lier est d'ailleurs tellement ténu qu'il ne présente pas vraiment d'intérêt.
Je n'ai pas vu l'ouvrage comme une oeuvre sur l'humanité où tout est lié, entremêlé, où la révélation viendrait dans les dernières pages nous bouleverser, mais plutôt comme un recueil de nouvelles, certaines plus intéressantes que d'autres.
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