AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,41

sur 224 notes
5
19 avis
4
13 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'année dernière, j'avais eu le plaisir de lire le premier tome de la nouvelle saga jeunesse de Camille Monceaux, Les Chroniques de l'Érable et du Cerisier, livre 1 : le masque de Nô. Peu habituée aux romans d'aventures japonais, j'avais pourtant pris énormément de plaisir à suivre les aventures du jeune Ichirô, un orphelin, élevé par son maître dans la voie du Sabre, dans le but de devenir un véritable samouraï. Un an après, j'ouvre avec impatience le livre 2 : le sabre de Sanada, pour retrouver ce personnage si attachant et suivre de nouveau ses aventures mouvementées.

Dans ce second tome, nous retrouvons Ichirô et son ami Shin, rencontré sur sa route. Ensemble, ils fuient la ville d'Edo, où Hiinahime, la belle d'Ichirô, est supposée morte. le jeune garçon n'a qu'une idée en tête : se venger. Pour cela, il retourne dans la vallée qui l'a vue grandir, pour déterrer le sabre du maître, ultime outil de vengeance. Sur leur chemin, Ichirô et Shin vont rencontrer Seiren, une jeune ninja, qui va leur sauver la vie. Envoyée par Akemi-san pour les ramener sain et sauf à Kyoto, Seiren va pourtant suivre les deux garçons dans leur expédition jusqu'aux portes d'Osaka. Là-bas, la guerre se prépare. La joyeuse bande trouve refuge dans la forteresse gardée par le seigneur Yukimura, qui va les recueillir avec bienveillance, les protéger du mieux qu'il le peut et former Ichirô au maniement du sabre, afin de devenir un vrai ninja… dans le but d'aider son armée à combattre le shogun.

Comme dans le masque de Nô, Camille Monceaux nous immerge totalement dans un Japon féodal d'une grande crédibilité. Les samouraïs, les ninjas, les vendeurs de saké, les moines, les mendiants… tous prennent vie sous nos yeux émerveillés. Les aventures s'enchaînent avec un rythme effréné. Nous suivons, presque essoufflé, ces trois jeunes héros courageux et vaillants, dans leurs pérégrinations à travers le Japon. Ichirô, fidèle à lui-même, est un humble samouraï, honnête, courageux et téméraire, bienveillant et fidèle à ses amis, en particulier à Shin, qu'il protège comme sa propre vie. Shin, bon enfant, un peu tête en l'air, pas guerrier pour un sou, montre quand même courage et détermination aux côtés d'Ichirô. Enfin, Seiren, leur nouvelle alliée, ninja mystérieuse, au visage froid, qui cache ses émotions, mais se montre d'un courage sans égal et d'une fidélité sans nom. J'ai été ravie de découvrir ce personnage féminin, qui nous réserve, je le sens, bien des surprises pour la suite des aventures.

Même si certains passages s'étiraient en longueurs – je pense notamment au moment où ils ont été accueillis par le moine -, l'ensemble du récit est fluide et dynamique. L'auteure nous emmène en plein coeur d'une scène de bataille, où deux clans opposés s'attaquent pour défendre leurs terres, leurs maîtres et leurs valeurs. La violence est partout, brutale, sanglante, la tension est palpable, croissante, les décors sont minutieusement décrits, ce qui rajoute une dose de réalisme et de crédibilité supplémentaires à l'histoire.

Ce que j'aime avec les romans de Camille Monceaux, c'est qu'ils nous transportent dans un univers féerique, reculé, qu'ils nous enrichissent de connaissances historiques et qu'en plus, ils sont dotés de thématiques modernes, qui questionnent et poussent à la réflexion. Dans le premier tome, j'avais noté plusieurs thématiques polémiques, qui datent d'un temps reculé mais perdurent encore aujourd'hui : la prostitution, ainsi que la place de la femme dans la société. Dans ce second tome, l'homosexualité est abordé à plusieurs reprises à travers plusieurs personnages emblématiques dont je tairais les noms, pour vous laisser le plaisir de les découvrir. Souvent perçue comme une maladie, une hérésie, une honte, les mentalités n'ont guère évoluées pour certaines personnes du XXIème siècle, qui considèrent toujours l'homosexualité comme une différence inconcevable. Ainsi, ces parallèles entre l'ancienne époque et notre monde actuel prouve que de nombreuses évolutions sont encore à prévoir. J'ai beaucoup aimé ces petits messages qui poussent à la réflexion des lecteurs.

Enfin, mention spéciale à la maison d'édition, qui, comme pour le premier tome, a réalisé un remarquable travail de décoration de la tranche du livre : dès les rayonnages, il se démarque des autres par son originalité, bravo !

Un roman historique, sentimental, rempli d'aventures, à la hauteur du premier tome : un récit dynamique, une histoire particulièrement enrichissante, composée de héros attachants, qui nous entraînent dans leurs pérégrinations à travers le Japon moyenâgeux. J'ai adoré : vivement la suite !
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          200
Tome 2 de la saga d'Ichiro, après la débâcle du théâtre Kabuki.
Accompagné de son ami Shin, le protagoniste va déterrer le sabre confié à son maître dans l'opus précédent et le remettre à son propriétaire.

Encore une fois, Camille Monceaux nous plonge dans un Japon de l'ère Edo superbement restitué avec ses personnages bien campés et ses lieux fourmillants de détails.
J'ai dévoré le livre en quelques heures, entraînée par une intrigue pleine de rebondissements mais qui sait ménager des moments de calme pleine de poésie.

L'auteure se débrouille très bien pour planter ses décors et pour caractériser la psychologie de ses personnages. Elle est, par contre, moins à l'aise pour les descriptions de combats; un peu dommage pour un roman de samouraïs...
J'ai beaucoup aimé Seiren, nouvellement arrivée dans la série. Elle est incroyablement résiliente et forte.
L'aura de protagoniste d'Ichiro pâlit un peu à côté d'elle, surtout que je n'ai pas apprécié certaines de ses décisions. Néanmoins, le fait qu'il ne soit pas un guerrier tout puissant mais compose avec le handicap qu'il a depuis le dernier tome me l'a rendu plus réel et plus attachant.
Le dernier chapitre semble annoncer un changement de point de vue et le retour sur certains éléments passés.

Vivement le tome suivant!

A partir de 13-14 ans

Commenter  J’apprécie          40
Camille Monceaux revient en force avec son deuxième tome « le sabre des Sanada », suite du sensationnel « le masque de Nô ». J'emploie le terme « sensationnel » à juste titre, car ce sont bien des sensations que suscite l'autrice. A travers une plume poétique, saisissante, juste, épuré et sans gras, elle donne de la profondeur à chacun de ses personnages et nous plonge dans son univers. « Nous avancions contre le vent depuis si longtemps que mon visage semblait fait de glace. A présent, les ténèbres étaient profondes et ne s'éclaircissaient que pour faire passage aux bourrasques hurlantes et chargées de neige. La peau de mes joues me brûlait, des larmes de froid coulaient de mes yeux. le hurlement de la tempête recouvrait tout. » On frissonne, claque des dents. On suffoque.

Cette épopée dans un Japon féodal rappelle inévitablement le clan des Otori de Lian Hearn. Mais la maîtrise de son style en fait une oeuvre unique, à part. On entre dans un conte de samouraïs où modernité et tradition se côtoient. Un conte où égalité entre hommes et femmes, écologie et végétarisme rencontrent la spiritualité monastique et le code d'honneur des guerriers.

Alors, s'il est vrai que j'ai été moins happée par ce deuxième tome, je vous mentirai en disant que l'autrice ne maintient pas la barre très haute. Elle confirme à nouveau son talent pour raconter des histoires. La relève est là, je m'en réjouis.
Commenter  J’apprécie          40
L'écriture de Camille Monceaux est toujours aussi poétique et entraînante, une plume qui nous transporte au coeur d'un environnement épique digne des plus belles histoires de samouraïs (ou presque).

Ichiro, devenu Tomo dans le 1er tome, suit son chemin, sa quête de la voie du sabre comme feu son maître Tenzen lui a enseigné, bien que ces quatre années à Edo l'aient quelque peu engourdi. Les drames qu'il fuit avec son ami Shin vont le mener tout droit au coeur d'une grande ville, berceau de la révolte contre le shogun. Une ville pleine de promesses, de changements mais aussi de dangers. Et j'ai envie de dire "enfin"!

J'ai énormément apprécié le premier tome mais je m'attendais à davantage de batailles, c'est donc avec plaisir que je retrouve dans le Sabre des Sanada un Ichiro plus combattant, plus vindicatif. le décor se plante doucement mais sûrement au premier tiers du roman, préférant rendre le lecteur spectateur du combat intérieur que se livre le héros et de l'amitié qui se renforce entre lui et Shin. Une amitié sans apprêté, douce, sincère, une véritable bulle de bienveillance.

Le fil d'Ariane de l'histoire se déroule sans accroc, emprunt d'une fluidité addictive et de sentiments délicats mais non moins épiques.

Mes moments favoris sont évidement ceux où Ichiro s'élève enfin au rang de guerrier samouraï, des moments où on peut enfin s'imaginer les combats qu'il mène avec toute sa témérité et sa loyauté.

Malgré un revirement de situation dans les derniers chapitres qui m'a quelque peu décontenancée voire déçue, j'ai trouvé que ce deuxième tome était plus dynamique, plus sentimental aussi. le héros traverse des émotions plus sombres, soutient des révélations sur sa vie plus bouleversantes, le rendant moins candide que dans le premier volume. Une facette intéressante qui montre également la maturité qui le gagne et le temps qui file droit vers la vérité.
Commenter  J’apprécie          30
Un deuxième tome qui se veut plus violent et plus sombre que le premier, mais que j'ai dévoré encore plus rapidement. Finies l'innocence et l'allégresse de l'enfance, Ichiro doit désormais s'endurcir pour affronter les épreuves à venir.
Ce tome apporte son lot de nouveaux personnages attachants, et a presque des airs de found family. Tandis que notre héros doit surmonter sa blessure et ses traumas pour ne pas perdre la main avec son sabre, la menace d'une guerre plane, et le temps lui est compté. On aimerait que chaque instant dure éternellement, mais on sait que cette paix n'est qu'éphémère.
On aborde également ici des thèmes un peu plus sérieux (discrimination des femmes samouraïs, lutte des classes, émissaires occidentaux envoyés pour convertir les japonais au christianisme...) dans le Japon du 17ème siècle, et l'autrice sait le faire avec brio.
J'ai hâte de m'attaquer au dernier tome de cette trilogie !
Commenter  J’apprécie          30
La couverture est belle. Les tranches sont belles.
L'histoire se situe au Japon du XVIIieme. Il y a des samurai et des ronins badass. Il y a même des gens célèbres (pour l'époque, promis, y a pas Trump). Tout le japon féodal est minutieusement et fidèlement retranscrit.
Les personnages sont attachants.
Il arrive plein de trucs aux personnages, des trucs biens et des trucs pas biens.
L'écriture est fluide et tellement agréable à lire.
On en ressort plein d'émotions. On rit, on pleure, on s'inquiète, on crie, puis on doit attendre le Tome 3.
A écouter avec la BO The Last Samurai.
PS: classé comme roman Jeunesse, vu le niveau d'écriture et ce qu'il s'y passe, ça passe tout autant crème pour des adultes.
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre n'était pas du tout, mais pas du tout prévu. Toujours dans l'attente de la livraison du tome 2 de la trilogie de Licanius (mais c'est bon, je l'ai eu ce matin !), j'étais à la librairie indépendante (La baignoire d'Archimède si vous venez sur Brive) , quand une jeune fille cherchait une nouvelle lecture. La libraire lui a conseillé Alma et Les chroniques de l'érable et du cerisier ; je voulais Alma mais la jeune fille est partie avec donc j'ai pris l'autre.

Voilà vous savez comment ce bouquin est arrivé dans mes mains.

J'étais vraiment dubitative aux premiers abords : l'idée d'écrire sur une autre culture me fait toujours peur (les clichés, les inexactitudes etc....) Mais je me suis lancée ET :

Je comprends la réussite de ce livre, c'est un joli ouvrage aussi bien physiquement que dans le contenu.

Il y a beaucoup de poésie, de douceur et de volonté d'être au plus proche de la réalité du Japon médiéval, on sent le travail de recherches. Cela peut plaire aux fans du Japon ou aux fans d'histoire.

Toutefois, (et oui), je n'ai pas entièrement adhéré à cette histoire. Déjà l'écriture, oui c'est très joli, probablement l'un des livres jeunesses le mieux écrit, MAIS il y a beaucoup de longueurs, de lourdeurs et de répétitions. Alors la longueur s'explique par la volonté de suivre les traces des écrivains japonais, mais on sent que ce n'est pas écrit par une japonaise, et c'est dommage. Parfois c'est trop exagéré, il y a des répétitions, des mots trop recherchés qui cassent les phrases.

Pour l'histoire, le tempo lent est très japonais, mais une fois encore là c'est de la littérature jeunesse et je trouve que ce n'est pas adapté, surtout que certains passages sont vraiment trop longs et d'autres trop rapides.

Les péripéties sont vraiment prévisibles, les rebondissements aussi, rien ne m'a vraiment surpris (j'avais des soupçons pour l'actrice ne Nö -oui je ne retiens pas les prénoms ni occidentaux ni asiatiques).

Donc une lecture agréable, mais qui laisse sur sa faim, qui peut lasser à des moments. Par contre je tiens à souligner avoir pleuré à un passage et ça c'était top.

A voir la suite.
Commenter  J’apprécie          21
Après avoir lu le tome 1 en décembre, je viens de finir le tome 2. Autant le 1er tome m'avait déçu, autant j'ai aimé le tome 2.

Dans ce tome, nous retrouvons Ichirô et son ami Shin en fuite de la ville d'Edo où Ichirô n'a qu'une envie se venger de la mort de la fille qu'il aime Hiinahime. Pour cela, les 2 amis vont revenir sur les traces de l'enfance d'Ichirô et vont rencontrer une ninja Seiren. notre groupe va bien sûr être malmené, devoir se cacher, mais aussi se former à l'art des samouraïs. En effet, Ichirô a la chance d'être formé à l'art des samouraïs à Osaka.

Nous retrouvons ici tout le Japon et le monde des samouraïs dans sa splendeur, rien n'est épargné à nos 3 personnages entre désillusion, combat de sabre, recherche de la véritable identité d'Ichirô, secrets de famille, vengeance de son maître tué dans le 1er tome ... Ce tome est riche en rebondissement et je l'ai largement préféré au tome 2.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Il était plus que temps pour moi de continuer cette saga dont j'avais adoré le premier tome. Cette suite nous emporte à Osaka pour la suite des aventures d'Ichirô et l'ambiance est pour le moins différente.


J'avais adoré l'atmosphère du premier tome et les péripéties d'Ichirô. On avait oscillé entre une enfance dans les montagnes à une adolescence tumultueuse dans les rues de la capitale. Je m'étais vraiment sentie immergée. Ici, rien à voir car Ichirô est déprimé et en fuite avec son meilleur ami Shin. Puis vient ensuite l'ambiance guerrière à Osaka avec l'entraînement et la guerre. J'ai donc un peu moins accroché à ce tome, l'ambiance n'est plus la même. Cependant, c'est une bonne suite et logique vu les événements du tome 1.


Côté personnages, j'aime toujours autant Shin et Ichirô. J'adore les suivre et, comme eux, je me suis fortement méfiée de ce nouveau personnage qui les a rejoint et me suis aussi agacée à leur côté. On rencontre également une belle flopée de nouveaux dans ce deuxième tome et je me suis attachée à certains… Sauf que en temps de guerre, il ne faut pas s'attacher donc j'avoue avoir versé quelques larmes à la fin.


Un autre point que j'adore dans cette saga, c'est clairement l'histoire du Japon. J'ai suivi une formation en japonais et donc étudié son histoire mais on ne peut jamais tout voir. J'étais donc ravie d'en apprendre plus sur la caste des samouraïs, qui est d'ailleurs souvent idéalisée, et de leurs pratiques. Notamment le shudô, la pratique de l'homosexualité dans cette caste. C'était très bien vu chez les samuraï, car faire l'amour à une femme était vu comme féminisant, sauf que le shudô a plus tard été pénalisé avec l'occidentalisation… Vu comment l'homosexualité masculine peut être perçue aujourd'hui au Japon, je trouve ça très intéressant d'apprendre que ces guerriers la voyait d'un très bon oeil. Par contre, qu'en est-il pour les femmes ? Il y a bien un personnage lesbien dans l'histoire mais peu de contexte. Les recherches continuent…


Bref, on est vraiment sur une saga que je conseille à tous les amoureux du Japon sous toutes ses formes. C'est une belle saga et je suis très curieuse de découvrir le tome 3 avec un nouveau point de vue.

Commenter  J’apprécie          10
Retrouvez la chronique sur mon compte Instagram @lapageinattendue :)

J'ai retrouvé dans ce second tome des Chroniques de l'Erable et du Cerisier tous les éléments qui m'avaient fait tomber sous le charme du premier. La plume, le récit, le contexte culturelle et historique; si l'objet-livre en lui-même est d'une grande beauté, son contenu l'est tout autant !
La suite des aventures d'Ichirô est bien plus prenante ! Il y a toujours cet aspect contemplatif si agréable propre à la saga, mais les quelques longueurs se font beaucoup moins ressentir. Notre jeune héros prend son destin en main, il n'est plus spectateur mais devient le véritable acteur de son histoire. Cette évolution est un peu rapide, mais ce n'est pas si dérangeant. Si ce nouveau tome est moins intense en émotions que le précédent, l'intrigue s'étoffe et s'enrichie.
Le récit est d'un réalisme saisissant. Je ne suis absolument pas spécialiste du Japon, mais tout paraît véridique et cohérent : les fastes et la pauvreté, les statuts sociaux, l'organisation hiérarchique, les petits détails du quotidien... C'est à se demander si l'autrice n'a pas vécu à cette époque car c'est une véritable plongée au coeur de l'ère d'Edo ! D'ailleurs, la découverte de la citadelle d'Osaka est certainement ce qui m'a le plus intéressée. Vivre au sein de cette. ruche de samouraïs qui tous gravitent autour de leur seigneur, assister à leurs entraînements, être témoin de leur courage et de leur violence; quel dépaysement !
Quant aux nouveaux personnages, je les ai trouvés presque plus intrigants qu'Ichirô. Shen est toujours aussi attachant, mais ce sont surtout Serine, Yukitada et Kama qui restent en mémoire. Des personnalités complexes et mystérieuses qui pimentent la vie de notre apprenti samouraï. Ichirô, même si je suis toujours attachée à lui, m'a fait grincer des dents plus d'une fois, surtout à la fin du récit où l'une des ses décisions m'a vraiment énervée.
Mais le roman ne serait rien sans le style délicat et poétique de Camille Monceaux. Chacune de ses phrases est d'une intensité et d'une beauté troublantes. Je pense pouvoir affirmer qu'il s'agit de l'une des plus belles plumes de littérature jeunesse française que j'ai pu avoir déplaisir de lire ces dernières années !
La suite des Chroniques de l'Erable et du Cerisier répond à toutes les promesses du premier tome, et en offre encore d'autres ! Il me tarde de tenir le troisième livre entre mes mains pour retrouver Ichirô dans sa quête !
Lien : https://www.instagram.com/la..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (527) Voir plus



Quiz Voir plus

Les chroniques de l'érable et du cerisier [attention divulgâchis]

Quel est le prénom du personnage principal ?

Oba
Ichirô
Daichi

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Les chroniques de l'érable et du cerisier, tome 1 : Le masque de No de Camille MonceauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}