Citations sur Les enquêtes du commissaire Léon, tome 6 : Le fantôme de Fel.. (22)
La plupart des assassins tuent parce qu’ils ne connaissent pas leur victime. Qu’elle n’a pour eux aucune âme. Ce n’est qu’un moyen d’assouvir leurs bas instincts ou leur folie meurtrière.
Le monde est un rêve d’où aucune fuite n’est possible.
Gelsomina n’avait existé que dans l’imagination de Fellini. Et Léon était en train de tomber amoureux d’un fantôme. En fait, une histoire d’amour comme les autres, pensa le commissaire. Au départ, on aime toujours une image, un fantasme et puis la réalité apparaît, souvent en deçà, parfois aussi forte. Jamais au-delà.
Les clowns aiment la nuit, car leur sourire se fond dans les étoiles et on oublie leur tristesse.
La solitude appartient à celui qui parle, pas à celui qui sait se taire.
La bouche est le berceau des ancolies, ces petites fleurs mauves qui empoisonnent ceux qui les mangent.
La langue est la porte de l’enfer. Les mots naissent au bout de la fourche du diable. Bonbons mielleux fourrés aux épines. On ne les suce jamais assez avant de les recracher.
Certaines femmes sont si perverses qu’elles amènent la souris dans la gueule du boa, juste pour voir s’il va l’avaler ou la cracher.
L’amour fait souvent raconter bien des mensonges…
Des femmes de tous âges, pas spécialement jolies, prises au hasard, je crois. Des mouches qui se sont fait piéger dans une toile d’araignée sanglante.