Citations sur Les chroniques de MacKayla Lane, tome 1 : Fièvre noire (85)
On voudrait que tout soit noir ou blanc, croire au bien et au mal, avoir affaire à des héros entièrement positifs ou à des méchants franchement crapuleux, mais la vie n'est pas aussi simple. Les gentils sont capables des pires horreurs, et les affreux peuvent parfois vous surprendre.
Celui qui venait de parler s'exprimait avec un accent que je n'aurais su définir, et son intonation détonait un homme cultivé. Je pivotai sur moi-même pour me présenter, mais les mots restèrent coincés dans ma gorge. Pas étonnant que Fiona ait paru si troublée à sa vue ! De l'homme qui me faisait face semblait émaner un charme magnétique. Il me fallut quelques instants pour me ressaisir et lui tendre la main.
Il s'absorba dans un long silence et continua d appliquer la seconde couche de vernis avec un soin méticuleux Il était plus doué que bien des esthéticiennes que j'avais connues. Un véritable perfectionniste !
Un sourire éclaira son visage. Apparemment, il était très satisfait de sa nouvelle arme secrète - moi. Une vision alarmante se dessina alors dans mon esprit : Barrons me promenant de maison en maison en me disant :
« Cherche ! » comme à un chien de chasse. Plus je le fréquentais, plus je l'en croyais capable...
J'ai toujours aimé les livres, bien plus que les films. Les réalisateurs vous montrent exactement ce qu'ils veulent vous faire voir, tandis que les écrivains se contentent de vous donner des indications: à vous d'imaginer le casting et les décors à votre convenance. En général, je suis affreusement déçue par les adaptations de romans au cinéma. Prenons, au hasard, la série des Harry Potter. Vous la voyez ainsi, vous, Fleur Delacour ?
Dire qu'il était beau serait inexacte.Il rayonnait d'une virilité hors du commun.Tout en lui vibrait de sensualité:ses yeux ou brillait la promesse d'étreinte audacieuses,sa bouche pleine faite pour les baisers les plus brulants,son attitude fière et provocante ....
Il devait avoir une trentaine d'années et mesurait environ un mètre quatre-vingt-dix.Sa chevelure était sombre et lustrée,sa peau dorée,ses yeux d'un noir éclatant,et son visage aux trait purs et au modelé parfait aurait inspiré bien des peintres.
Je la vis alors lever les yeux et regarder derrière moi.
Une expression de soulagement se peignit sur ses traits tandis qu'elle s'exclamait :
-Jéricho !
-Jéricho ? répétai-je sans comprendre.La ville de la Bible ?
-Jéricho Barrons,répondit une voix masculine derrière moi.A qui ai-je l'honneur ?
Celui qui venait de parler s'exprimait avec un accent que je n'aurais su définir,et son intonation dénotait un homme cultivé.Je pivotais sur moi-même pour ma présenter,mais les mots restèrent coincés dans ma gorge. Pas étonnant que Fiona ait paru si troublée a sa vue !
De l'homme qui me faisait face semblait émaner un charme magnétique.Il me fallut quelques instants pou me ressaisir et lui tendre la main
La situation est dramatique. Ce n’est plus une question de vie ou de mort, mais de quelque chose de pire que la mort.
- Vous avez loué les services d'un chauffeur rétribué à la course pour vous conduire de mon établissement jusqu'ici?
Je retins un éclat de rire. Quel langage ampoulé!
- Chez moi, on appelle ça un taxi et une boutique.
- Chez moi, on appelle cela avoir une éducation, mademoiselle Lane. Vous en avez donc si peu?