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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'aime lire plusieurs livres à la suite d'un auteur. Peu de temps après avoir lu "Les vies extraordinaires d'Eugène", le hasard de mes choix de bibliothèque m'a porté vers Daffodil Silver. Les premières pages m'ont moins saisie que le précédent livre. A un moment, j'ai même hésité à rapporter ce gros livre. Il est vrai que le commentaire d'un lecteur disant "Récit morbide et foutraque (parcouru en diagonale)" m'incitait guère à poursuivre ce roman où j'avais du mal à plonger et puis... le talent d'Isabelle Monnin a opéré. Comment? Je ne sais pas...

Il est vrai que l'histoire n'est pas des plus banales. Daffodil (qui signifie Jonquille en anglais) Silver est issue d'une famille où dans la lignée maternelle les filles portent des noms de fleurs et les garçons des prénoms d'arbres. Son père a quitté l'Amérique pour échapper à la peine de ses parents juifs polonais diamantaires de profession mais vivant chichement vivant modestement à Brooklyn. le nom de l'héroïne est donc un compromis pour honorer une mémoire familiale tout en faisant un pas de côté. C'est à cette tâche et cette quête qu'elle s'attachera lors des cinq rendez-vous successifs chez le notaire pour régler la succession de ses parents.

Elle veut laisser au vestiaire ce qui l'encombre: des décès successifs sur plusieurs générations, des pertes inconsolables, des chagrins tus mais pourtant agis. Daffodil transforme ce moment légal, administratif en un moment symbolique. Elle, qui a dû vivre et grandir au côté d'une mère folle de désespoir suite au décès de sa tante et d'un père qui s'est arrangé pour échapper à sa propre histoire, choisit la vie enfin sa vie...

Pierre-Antoine, ce notaire taiseux au début, acccueille le récit de la vie à la fois fantasque, tragique et glorieuse de sa famille.

Alors oui, cela peut paraître morbide pour celui ou celle qui n'a pas été confronté à la perte d'un être cher, à la lutte perdue d'avance contre l'oubli ou bien qui la refuse pour s'économiser la tristesse. Daffodil nous fait ressentir ce que les hommes font avec leurs possibilités, leurs fragilités, leurs tâtonnements et leurs trébuchements pour faire tenir ensemble ce qui ne le peut pas.

Alors également, cela peut paraître foutraque car elle fait sans cesse des allers-retours entre le passé et le présent lorsqu'elle se raconte, explique ce qui ne peut l'être d'une manière rationnelle. Mais c'est bien justement ce que j'ai aimé, ses achoppements pour tenter de trouver sa vérité à elle en mêlant tout un ensemble de souvenirs, de chagrins enfouis et tus, de ressentis. Cela ressemble à une psychothérapie avec ses aléas et pourtant cela s'en distance nettement car cela permet à Pierre-Antoine, le notaire, de parler et partager avec Daffodil la perte de son frère aîné et ses retentissements dans sa famille.

L'histoire lourde de Daffodil est l'occasion d'un partage entre deux êtres que rien ne lie si ce n'est un acte légal. Ces jeunes adultes déjà bien engagés dans la vie, Daffodil et Pierre-Antoine, que certains qualifieraient de "rangés des voitures" parce qu'ils possèdent une situation témoignent chacun à leur façon que c'est important pour vivre mais pas au point de pouvoir vivre sa vie. La vérité est ailleurs, on essaye de l'approcher, des fois on la touche mais elle se dérobe... toujours. Rien n'est fixé une fois pour toutes.

Daffodil Silver est un livre qui montre que la perte peut être féconde pour s'inventer "une famille neuve", résister à ce que les hommes attribuent à la malédiction à défaut de pouvoir trouver un sens à tant de chagrin et aimer les autres sans mièvrerie.

A mettre dans toutes les mains des vivants pour ne pas se laisser enfermer dans celles des morts, aussi précieux soient-ils...
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Daffodil Silver vient d'enterrer ses parents et est maintenant dépositaire d'une pesante histoire familiale, celle de sa tante Rosa. Un fardeau que sa mère, Lilas, a choisi de porter toute sa vie et dont le sort réside maintenant entre les mains de Daffodil. Va-t-elle à son tour opter pour l'effacement et marcher dans les pas de Lilas ou, au contraire, choisir de mettre un terme à cette religion maternelle et décider de vivre ?

Née dans une famille où il est de tradition de donner des noms de fleurs aux petites filles et d'arbres aux petits garçons, Rosa est un personnage lumineux, expansif. Sa vie brève a marqué tous ceux qui l'ont côtoyée et qui la pleurent désormais. Au premier plan, sa soeur Lilas qui, face au décès de sa cadette, ne peut envisager sa vie en son absence et décide de lui consacrer son existence par delà la mort. Sa première idée est un livre retraçant sa trop courte vie, d'autres suivront...

Première touchée par les projets de sa mère et l'absence qui en découle, Daffodil entreprend de livrer au notaire chargé de régler la succession l'histoire de cette famille hors du commun. S'ouvrant sous forme de huis clos, au fil des rendez-vous entre Daffodil et Pierre-Antoine, son notaire, le récit élargit imperceptiblement son horizon tout au long de l'existence de Rosa, de sa naissance à son décès. Daffodil a pourtant à peine connu sa tante car la date de sa naissance et celle de la mort de Rosa coïncident quasiment.

Au coeur de cette saga familiale un peu exclusive, Isabelle Monnin met en scène quelques personnages remarquables. Au centre de la lumière : Rosa, la cadette des soeurs Faure ! Dès sa naissance, elle a occupé tout l'espace. Son arrivée a transformé la vie de Lilas qui, dès lors, n'a plus vu, vécu que par elle. Rosa est vivante, enjouée, rayonnante. Elle déborde d'idées, trouve des solutions aux problèmes les plus fous. Sa complicité avec Lilas est extraordinaire : les deux filles s'inventent des mondes, des histoires fantastiques, des voyages, ... Adultes, elles ne se quittent pas et partent étudier ensemble. A sa suite, Lilas est un personnage troublant : celle qui a vécu dans l'ombre de sa cadette, se réchauffant à sa lumière. Depuis toujours, elle a pensé mourir jeune car marquée par la "chiale", habitée d'un sombre pressentiment. Dévastée, elle choisit de vouer ses jours à l'absente, de s'assurer que morte, celle-ci reste bien vivante. Renonçant ainsi en quelque sorte aux vivants, se coupant du monde. Daffodil dira d'elle dans les petits poèmes qu'elle rédige, enfant : "mère agitée, vagues à l'âme." A ses côtés, Seymour, son mari, est le sauveteur américain, le parachutiste soucieux d'adoucir la douleur de Lilas, de la rendre acceptable à sa fille. Il cherche à ramener son épouse vers les vivants et protège sa petite jonquille de la tempête. Un beau personnage tout en espoir et en fantaisie. Quant à Daffodil, je choisis de ne rien pas en dire davantage, préférant comme l'auteur, lui laisser la parole. Dans les coulisses, d'autres personnages, tout aussi attachants, croisent la destinée de notre héroïne et viennent, à leur tour, enrichir le passé de Daffodil. A l'image de Pierre-Antoine, ce notaire qui prend de l'épaisseur au fil du récit et amène le lecteur à s'interroger...

Il est difficile de mettre le doigt sur le thème précis de cet ouvrage, tant il semble vaste et permet une multitude de lectures : l'héritage familial, le deuil, la place qu'occupent les défunts, les choix de vie... Néanmoins, s'il est fortement marqué par la mort, ce roman est loin d'être pesant et rébarbatif. Je dirais plutôt qu'il est empreint d'émotions variées, qu'il procure autant de joie que de tristesse. Ainsi, en parallèle des événements qui rythment la vie de Rosa et ensuite son accession au rang d'icône, le récit prête aussi bien à rire qu'à pleurer. C'est, au final, la vie qui s'impose à travers ce roman et mène la danse : à chacun ensuite de la mener comme il l'entend.


Porté par l'écriture sensible et délicate d'Isabelle Monnin, ce roman excelle à rendre palpable l'histoire qu'il véhicule et à éveiller chez le lecteur des sentiments variés, au diapason des états d'âme de ses héros. Il constitue pour moi une excellente découverte et marque une belle entrée en matière dans cette rentrée littéraire 2013.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Le titre du troisième roman d'Isabelle Monnin est à l'image de son contenu : surprenant et romanesque.
"Daffodil Silver" évoquait pour moi quelque lieu inconnu, plutôt situé en Amérique du Nord, genre une ferme au Texas ou un canyon dans le Colorado. En fait, c'est le nom de la narratrice. Daffodil est son prénom (jonquille en anglais), donné par sa mère pour respecter une vieille tradition familiale où toutes les filles portent un nom de fleur ( et les garçons un nom d'arbre).
Nous rencontrons Daffodil, petite quarantaine, dans un bureau que l'on devine sombre et poussiéreux. Elle est face à un notaire pour régler la succession de ses parents. Et c'est à lui, dans le secret bien calfeutré de son étude, qu'elle va conter son histoire et surtout celle de sa famille et de quelques amis.
Enfant unique, elle vivra aux côtés d'un couple assez singulier. Son père, fils d'un diamantaire américain, épaule sans sourciller son épouse Lilas, obnubilée jusqu'à la folie par le décès prématuré de sa soeur Rosa à 26 ans. Cette mère consacrera sa vie à essayer de faire vivre, revivre artistiquement, cette soeur, moitié que la mort lui a arraché et dont elle n'arrivera jamais à faire le deuil.
Evidemment le pitch laisse présager une énième plongée dans un pathos larmoyant autour de la disparition d'un être cher et de l'absence comme il en existe des mètres sur les rayonnages des librairies.
En fait, deuxième surprise, pas du tout ! Ou pas que... loin de là. Sans jamais oublier que nous sommes dans un roman, en donnant constamment une épaisseur à ses personnages au travers d'anecdotes, de scènes farfelues, tendres ou émouvantes, le livre avance doucement, sûrement. Isabelle Monnin brode avec un talent inouï, une histoire où deuil et enfance se mélangent comme les fils inséparables d'une vie peu banale, extraordinaire et douloureuse. Si le fantôme de la morte rôde inlassablement au-dessus de Daffodil, elle restera une enfant sensible, ouverte à toute sorte de sensations.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Une des très bonnes surprises de cette rentrée littéraire ! Je ne connaissais pas l'auteur et j'avoue que je n'étais pas très emballée ni par le titre, ni par la 4° de couv mais mon libraire a su me convaincre. Dès la première page, j'ai été séduite par la richesse et la maîtrise du style qui tranchent dans une production contemporaine souvent un peu fade. La première moitié du livre est un vrai régal ! On prend un plaisir fou à suivre cette famille pour le moins fantaisiste. Je admettre que par la suite je me suis un peu lassée de ce flirt constant avec la folie, qui ne fait que se resserrer. J'ai trouvé des longueurs à la deuxième partie, très foisonnante et dont la construction semble plus brouillonne. Toutefois, ce texte demeure largement au-dessus du lot avec une histoire pour le moins originale et un style flamboyant.
Lien : http://madimado.com/2013/10/..
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Les notaires n'ont certainement pas l'habitude d'accorder cinq rendez-vous en cinq jours à une héritière qui vient régler la succession de sa mère. Encore moins d'écouter des heures durant l'héritière en question déverser des tombereaux de souvenirs, réveiller des émotions pas encore apaisées, poser des questions qui ne s'adressent qu'à elle-même.

Il faut dire qu'il s'agit ici d'une héritière pas tout à fait comme les autres : fille de Lilas, petite-fille de Marguerite, héritière d'une lignée de filles-fleurs ou de garçons-arbres pour la branche maternelle, les Faure. Et de richissimes joailliers polonais émigrés aux USA pour fuir les nazis et les antisémites polonais, les Silberstein devenus Silver, côté papa.

Rude hérédité : des enfants sacrifiés côté juif depuis la nuit des temps, des enfants qui meurent à raison d'une fille par génération côté fleurs. de quoi refuser de mettre une fille au monde...Car Daffodil (jonquille, en français), découvre après la mort de sa tante Rosa, l'alter ego de sa propre mère Lilas, que Marguerite, sa grand-mère, a été amputée de sa jumelle à la naissance. Et remontant le temps, on découvre cette sorte de malédiction qui s'acharne sur les filles au nom de fleurs.

Dans le bureau du notaire, devenu psy malgré lui, Daffodil réécrit son histoire, essaie de l'ordonner, tente désespérément de comprendre la douleur de sa mère, devenue « soeurpheline » à la mort de Rosa. Au point de ne plus vouloir entendre parler de sa petite Daffo. Au point, un jour, de tenter de se pendre. Dévastée par le « secret » que sa soeur ne lui a jamais révélé mais que tous les amis du couple connaissent. Sentiment de trahison, d'abandon renforcé par la découverte, incompréhension, fin du monde, fin de tout : ces deux-là avaient une relation si forte qu'elle effaçait le monde.

Pour tenter de cicatriser la douleur et combler le vide, Lilas entreprend d'écrire la vie de Rosa, dans tous ses détails, au point qu'il faille exactement 26 ans, 97 jours, 16 heures et 30 minutes pour lire le tout : la durée exacte de la vie fauchée de Rosa. Mais cela ne suffit pas à faire revivre la morte. Alors on crée un « prix » Rosa, dans une fondation « Rosa » qui suscitent des oeuvres artistiques dédiées à l'esprit-Rosa. Puis un centre de recherche médicale Rosa, pourquoi pas une langue Rosa ? La folie du désespoir n'est pas loin...et Lilas oublie de vivre, oublie sea petite Daffodil, tout à sa passion morbide. Impressionnant, inquiétant, navrant.

Et Daffodil, toute consciente de l'immense douleur de sa mère qu'elle soit, doit elle faire le deuil du lien charnel qui unit une fille à sa mère, du lien générationnel indispensable, celui qui fait qu'on veut encore et encore poser des questions à celle qui détient une partie de notre histoire, la dernière à pouvoir nous raconter notre enfance, celle qui, disparue, nous laisse en première ligne dans la ligne de mire de la mort.


Un beau livre, grave et douloureux sur la mort, le deuil impossible, le souvenir, vrai ou frelaté. Un travail de reconstruction de la mémoire, la recherche d'une vérité, la recherche de l'acceptation et un chemin vers l'apaisement.
Ne pas oublier la recommandation ultime du grand-père de Daffodil : On n'a qu'une vie, il faut la vivre.
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Daffodil Silver est issue d'une famille où les filles portent des noms de fleurs, les garçons des noms d'arbres. Et où on se demande si une certaine malédiction ne veut pas qu'un bonheur se paie par un malheur, une vie par une mort.

Lilas et Rosa, sa mère et sa tante s'aiment d'un amour sororal étourdissant, et se promettent de ne jamais se séparer. Rosa meut brutalement à 26 ans, deux semaines après la naissance de Daffodil. Jusqu'à sa propre mort, Lilas va se vouer sans relâche à faire revivre chaque instant de la vie de sa soeur aimée. Jusqu'à se laisser envahir d'idées folles t de créations innovantes, jusqu'à perdre le sens de son but au détriment des moyens qui ne font que désincarner Rosa… Car comment connaître à fond l'autre qu'on aime, comment honorer dignement, comment accepter les zones d'ombres et les secrets ? Comment donner un sens à la vie et à la mort ?

Daffodil va grandir comme elle peut dans ce monde des vivants envahi par le souvenir d'une morte, soutenue par son tendre père, Américain désinvolte, fils d'émigrés juifs polonais, qui comprend donc bien le sens d'une mort obsédante.

C'est un livre très frais tout en étant d'une tristesse envoûtante. Car il y a une réelle fantaisie dans l'obsession déchirée du deuil de Lilas, que nous rapportent l'oeil critique et tendre de Daffodil, à travers la prose inventive et généreuse d'Isabelle Monnin. Celle-ci ne fait que confirmer sa bonne place au sein de mon petit panthéon littéraire personnel.
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Isabelle Monnin m'avait bouleversée avec Les Vies extraordinaires d'Eugène, qui est sorti en format poche il y a peu (mais que je ne recommanderais pas forcément aux futures ou toutes nouvelles mamans...)...
Elle a cette façon sensible de mettre des mots sur des émotions, de dessiner des moments, que l'on ne saurait décrire, ou certainement pas aussi bien qu'elle. Et lorsqu'on les lit sous sa plume, ça bourdonne dans votre tête.
La suite:
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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Le titre du troisième roman d'Isabelle Monnin est à l'image de son contenu : surprenant et romanesque.
"Daffodil Silver" évoquait pour moi quelque lieu inconnu, plutôt situé en Amérique du Nord, genre une ferme au Texas ou un canyon dans le Colorado. En fait, c'est le nom de la narratrice. Daffodil est son prénom (jonquille en anglais), donné par sa mère pour respecter une vieille tradition familiale où toutes les filles portent un nom de fleur ( et les garçons un nom d'arbre).
Nous rencontrons Daffodil, petite quarantaine, dans un bureau que l'on devine sombre et poussiéreux. Elle est face à un notaire pour régler la succession de ses parents. Et c'est à lui, dans le secret bien calfeutré de son étude, qu'elle va conter son histoire et surtout celle de sa famille et de quelques amis.
Enfant unique, elle vivra aux côtés d'un couple assez singulier. Son père, fils d'un diamantaire américain, épaule sans sourciller son épouse Lilas, obnubilée jusqu'à la folie par le décès prématuré de sa soeur Rosa à 26 ans. Cette mère consacrera sa vie à essayer de faire vivre, revivre artistiquement, cette soeur, moitié que la mort lui a arraché et dont elle n'arrivera jamais à faire le deuil.
Evidemment le pitch laisse présager une énième plongée dans un pathos larmoyant autour de la disparition d'un être cher et de l'absence comme il en existe des mètres sur les rayonnages des librairies.
En fait, deuxième surprise, pas du tout ! Ou pas que... loin de là. Sans jamais oublier que nous sommes dans un roman, en donnant constamment une épaisseur à ses personnages au travers d'anecdotes, de scènes farfelues, tendres ou émouvantes, le livre avance doucement, sûrement. Isabelle Monnin brode avec un talent inouï, une histoire où deuil et enfance se mélangent comme les fils inséparables d'une vie peu banale, extraordinaire et douloureuse. Si le fantôme de la morte rôde inlassablement au-dessus de Daffodil, elle restera une enfant sensible, ouverte à toute sorte de sensations.
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