Les âmes fragmentées

Un très bon roman. le texte de présentation m'a donné envie, je n'ai pas trop cherché à en savoir plus, je l'ai acheté. Quelle bonne décision!
C'est bien écrit, avec des personnages bien construits. le suspens sur "ce qu'il s'est passé" nous tient en haleine.
Mais c'est surtout le monde tel qu'il est devenu que j'ai apprécié... Il est présenté en toile de fond, il ne parasite pas l'histoire, et il est plausible (peut-être un peut trop à mon goût)!
Bref. Un bon moment de lecture.

Si vous cherchez un livre déroutant, touchant, qui vous emportera tout en vous faisant réfléchir, je suis sûre que Les âmes fragmentées pourra vous plaire !
Nous faisons un bond dans le futur, pour rejoindre un monde où les films de cinéma sont interdits, mais où l'extraction de mémoire à visée documentaire est autorisée.
Veronica, elle, en fait son métier. Elle est réalisatrice de filmémoires et manie en virtuose les souvenirs des autres malgré les contestations de plus en plus pressantes de ce procédé.
Pourtant, un jour, elle tombe sur un souvenir. Un de ses souvenirs. Dont elle ne se souvient pas.
Commence alors une enquête palpitante à la recherche de son passé... Et pour le lecteur, une réflexion non moins palpitante sur les empreintes des souvenirs sur chacun d'entre nous et leur importance dans notre identité.
Je vous conseille vivement cette lecture qui m'a bouleversée. Même si vous n'aimez pas la science-fiction, la thématique ici est tellement plus vaste qu'on accepte facilement le côté anticipation.

Dans un futur proche, Veronica est réalisatrice de filmémoires, c'est-à-dire qu'elle « efface la mémoire des gens et en fait des films », et vit avec Rémi, qui distribue ses films. Elle reçoit un jour une mémosphère, qui contient un souvenir dont elle a subi l'extraction, celui d'une scène d'amour avec Joachim Beckett, un scientifique accusé d'avoir extrait et exploité des souvenirs choquants de personnes vivantes, et qui se serait suicidé. Veronica va découvrir qu'elle a souhaité cette extraction pour éviter de souffrir de la perte d'un enfant qu'elle a eu avec Beckett ..
Lu car conseillé dans deux critiques littéraires…mais lu en diagonale pour les 50 dernières pages car je trouve que l'histoire tourne en rond, elle est parfois peu compréhensible et en même temps très attendue. La tin est sans intérêt. Très décevant

Dans un futur prospectif, Veronica, réalisatrice, extrait les souvenirs de défunts pour en faire des films. En dérushant les souvenirs d'un trafiquant de mémoires, elle découvre qu'elle a eu avec lui une relation amoureuse dont elle ne se souvient pas….
Veronica mène alors une enquête intime sur les traces de son passé.
Elle se découvre une psyché morcelée, faite de rushs de souvenirs qui ne lui appartiennent peut-être même pas… Pour retrouver son identité, elle doit se lancer dans une enquête pour recoller les morceaux, ce qui n'ira pas sans heurts et découvertes.
L'auteure distille les informations de ce monde conjecturé tout au long du roman, sans la lourdeur d'un prérequis prêté au lecteur. Une bonne idée de départ bien transformée et bien portée tout au long du récit donc, avec un véritable effort narratif. Pas donné à tout le monde.

Voilà de la SF publiée dans de la littérature blanche et pour cette raison abondamment relayée. Alors pourquoi les critiques mainstream méprisent ils la sf publiée en sf? pourquoi se plient ils a ce snobisme? là est le vrai mystère.

Très bon synopsis qui ne m'a malheureusement pas vraiment accroché.

Le thème et le monde futuriste abordé est une idée absolument géniale.
Utiliser la mémoire ! 🤩 quel futur intrigant et dérangeant !!
Oui mais voilà... pour moi impossible de rentrer dans cet univers. La narration à la première personne est intimiste mais alourdi sensiblement le récit.
Pour ma part, Véronica ne m'a pas touchée et j'ai trouvé sa recherche de mémoire très lente.

Pour résumer, un excellent synopsis mais pour moi une médiocre narration qui m'a fait dormir la plupart du temps!

“Les âmes fragmentées” est le premier roman de Charlotte Monsarrat. Voilà, un roman qui ne m'a pas laisser indifférente dès la lecture du résumé.

On se retrouve dans un futur proche du nôtre, la technologie a progressé et le réchauffement climatique est bien présent. L'héroïne, Veronica, a pour métier de créé des films à partir de la mémoire des individus mort. Cependant, tout bascule lorsqu'elle reçoit une sphère contenant des bribes de mémoire. Des souvenirs d'elle, qu'elle ne se rappelle pas avoir vécu. À partir de là, sa vie va basculer et Veronica devra faire face à ses propres démons pour connaître la vérité.

J'ai beaucoup aimé ce roman d'anticipation du début à la fin. On veut tellement connaître les réponses que le livre est impossible à lâcher. Un livre addictif avec un thème pas banal. J'ai énormément aimé son histoire très originale et ce futur où l'on pourrait se projeter. Une auteure à suivre obligatoirement.

« Les âmes fragmentées » est à la fois un roman dystopique, et une histoire terriblement tangible. Dans un monde très proche, les tournages cinématographiques sont devenus une industrie trop polluante et ont donc été interdits. Un homme, Joachim Beckett, invente un procédé qui permet de réaliser des films d'une tout autre manière : par extraction des souvenirs de personnes décédées. Ces personnes font don de leur mémoire. Une manière révolutionnaire de produire du contenu pour le septième art. « Plus personne ne s'intéressait à des histoires inventées, de toute façon. On voulait du vrai, des faits réels, des personnes normales. C'était un immense progrès que de pouvoir utiliser ces millions d'heures de mémoire stockées dans des cadavres qui n'en avaient plus l'utilité. » Veronica est l'une de ces réalisatrices et l'une de ses oeuvres a rencontré un immense succès. Comme pour tout progrès technologique, il est possible d'enfreindre les lois du système. Ainsi Beckett a été arrêté et condamné cinq ans plutôt avant le début de notre histoire. Pourquoi ? « Il prélevait la mémoire de personnes vivantes, ce qui est interdit par la loi sur la bioéthique. » Cela revient à dire qu'il rendait ces personnes amnésiques puisque leurs souvenirs ont été stockés dans des sphères appelées mémosphères. Il est toujours possible pour « ces patients » de revisualiser leurs souvenirs, mais vous imaginez bien que cela n'est pas sans conséquences.

L'héroïne du roman, Veronica, est confrontée à ce que l'on pourrait appeler le syndrome de la page blanche. Elle n'a plus d'inspiration, et ne sait plus quoi raconter dans son prochain film. En visionnant plusieurs données mémorielles, elle se reconnaît sur certaines images. Or, elle n'a absolument aucun souvenir de la scène qu'elle visionne. « J'ai beau chercher creuser dans ma mémoire racler les fonds de tiroir rien ne vient tout est noir il y a comme un trou. » Très perturbée, Veronica part en quête de son passé. Elle doit comprendre pourquoi sa mémoire semble morcelée, reconstituer certains pans de son existence pour tenter de lutter contre ce vide terrifiant qui l'habite parfois sans qu'elle comprenne pourquoi et affecte sa relation avec ses proches.

« Les âmes fragmentées » est le techno-thriller de cette enquête un peu singulière. Il ne s'agit pas ici de retrouver un meurtrier à proprement parlé, mais de se retrouver soi, recoudre cet immense patchwork psychologique dont certains morceaux manquent afin de visualiser l'ensemble : Veronica dans sa globalité. « Si je suis dans cet état parce que Beckett m'a extrait des souvenirs, j'ai l'espoir de renouer avec une autre Veronica, bientôt. Une fille plus légère. ». Les choses ne sont pas si simples que cela et Charlotte Monsarrat nous réserve bien des stupeurs au fil du récit, tant les révélations font sens, sont logiques sans qu'il nous soit possible de les deviner. le déroulement des événements s'enchaîne magistralement jusqu'à la toute fin, sans aucun faux pas. Elle tisse une immense toile dont le centre devient la solution, dévoile chaque indice avec parcimonie pour laisser au lecteur le temps nécessaire de se glisser dans la peau de Veronica, de ressentir ce qu'elle ressent, d'apercevoir ses manques et de toucher du doigt ses émotions.

Charlotte Monsarrat pose clairement une thématique centrale dans « Les âmes fragmentées » : que sommes-nous sans nos souvenirs ? Nous le constatons tristement chez des proches atteints de la maladie d'Alzheimer : celui qui souffre n'est pas forcément le malade, c'est d'abord l'entourage. En cas de sursaut du patient, le désespoir de ne pas se souvenir est énorme… Quels rôles jouent réellement la création des souvenirs dans la construction de notre essence humaine ? « J'aimerais savoir ce qui m'est arrivé. Je sens que c'est grave, que ça peut me faire du mal. Ce grand trou a aspiré tous les souvenirs positifs. J'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose. Ma vie s'est desséchée. Bientôt il n'y aura plus rien en moi qui vaille la peine de continuer. » Si les souvenirs façonnent la construction de soi, notre identité, qu'ils nous aident à évoluer en tirant les leçons du passé pour mieux anticiper l'avenir, comment prendre des décisions adéquates lorsque l'on est victime d'une amnésie sélective ? Enfin, l'écrivaine aborde également « les souvenirs encombrants », ceux dont on voudrait se débarrasser, mais qui font partie de la vie, les expériences douloureuses, les traumas, ces plaies indélébiles qui nous pourrissent la vie. L'oubli délibéré est-il un remède souverain dans certaines circonstances ? Enfin, se souvenir est-ce exister ?

« Les âmes fragmentées » est un techno-thriller psychologique qui brille par son originalité. Charlotte Monsarrat anticipe un futur qui se rapproche terriblement de notre présent. le lecteur n'a aucun mal à imaginer les avancées technologiques, les avantages et les conséquences sur notre mode de vie. Son personnage principal, Veronica, est émotionnellement très réussi. Nous sommes à la fois témoins de son intimité, et acteurs de sa quête comme si elle était la nôtre. Ce récit, très intimiste, d'une femme amputée de sa mémoire, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, plante dans l'esprit du lecteur de multiples questions auxquelles il essaie de répondre comme si cette amputation lui avait faite à lui. le langage fabriqué par l'écrivaine donne du réalisme au roman, c'est tout un monde qui déferle sous nos yeux. Enfin, la résolution de l'enquête, la façon dont le puzzle se reconstruit progressivement est menée de façon magistrale. Jusqu'à la dernière ligne, « Les âmes fragmentées » tient de la réussite totale. Magistral et brillant !
Lien : https://aude-bouquine.com/20..

Les premières lignes nous expédient dans un monde où la technologie a sérieusement progressé : la narratrice saisit à partir des billes virtuelles de souvenirs qu'il lui faudra trier pour repérer les souvenirs racines, qu'elle utilisera pour monter des « filmémoires ». Ce travail l'a passionnée, et la critique l'a encensée, mais à présent, une sorte d'ennui la gagne, et elle ne parvient pas à se satisfaire de ce qu'elle produit, malgré les encouragements de Rémi, sa compagne.
C'est alors que lui parvient un de ces mémosphères, adressée anonymement, et qu'elle découvre avec effroi. Elle se retrouve dans ces images qui retracent un épisode de la vie d'un homme jugé pour traffic de souvenir et décédé dans l'incendie de sa maison…

Malgré les injonctions de prudence de son entourage, ce qui l'inciterait d'ailleurs plutôt à poursuivre, elle se lance dans une enquête à haut risque pour sa santé mentale.

Passionnant premier roman, qui explore le thème de la mémoire et de sa fragilité, du rôle des traumatismes sur le travestissement de la vérité, de l'existence même d'une vérité.

Originalité du thème , brio des dialogues et puissance de l'intrigue, ce roman est de ceux qui laissent une trace profonde dans la mémoire ! Il s'offre le luxe de s'achever en thriller, ce qui renforce le côté addictif !

246 pages Anne Carrière 3 février 2023

Lien : https://kittylamouette.blogs..

J'ai adoré dès les premières pages Les âmes fragmentées.
Le thème est original et très vite, on est pris dans la quête de Véronica.
Dans un monde futur où il n'y a plus d'acteurs, elle est réalisatrice et conçoit des filmémoires avec les souvenirs de défunts capturés avec une nouvelle technologie.
Cette technique fait débat, plus encore depuis l'arrestation et le décès de son concepteur, Joachim Beckett, accusé d'avoir effacé la mémoire de nombreuses victimes ou témoins de violences.
Véronica est, quant à elle, en perte de vitesse dans son métier, n'a plus le feu sacré et se sent étrangement vide.
Sa compagne, Rémi, ne réussit pas à la faire sortir de cette torpeur.
Sa vie bascule pourtant le jour où elle reçoit une « mémo-sphère » qui va tout changer.
Elle découvre ainsi des souvenirs dans lesquels elle se voit en compagnie de Beckett.
L' histoire est bien écrite. L'auteur nous embarque très rapidement dans une série de révélations.
Le rythme est donc assez intense. Mon intérêt a quelque peu baissé lorsque j'ai commencé à entrevoir une suite possible mais très vite, on est à nouveau repris par le fil de l'histoire.
Les personnages, par contre, manquent un peu de profondeur, me semble-t-il.
En effet, ici, c'est l'histoire qui tient la vedette, même si Véronica est attachante.
C'est un roman que je recommande et je n'hésiterai pas à lire le prochain Monsarrat.
Concernant la capture des mémoires de défunts, le hasard a mis au même moment sur mon chemin un article paru sur un média.
Il est question des déclarations d'un informaticien de la Silicon Valley qui s'est spécialisé dans les intelligences artificielles.
Selon lui, il sera bientôt possible de transférer la conscience d'un être humain sur un ordinateur et, donc, continuer à interagir avec ce dernier après sa mort.
Le monde de Véronica est donc pour demain.