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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ça fait un moment que ce livre est dans mon pense bête. Tout simplement parce que j'aime lire des histoires dont l'héroïne porte mon prénom. Mais pour tout vous dire je crois que la quête principale c'était de trouver ce livre, rangé archaïquement en librairie. Il n'était ni dans les rayonnages sans thème, ni dans les english ou cosy mystery, ni dans les polars historiques (pourtant vu la période) ni même dans les romances (vu le titre). Non. Il attendait pepouze au rayon polar ésotérique... Et là ma fois à moins de considérer que la machine à écrire de Miss Sparks est Hantée par un mystérieux esprit mutique, ce rangement m'étonne encore.

Et donc le roman... Parsemé de citations des livres ou pièces ou spectacles prisés à l'époque (ça se passe après la deuxième guerre mondiale) on pourrait se croire dans un volume dédié aux amoureux de la lecture (façon société de la tarte d'epluchures de patates, roman que j'aime d'amour) (mais en fait non). Cependant la trame de l'enquête ne semble être que prétexte à une présentation de nos deux héroïnes, dont la fiche de personnage s'étoffe en cours d'aventure, avant de les réutiliser dans d'ulterieurs tomes. le tout est assez naïf et bon enfant, et absolument pas transcendant.
Cela étant, honneur à mon prénom, je ne bouderai pas la suite si l'autrice a envie de poursuivre sa série.
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Un roman léger et distrayant qui certes ne s'ancrera pas profondément dans ma mémoire mais en compagnie duquel j'ai néanmoins passé un bon moment.
Dans le Londres de l'immédiat après-guerre, les femmes doivent s'organiser pour reprendre leur vie en mains au milieu des ruines et des restrictions diverses.
Quelle bonne idée d'ouvrir une agence matrimoniale pour apporter le bonheur à ceux qui rêvent de trouver l'âme soeur. Iris, espionne au service secret de sa Majesté, récemment démobilisée et Gwendolyne aristocrate bouleversée par le chagrin à la suite de la mort au front de son époux bien-aimé, vont unir leurs talents en animant le Bureau du Mariage Ideal.
Manque de bol, l'une de leurs clientes se fait assassiner et bien sûr le prétendant qu'elles avaient choisi ne tarde pas à se retrouver en prison bien qu'il clame son innocence.
Nos deux héroïnes vont donc devoir faire preuve de perspicacité et de ruse pour tenter d'innocenter le jeune homme et de trouver bien sûr le véritable coupable.
L'ambiance est bon enfant et ce roman se place incontestablement dans la catégorie des cosy crime, ces histoires peu sanglantes, baignées de mystère à la sauce britannique, mettant en scène des personnages un peu stéréotypés mais néanmoins sympathiques. Rien à voir avec ces pages turners qu'il est impossible de lâcher tant on est pris par l'intrigue mais il est quelquefois agréable de se laisser porter par une histoire gentillette racontée avec une bonne dose d'humour.
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Mon avis : une lecture agréable sans plus. Il m'a manqué quelque chose pour vibrer avec les personnages ou bien être prise à contre pied par un retournement de situation.
La plume de l'autrice est vive et alerte. le Londres en ruine de l'après guerre est très bien rendu aussi bien à travers les descriptions que la mutation de la société. La guerre a laissé sur le carreau beaucoup de femmes seules qui cherchent à gagner leur vie. L'autrice explore différents milieux sociaux : les beaux quartiers où habite Gwendoline, l'East End où se mêle classe laborieuse et délinquance. Les personnages sont bien creusés, et les deux héroïnes sont attachantes. L'enquête tient la route avec son lot d'invraisemblances comme souvent dans le cosy mystery, mais elle manque de tension.
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Ne vous fiez pas à son titre, ce n'est pas un roman sentimental dont je vais vous parler. Mais un simple roman policier, un roman léger, un roman de femmes, de Londres, un roman d'après-guerre, d'émancipation. Et surtout un roman qui va ouvrir la voie à un cycle. Je ponctue habituellement toutes mes chroniques d'une photo de l'auteur-e du livre, dont je parle. En ce qui concerne Allison Montclair, ça a été mission impossible de trouver une photo de l'auteure alors même que le roman est hyper-médiatisé en Angleterre. Alors, j'ai fouiné dans la blogosphère anglaise, et il s'avère que sa véritable identité est inconnue du grand public, en tout cas jalousement gardée par celles et ceux qui sont dans la confidence. Passons au roman.

Iris et Gwendolyn, deux femmes au sortir de la guerre, sont à la tête de cette agence matrimoniale, quelques dizaines d'années avant meetic, tinder and co. L'une et l'autre sont tellement différentes que leur union, aussi professionnelle soit-elle, semble improbable. Et pourtant, elle fonctionne, et à merveille. Car d'un côté, il y a Gwendolyn, veuve, mère d'un garçon, sous tutelle de sa belle-famille après avoir plongé dans la dépression lors de la mort de son mari; de l'autre, Iris, qui n'a de doux que son prénom et dont on comprend rapidement qu'elle est un ancien agent secret, à la retraite. Indépendante, énergique, dérangeante puisqu'elle est une femme au sein d'une société encore profondément soumise aux dictats masculins. C'est un roman dont les grandes lignes sont écrites par les deux jeunes femmes, du début à la fin, l'homme étant relégué au rang de second rôle.

La seconde guerre mondiale a tout dévasté, le blitz a atomisé aussi bien les hommes que les immeubles, et voilà Iris et Gwen, deux femmes parmi d'autres, qui ont tout à reconstruire. Les ruines sont encore chaudes, les plaies encore ouvertes saignent encore, les deuils encore portés et les mémoires marquées au fer rouge. On a rangé les armes et les uniformes, mais la faim tenaille les estomacs et le manque de toute enflamme les imaginations des londoniennes, et londoniens, rationnés sévèrement par ces tickets qui se distribuent au compte-goutte. Après les bombardements, la vie doit bien reprendre, et les hommes et les femmes se retrouvent pour reconstruire et régénérer une existence normale, une vie commune qu'ils ont presque fini par oublier. C'est dans ce créneau que s'engouffrent les deux jeunes femmes, celui de faciliter les rencontres et les mariages, alors même que leur propre vie est tombée en lambeaux. Mais, à l'évidence toutes les pulsions meurtrières ne se sont pas exprimées, et voilà que Gwen et Iris se retrouvent avec le cadavre d'une de leur cliente sur les bras. Accompagné d'un fort sentiment de culpabilité puisque celui qui s'apprête à aller à l'échafaud n'est autre qu'un de leur client, rescapé de guerre, et sympathique. L'organisation de rencontres amoureuses et de mariage tourne à l'enquête policière, ce pour mon plus grand plaisir, car je ne me sens pas l'âme d'une marieuse. Les choses sérieuses commencent.



Étudier la vie de la malchanceuse victime, Mlle La Salle, ramène à explorer les bas fonds londoniens, ou trafics en tout genres unissent margoulins et canailles de tous niveaux, filles désespérées de se trouver une situation, parce qu'il n'y a franchement guère de place pour la femme dans la société autre que vendeuse, logeuse, mère de famille ou héritière. Nos deux jeunes femmes ouvrent la voie à l'expression, et la revendication surtout, de ce sentiment croissant d'indépendance, qui commence à titiller l'esprit des femmes, avides de se détacher de lien désagréable de dépendance qui les rattache à l'homme d'une façon ou d'une autre. Ce faisant, les deux héroïnes passent outre de l'autorité masculine parce qu'ici peu importe leur situation, elles sont plus fines et intelligentes, sensées et responsables, que les hommes, qui ont la fâcheuse tendance à abuser de leur force.


Du côté de l'enquête, les deux femmes forment un duo original d'enquêtrices, affublées de leur longue robe de ce milieu de siècle, et de ce vouvoiement vieille école, dans cette période d'après-guerre, unie par leurs différences. La femme active et dynamique complète sa compagne fine psychologue et observatrice attentive. On sourit de voir l'élégante Gwen de bonne famille découvrir les quartiers londoniens des classes ouvrières ou elle n'a encore jamais mis les pieds, se préparer consciencieusement pour aller visiter son client en prison. On sourit encore de voir la dynamique Iris perdre son mordant au cours de leurs investigations, toucher à ses limites lorsqu'il s'agit d'essayer d'appréhender la nature de son interlocuteur. le talent des deux femmes parvient à déjouer les intrigues propres à cette ville bombardée, ou chacun se débrouille tant bien que mal. Une enquête trépidante à travers la capitale anglaise, avec d'inattendus retournements de situations, ponctuée par les aléas des vies personnelles, tout aussi chaotiques que l'état de la ville, des deux apprenties détectives.


C'est un premier roman qui s'appuie sur une période de transition et de reconstruction, le temps de la convalescence pour la ville, ses habitants, et nos héroïnes, qui permet à tous de se remettre, doucement, de mettre et tenir à distances les traumatismes subis. C'est une autre guerre qu'elles débutent toutes deux, du haut de leur quatrième étage, au milieu de leurs bureaux exigus. Malgré les préjugés masculins qui voient d'un mauvais oeil le droit qu'elles s'arrogent d'être cheffes d'entreprise, ou plus exactement « entrepreneurs » (parce que la société n'est pas encore mûre pour parler d'entrepreneuse.), des femmes de la haute société paralysées par des moeurs d'avant-guerre. J'avais peur de lire une intrigue ténébreuse et rocambolesque, Agatha Christie les maîtrise mais tout le monde n'a pas son talent. Rien de tout cela, l'auteure a su rester mesurée et a bâti une intrigue assez simple néanmoins très efficace. de plus, je salue l'idée d'avoir choisie cette période d'après-guerre, propice à la réinvention et donc à la création romanesque, c'est il me semble un autre point fort de ce roman.

En dépit de ce titre qui pourrait porter à confusion, et que je regrette un peu, l'ensemble tient le coup, personnages, contexte, intrigue, les caractères d'Iris et de Gwen donnent du corps et de la vie au récit et leurs échanges verbaux, leurs mots d'esprits, un brin taquin, espiègle, complice et un brin narquois et railleur, du peps à l'intrigue. Il me semble que l'association de ces deux vifs esprits a encore beaucoup d'autres intrigues à vivre, en tout cas ce deuxième roman est prometteur. Il s'avère qu'un premier roman précède le bureau du mariage idéal, il s'intitule The Right Sort of Man, non traduit à ce jour. Les raisons éditoriales qui ont poussé à traduire le deuxième roman plutôt que le premier m'échappent, elles sont certainement bonne. Enfin, notre mystérieuse auteure a annoncé sur son blog la publication d'un troisième tome intitulé A Rogue's Company. –


Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Ne vous attendez pas à une romance, loin de là, même si une pincée d'amour vient ajouter à cette histoire des péripéties qui font sourire ou nous brisent le coeur. Nous allons suivre le quotidien de Gwen et Iris, qui viennent de monter leur entreprise pour assortir des personnes et bien sûr à la clef faire en sorte que leur couple dure, seulement voilà, une de leur cliente, va se faire tuer et elles se mettent en tête de résoudre ce meurtre.
J'ai adoré me plonger dans ce (premier) cozy mystery qui se déroule dans l'après-guerre de la seconde moitié du XXe siècle. J'ai aimé les personnages principaux pour leur humour, leur courage, mais ce n'était pas un coup de coeur, peut-être parce que Gwen et Iris se vouvoyaient entre elles et ça me gênait ou alors parce que je n'avais qu'une hâte découvrir le coupable. Une chose est sûre, l'intrigue est bien ficelée et on voyage le temps de cette lecture en Angleterre en enfilant sa casquette de détective. Des sujets forts comme le deuil ou la garde parentale sont abordés.
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C'est un roman sympathique qui m'a fait passer un bon moment de lecture.
L'histoire m'a paru originale : un duo de femmes qui monte leur agence matrimoniale dans l'Angleterre d'après-guerre. Ce contexte m'a intriguée. Il prend ensuite une tournure plus aventureuse et policière lorsqu'un client se fait assassiner. Et c'est ce qu'il me fallait!

L'enquête est intéressante car on baigne dans le milieu du marché noir avec son lot de trafiquants et de gens peu recommandables. le rythme est bon, je ne me suis pas ennuyée. Cependant, même si l'intrigue policière est bien menée, la solution ne m'a pas totalement convaincue.

Un aspect positif: j'ai bien aimé le duo formé par Iris et Gwen, deux femmes que tout oppose mais qui se font du bien mutuellement. Un bémol : je trouve que le personnage d'Iris n'est pas assez nuancé, trop excessif sur certains points. Elle m'a beaucoup moins touchée et m'a semblé moins crédible que le personnage de Gwen. J'ai bien aimé les passages qui montraient la vie privée de Gwen, car cela apporte une perspective à son personnage, mais j'aurais très bien pu me passer de ceux dévoilant la vie privée - ou l'absence de vie privée plus exactement - d'Iris. Peut-être parce que tout est suggéré (surtout son passé) et que l'on ne va pas dans le fond des choses.
Quant aux autres personnages certains sont assez peu creusés ou traités de manière plus ou moins superficielle. Certes, certains n'ont pas besoin d'être mis à nu, mais d'autres auraient pu l'être davantage.

Par contre, au niveau de l'écriture c'est une totale réussite. le roman est en général bien écrit. Ni trop simple, ni trop complexe, assez direct. Les dialogues sont particulièrement bien faits, naturels. Ils contiennent souvent une pointe d'humour qui m'a plu. Cet humour a égayé le récit, et a même permis de relativiser certains moments plus tristes ou dramatiques et grâce à cela, a évité au récit de tomber dans le pathos (car la période n'est pas franchement joyeuse). Cela m'a permis de passer un bon moment.

En bref, c'est un roman agréable qui sans être un chef d'oeuvre du genre, a une touche d'originalité et un ton piquant, qui promettent une lecture plaisante.
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Ce roman,qui s'annonce comme le premier d'une série, est un peu long et il se réduit trop souvent à des dialogues, mais les aventures du duo d'enquêtrices , formé de 2 jeunes femmes rescapées de la seconde guerre mondiale qui les a blessées pour des raisons différentes , et qui sont sur le chemin de la résilience, est dans l'ensemble plaisant à lire. Les deux personnages sont très typées et complémentaires (l'une est une aristocrate veuve , l'autre est une pétillante et audacieuse agent secret) mais attachantes. Et surtout la période et le lieu ( le Londres des années d'immédiat après 2nde guerre.mondiale ) dans lesquels s'inscrit leur enquête sont très intéressants. La capitale du Royaune uni est en effet le lieu de toutes les magouilles possibles ( ne serait-ce que pour trouver une paire de bas...) , mais aussi le lieu où un nouveau monde s'apprête à émerger, celui de l'émancipation féminine , celui de la décolonisation, qui sont susceptibles de remettre (un peu) en cause les privilèges de l'ancien monde. Un série qui s'annonce prometteuse donc. SP.
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"Le bureau du mariage idéal" est la première enquête de Sparks & Bainbridge dans le Londres de l'après guerre. Iris Sparks et Gwen Bainbridge se sont données pour mission, au sein de leur agence matrimoniale, d'aider les gens à trouver un peu de bonheur alors que chacun se remet doucement de la guerre. Celles-ci sont très différentes l'une de l'autre et ne se connaissent finalement pas très bien. Iris a un passé sulfureux qu'elle tait, et entretient une liaison avec un homme marié. Gwen élève seule son fils, son mari ayant été tué au combat. Elle vit chez ses beaux-parents qui ont récupéré l'autorité parentale sur son enfant. Pour l'une comme pour l'autre, l'investissement dans cette agence matrimoniale est une bouffée d'air frais. Les ennuis commencent le jour où l'une de leurs clientes se fait assassinée et que le mari potentiel qu'elles lui avaient sélectionné, est arrêté pour meurtre. Iris et Gwen persuadées de l'innocence de celui-ci, ne vont avoir de cesse de le blanchir, ainsi que leur agence par la même occasion...

J'ai trouvé ce livre charmant, très frais. C'était la première fois que je lisais un cosy mystery ayant pour héroïnes, deux femmes indépendantes qui n'ont pas pour objectif premier de se marier. Iris collectionne les fiançailles rompues tandis que Gwen est hantée par les souvenirs de son mari décédé. le cadre est original, Allison Montclair nous fait ainsi découvrir une époque que j'ai peu lue, avec les souvenirs de la guerre qui ne sont pas si anciens ou encore le rationnement dans tous les secteurs (la fameuse recherche des bas en nylon !). "Le bureau du mariage idéal" mêle ainsi tous les ingrédients du cosy mystery (des détectives amateurs, une enquête qui sert de prétexte, la résolution du meurtre à l'occasion d'une scène de confrontation) mais constitue en même temps, un roman policier historique. Il faut ajouter à cela le fait que l'auteure multiplie les références culturelles de l'époque, surtout littéraires.

J'ai parfois été un peu déconcertée par certaines expressions qui paraissaient un peu anachroniques ("loucedé") et je me suis interrogée sur la capacité à cette époque pour deux femmes d'ouvrir et de gérer seules une entreprise. Mais le tout fonctionne et correspond à l'air du temps !

Merci beaucoup NetGalley et les éditions 10/18 pour cette lecture !
Lien : https://riennesopposealalect..
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