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Une enquête de Sparks & Bainbridge tome 1 sur 3

Anne-Marie Carrière (traductrice) (Traducteur)
EAN : 9782264076830
384 pages
10-18 (01/10/2020)
3.96/5   213 notes
Résumé :
Alors que Londres se remet lentement de la Seconde Guerre mondiale, deux femmes que tout oppose s’associent pour monter une société au cœur du quartier de Mayfair, le Bureau du Mariage Idéal. L’impulsive Miss Iris Sparks à l’esprit vif et Mrs Gwendolyn Bainbridge, veuve pragmatique et mère d’un jeune garçon, sont résolues à s’imposer dans un monde qui change à toute vitesse.
Mais les débuts prometteurs de leur agence matrimoniale sont menacés quand leur nouve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le Londres d'après guerre ( la deuxième...) deux jeunes femmes que tout oppose se sont associées pour ouvrir un agence matrimoniale.

L'une est veuve, inconsolable, mère d'un adorable garçonnet de six ans, et presque Lady (son mari est mort avant d'hériter du titre). Elle se bat contre sa belle-famille qui a décidé qu'elle était folle suite à son immense chagrin. Grande , blonde, tout le contraire d'Iris, petite, et brune, qui a un sacré caractère. Profondément libre, elle a un passé mystérieux ....

Lorsque une de leur cliente est retrouvée morte, la police se tourne naturellement sur le futur mari qu'elles se proposaient de lui faire rencontrer. Et les voilà aussitôt parties pour rétablir l'honneur de leur petite entreprise , l'innocence de leur client et, par effet ricochet, leurs finances....

Le duo de marieuses fonctionne bien, elles se complètent bien au niveau du caractère, de leurs milieux sociaux, de leur expérience. Les dialogues pétillent, les hommes tournent autour de ces deux donzelles comme des mouches sur un pot de miel. L'expérience d'Iris, son mystérieux passé pendant la guerre en tant qu'ex (on ne sait trop quoi... espionne ?), ajoute du piment, du mystère. C'est un premier tome bourré d'humour.

Marché noir, mafia, espions, policiers, logeuse , émancipation de la femme, condition de l'enfant, psychiatrie : sont au coeur du récit et brosse le portrait d'une époque, qui se relève terriblement meurtrie, mais digne , des épreuves de la guerre.

Des personnages attachants, pour un premier tome foisonnant, d'une série prometteuse malicieuse et so british.
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Une célibataire libérée et une jeune veuve inconsolable sont-elles les mieux placées pour jouer les entremetteuses ?
Iris Sparks et Gwendolyn Bainbridge sont issues de milieux sociaux très différents, ont eu des vies à l'opposé l'une de l'autre, l'une est une veuve timide vivant sous la coupe de sa belle-famille, tandis que l'autre est célibataire et collectionne les amants, et pourtant, le hasard les a réunies et elles ont créé ensemble une agence matrimoniale à Londres.
L'action se passe en 1946, au sortir de la guerre.
Parce qu'une de leur cliente vient d'être assassinée et que c'est un autre de leur client qui est suspecté du meurtre, nos deux apprenties marieuses vont décider de mener l'enquête afin de sauver la réputation de leur agence, et accessoirement tenter de sauver la tête de leur client.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce premier tome d'une série policière historique, nos deux héroïnes ayant de la répartie et beaucoup d'humour.
Les conditions de vie aux lendemains de la seconde guerre sont abondamment décrites.
L'auteur met en avant la condition des femmes à cette époque, que ce soit au niveau du travail et de l'indépendance financière, du mariage attendu comme le Saint Graal par beaucoup d'entre elles, de la perspective d'avoir des enfants et de mener une vie de famille tranquille ou au contraire d'être libre de ses choix.
Le roman comporte de très nombreux dialogues, ce qui rend la lecture très agréable et rapide.
Je remercie chaleureusement Netgalley et les éditions 10/18 pour cet envoi, malgré un format PDF très difficile à lire sur une liseuse (texte minuscule ou tronqué).
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Le bureau du mariage idéal, un titre un peu cucul, si vous me permettait l'expression, qui cache en réalité un excellent roman à mi-chemin entre le roman policier historique et le cosy-murder.

Nous sommes à Londres, juste après-guerre, la ville est en ruine suite aux bombardements et nous faisons la connaissance de deux jeunes femmes Iris et Gwen, qui se sont associés pour fonder une agence matrimoniale. Mais quand une de leur cliente est assassinée et que l'homme qu'elles planifiaient de lui présenter est incarcéré Iris et Gwen décident de mener l'enquête.

Iris et Gwen forment un duo attachant et il me tarde déjà de les retrouver dans leurs prochaines aventures (3 tomes sont déjà parus en anglais et le 4eme est prévu pour 2022). Elles sont charmantes, indépendantes et sournoisement intelligentes. Chacune a connu une période difficile pendant la guerre et aucune n'est disposée à entrer dans les détails, même pas l'une envers l'autre. Mais voir leurs relations professionnelles se transformer en une véritable amitié m'a beaucoup plu. J'ai beaucoup aimé leur modernisme et leur indépendance : Iris est son amant marié tandis que Gwen veut reprendre sa vie en main et récupérer son fils des griffes de ses beaux-parents. le roman se veut aussi féministe et dénonce la dure vie des femmes dans un monde encore très masculin : une chose qui m'a surprise a été l'évocation des femmes qui étudiaient à l'université mais qui ne pouvait pas obtenir de diplômes.

C'est un roman très divertissant et amusant tout en abordant des problèmes de fond. L'auteure n'aborde presque pas la guerre en elle-même mais aborde plutôt les séquelles sur ceux qui ont combattu et ceux qui ont perdu des êtres chers. Les descriptions de Londres après la guerre permettent de replacer l'histoire dans son contexte : les ruines de la ville, le rationnement continu de la nourriture et des vêtements. On ressent vraiment les dommages physiques mais surtout psychologiques sur les survivants, mais surtout un envie de liberté et de reprendre une ville normale.

Le roman est très bien écrit avec des dialogues vifs, des personnages authentiques, un mystère intelligent avec une fin fabuleuse. L'auteure nous entraine sur une fausse piste alors que le coupable était sous notre nez depuis le début et je dois vous avouer que je n'avais rien vu venir.

C'est un roman drôle mais aussi terriblement émouvant : mon passage préféré reste sans aucun doute le moment ou Gwen trouve la lettre de son défunt mari. On rit mais les larmes ne sont vraiment pas loin.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Un cosy mistery au décor et personnages atypiques. Dans le Londres de l'après-guerre, encore dévastée par le Blitz, Iris Sparks et Gwendolyn Bainbridge ouvrent une agence matrimoniale. Elles n'ont pas grand-chose en commun, n'auraient jamais dû se rencontrer, mais se complètent à merveille.
Une de leurs clientes est assassinée et c'est le client avec lequel elle avait rendez-vous qui est accusé du crime. L'avenir de leur agence se retrouve bien compromis, et nos deux « entrepreneurs » (puisque le mot n'existe pas au féminin) vont mener l'enquête, persuadées de l'innocence de leur client.
Le décor est posé, et nous allons suivre les nombreux rebondissements de l'enquête. Ce livre ne m'a pas totalement convaincue je l'ai trouvé un peu long, avec des scènes qui parfois se répétaient un peu. En revanche, j'ai beaucoup apprécié les deux héroïnes. Elles sont très différentes, mais toutes les deux ont su me toucher. L'auteure prend le temps en marge de l'enquête de décrire leurs vies, leurs problèmes, et les rend ainsi très humaines. Elles vont aussi s'entraider mutuellement, même si l'époque et les convenances leur impose une certaine distance, marqué par le vouvoiement.
Le décor est aussi soigneusement décrit, ainsi que les conditions de vie dans ce Londres de 1946 qui a encore du mal à se remettre de la guerre. le style est alerte, avec beaucoup de dialogues parsemés d'humour.
Je pense que mon bémol sur ce livre est en partie dû au format PDF difficilement compatible avec la lecture sur liseuse, qui a un peu gâché ma lecture, la ralentissant. Je remercie néanmoins les éditions 10/18 pour cet envoi. #Lebureaudumariageidéal #NetGalleyFrance
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Voici un nouveau représentant du genre désormais tellement à la mode du « cosy mystery ». Pourtant, cet opus m'a semblé tellement différent d'un Agatha Raisin (qu'on ne présente plus) ou des Dames de Marlow de Robert Thorogood (lu récemment) ou encore des « Rendez-vous avec… » de Julie Chapman, que j'ai eu envie de revérifier ce qu'est un cosy (ou cozy, avec z, apparemment) mystery.

La définition wikipédesque n'étant disponible qu'en anglais, et parce que je n'ai pas envie de jouer à la traductrice maintenant, je vous propose un article, en français celui-là, qui décrit très bien la chose je trouve – en tout cas, ça correspond réellement à la version anglaise de Wikipedia (dont je vous donne la référence à toutes fins utiles, consultée ce 6 septembre : https://en.wikipedia.org/wiki/Cozy_mystery ). Revenons donc à cet article en français : je ne cite que des extraits, consultés ce même jour, mais il est assez intéressant et se trouve ici : https://alivreouvert.net/2019/10/21/genre-litteraire-focus-sur-les-cozy-mysteries/ : « Comme le nom l'indique clairement, les cozy mysteries sont des mystères dont la lecture évoque quelque chose de cozy. On s'y sent bien, c'est une lecture de délassement. Par opposition aux autres romans policiers, ceux-là ne cherchent pas trop à aller vers un trop grand réalisme. Exit les bains de sang, les descriptions détaillées des scènes de crime ou de violences. Aucune trace non plus de sexe, de drogue ou de rock n' roll. Des cadavres oui, mais sans saletés, merci bien !
Ce sous-genre a pris son essor, et les particularités sont devenues plus flagrantes. En clair, il s'agit d'histoires policières qui ont pour point commun d'être menées par des amateurs (…). Dans la majeure partie des cas, il s'agit de femmes qui n'ont pas de lien particulier avec l'activité judiciaire. (…)
Ces détectives amateurs ont tendance à arriver premiers dans de malheureux concours de circonstances. Ils/elles se retrouvent mêlés à des meurtres et finissent par se lancer dans des enquêtes pour résoudre le mystère ou venir en aide à un ami. C'est un schéma récurrent.
Autre point commun : les cozy mysteries se déroulent le plus souvent à la campagne. Ou en tout cas au coeur d'une petite communauté de personnes. Un petit village à la campagne où tous les habitants se connaissent : c'est devenu le cadre type pour ces intrigues. »

Et voilà : ce livre-ci répond bien à plusieurs des critères énoncés ci-dessus, mais seulement en partie. Ce que l'on retrouve : on a deux femmes qui n'ont pas de lien particulier avec l'activité judiciaire, qui sont dans la mire de Scotland Yard par un concours de circonstances dans une histoire de meurtre, et qui vont se lancer dans l'enquête pour résoudre le mystère et venir en aide à, ici, un client qu'elles connaissent à peine (un client de leur agence matrimoniale, s'entend) mais dont le sort les émeut.
Le reste est plus équivoque : d'abord, on n'est ni dans un village, ni dans un quartier où tout le monde se connaîtrait, au contraire ! On est dans le Londres de l'après-guerre, et l'autrice semble même prendre plaisir à mélanger les différents niveaux sociaux apparemment encore très marqués à l'époque, et à balader ses héroïnes à travers toute la ville ! Gwen est issue de l'aristocratie (ou du moins son ex-mari, décédé à la guerre), tandis que Sparks (car elle n'est que rarement appelée par son prénom, Iris) semble plus proche d'un milieu populaire sans être populeux, et toutes deux vont s'acoquiner avec des représentants d'une classe sociale nettement inférieure, voire interlope ; le tout, comme je disais, en se promenant à travers toute la ville, de la maison avec domestiques de la belle-famille de Gwen, au quartier des docks, en passant par la prison, où l'on se rend en tram d'où l'on observe le paysage.

Outre ces aspects de brassage géo-culturel, on a aussi un réel souci de réalisme. La ville de Londres en cette année 1946 est présentée sans se voiler la face : la ville est défigurée et porte encore largement les stigmates du Blitz, l'économie est en berne et ne reprend que très lentement, les restrictions continuent et les tickets de rationnements restent précieux et convoités. Alors, bien sûr, on n'est pas dans un drame historique : ces descriptions sont nombreuses et percutantes, mais sont surtout posées comme un décor, pas question de faire pleurer dans les chaumières avec ces parties-là.
Par ailleurs, en effet on n'a pas de bain de sang et la scène de crime est à peine évoquée. Mais les moments tendus ne sont pas épargnés, à certains passages on tremble (gentiment, mais quand même) quand on voit l'une ou l'autre de nos héroïnes en mauvaise posture ; quant au sexe, là aussi, il n'est pas étalé certes, mais il est bel et bien présent par petites touches très habilement suggérées.

Tout cela pour dire : ce livre est bien plus qu'un simple cosy mystery ! C'est un réel policier historique, certes de facture plutôt soft, on est très loin d'un thriller et les frissons ne sont garantis qu'en douceur, mais il y a un souci du détail historique évident, et l'enquête policière ne paraît pas surnager comme un prétexte dans l'étude d'un microcosme humain particulier – impression que j'ai eue à chaque lecture de M.C. Beaton, bon pour l'instant seulement un Agatha Raisin et un Hamish MacBeth, mais l'un confirmait l'impression de l'autre (et j'ai bien aimé les deux !). Ici, l'enquête est menée avec tout le savoir-faire d'un vrai, bon polar : des indices sont semés çà et là, on a des rebondissements dont certains réellement inattendus, et la résolution n'est pas celle que l'on attendait, on ne l'avait pas vue venir, et pourtant on se dit en la lisant : « ah mais oui, c'est évident ! »

Mais plus que ça, ce qui m'a réellement plu dans ce livre, c'est l'analyse fine des personnages, et bien entendu, en particulier des deux héroïnes. Elles sont aussi opposées qu'on peut l'être dans ce Londres de l'après-guerre, comme déjà évoqué plus haut. Les deux ont un passé mystérieux, évoqué plus vite pour Gwen que pour Sparks, mais des pans entiers se dévoilent au fur et à mesure que les deux, associées mais pas encore tout à fait amies, s'apprivoisent et apprennent à s'apprécier réellement malgré leurs différences. Elles sont touchantes, elles sont réalistes, elles sont comme des copines avec qui on fait un bout de chemin à travers ce livre, et qu'on n'a pas vraiment envie de quitter quand on arrive dans les dernières pages !
Et puis, aussi, elles sont féministes, mais sans que ça devienne une obsession. Elles assument leur condition de femmes dans une société encore très machiste, mais entendent bien montrer qu'elles sont capables de mener leur barque, en s'adjoignant toutefois les services d'un homme fort au besoin – mention pour Sally, aussi cliché que sympathique, bien fleur bleue derrière son apparence d'homme de main, j'ai beaucoup aimé ce personnage ! Mais donc, elles n'en font pas tout un foin non plus (comme on a tellement tendance à trouver de nos jours) ; j'ai adoré l'un des passages du début, où on relève que la féminisation de tout à tout prix peut devenir n'importe quoi, et clairement ce n'est pas cela que l'autrice recherche, malgré sa mise en avant évidente des capacités de deux femmes associées dans un monde masculin, à travers tout le livre – je cite, à la p. 57 de l'édition poche 10/18 :
« - Ah, encore une chose, dit Parham. Sur votre plaque, il est écrit « entrepreneurs ».
- En effet.
- C'est un terme réservé aux hommes, non ?
- « Entrepreneuses » eût sonné ridicule, non ? rétorqua Sparks.
- Et « entreprenantes » eût prêté à confusion. Qui nous aurait prises au sérieux ? ajoute Mrs Bainbridge. »

Bref, c'est une vraie enquête policière aux allures de cozy-mais-pas-tout-à-fait, avec un dosage idéal entre descriptions du contexte, analyse psychologique des personnages, et rebondissements variés qui font avancer (ou pas) l'intrigue. L'écriture est fluide et agréable, un vrai plaisir de lecture !
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
- A présent, un point plus délicat, ajouta Mrs Bainbridge. La plupart de ces célibataires ont servi pendant la guerre et n'en sont pas revenus indemnes. Certains ont perdu un bras, d'autres une jambe...
- Oh, mon Dieu...
- Nous avons par exemple un gentleman charmant, qui a été grièvement brûlé, dit Sparks. Au début, c'est impressionnant mais, dés qu'il vous parle, vous oubliez son infortune.
- En clair, envisageriez-vous d'épouser un de nos héros, estropié ou défiguré ? la sonda Mrs Bainbridge.
- Je ...je suis supposée dire oui, bredouilla Tillie. Je veux bien aider mais... si j'en épouse un , je suis censée vivre avec lui jusqu'à la fin de mes jours, pas vrai ?
- En effet.
- Alors, j'aimerai bien pouvoir regarder quelque chose d'agréable...pendant le devoir conjugal. Puisque c'est ça qu'ils cherchent, pourquoi moi, j'y aurais pas droit ?
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- Commissaire Philip Parham, Bureau central, CDI, Lieutenant Kinsey et agent Larkin.
- Enchantée messieurs, déclara Mrs Bainbridge. J'imagine que vous ne venez pas pour chercher l'épouse idéale ?
- Il y a peu de chances, rétorqua Parham. Le motif de notre présence est une dénommée Matilda La Salle, plus connue sous le nom de Tillie La Salle. Je crois savoir que vous la connaissez.
- Il s'agit d'une de nos clientes, en effet. A-t-elle eu à se plaindre de nous ?
- Elle aurait de bonnes raisons. Cependant, je crains qu'elle ne soit pas en état de formuler sa plainte. Elle a été assassinée hier soir.
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– Votre médecin parle comme ça?

– Fermez-là. Je récapitule: il n’y a pas si longtemps, nous étions sereinement installés dans notre bureau minable au quatrième étage d’un immeuble décrépit, à répandre le bonheur et la joie, activité qui nous permettait, par-dessus le marché, de gagner quelques livres sterling. Aujourd’hui, nous enquêtons sur un meurtre, nous frayons avec des aigrefins, et nous sommes accostées au beau milieu des docks par des voyous brandissant des couteaux…

– Pas au beau milieu des docks.

– Vous m’avez entendue? J’ai dit: « Fermez-là »

– Pardon. Continuez, je vous en prie

– Et je constate que mon associée adore le danger, au point de risquer sa vie sans la moindre hésitation, m’obligeant à la suivre à mon corps défendant. Je vous soupçonne d’instabilité mentale, Iris Sparks

-Vous n’êtes pas la première, rassurez-vous. Toutefois vous avez omis l’essentiel.

-A savoir ?

– Que l’ex-petit ami de Tillie l’a filée jusqu’à notre bureau, en y rentrant sous un faux prétexte.

– Ne croyez pas vous en sortir en changeant de sujet.

– Vous avez fini de me crier dessus?

– Acceptez-vous de revenir sur vos erreurs et d’admettre l’absurditité de vos méthodes?

– Oui, maman. Je promets de ne plus jamais menacer un monsieur avec un couteau.

– Très bien.

– Sauf s’il le mérite.

– Personne ne vous a donné la fessée quand vous étiez enfant?
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— Trower n’a pas le profil d’un assassin et, si malgré tout il avait
tué miss La Salle, il n’aurait pas été assez stupide pour rapporter
l’arme du crime chez lui.
— Comment peux-tu en être sûre ?
— Il est comptable. C’est un homme organisé.
— « Mort en partie double », déclama Sally d’un ton théâtral.
Pièce comptable radiophonique en trois actes.
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- Passons maintenant au type d' homme que vous recherchez , reprit-elle. (...) . L' âge ?
- Pas trop vieux, enfin, vous voyez. En forme. En bonne santé. Je suis pas garde-malade.
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