Une histoire extrêmement moderne venu du fond des âges...
En apparence, la petite fille de Jarl, c'est à dire du chef, Hervör, a tout de la jeune fille indépendante... et battant les garçons de son âge au tir à l'arc, elle a tout d'une guerrière... et pourtant... des cauchemardes la réveille sans cesse... la perturbe...
Est-ce pour cela qu'elle humilie le vieil esclave dont on a oublié qu'un jour ces longues jambes ont sauver le village ? Ou bien cruauté de jeunesse ? On ne sais tant par moment le personnage nous apparait grave adulte courageux, et brusquement terriblement versatile...
Qui sont ces ours qui peuples ses nuits et la réveille en sursauts pour être réconforté par sa mère, très tôt veuve ? Qu'est-ce qu'on ne lui a pas dit sur son père et l'expédition qui lui a coûté la vie ? le récit oscille au départ entre l'histoire d'une femme courageuse aux rêves grandioses et un terrible secret de famille... Il faudrait qu'Hervôr combatte les démons de sa propre famille pour réaliser enfin sa vie...
Le livre féministe par excellence, avec une héroïne qui veux prouver sa bravoure au tir à l'arc en voulant battre les garçons, mais qui est englué par une terrible histoire familiale ... Les adolescentes d'aujourd'hui vont adoré... et pourtant c'est une vieille saga nordique...
Et si dans l'histoire du père de Hervor, il y a une mission diplomatique qui tourne mal, dans le monde Viking, une autre expédition historique est raconté l'ambassade d'Al-Ghazâl fin diplomate grand poète, venant de Cordoue.
Mais l'histoire résonne aussi avec les récits de
Tolkien d'abord parce qu'il y a 12 frères très liés à l'Ours... qui entre en contact avec la jeune fille la nuit... et là on songe à Beorn.même si je n'ai trouvé que d'autres références comme source d'inspiration (un personnage de la Saga Hrolf Kraki et bien sur Beowulf)... mais cette façon d'envoyer des messages, n'est pas non plus sans rappeler Harry Potter, le fameux sortilège du patronus, (expecto patronus je demande un protecteur) car c'est grâce à un patronus que Harry et Ron retrouvent l'épée de Goldric Griphondor dont ils ont tant besoin dans les reliques de la mort... Peut être un jour l'autrice confirmera si c'est une de ces sources d'inspiration...
La fameuse épée de l'arrire grand-père Hervor, elle aussi n'est pas sans rappeler l'épée de la ligné de roi du seigneur des anneau, d'ailleurs ici sous la contrainte forgé par deux nains Dwalin et Durin sous la menace de l'aïeul Hervor... Une épée aussi magique que ne l'est l'épée du seigneur des anneaux (qui obligent des morts à accomplir leur sermet) ou de l'Epée de Griffondor qui a un pouvoir qu'elle doit au venin de Basilique et elle prend au cours de la Saga une importance capitale à la fin... Dans un monde de sorciers où contrairement au monde Viking, on ne se sert pas beaucoup d'épée ou de hache mais de baguette...
En tout