Alors que des jeunes de banlieue, des restaurateurs, des ménagères préparaient des repas gratuits pour les démunis,
les premiers de cordée attendaient le plus souvent sur leurs sommets le moment de tirer à nouveau la corde à eux.
L'augmentation des occurrences des virus est liée à l'agriculture industrielle massive, plus particulièrement l'industrialisation de l'élevage animal. La politique de déforestation entraîne aussi l'apparition des maladies.
L'élimination du risque, c'est l'élimination de la vie.
Les catastrophes nucléaires de Tchernobyl ou de Fukushima secouent quelques temps une opinion qui, droguée par l’immédiat, se rendort.
Préambule. Cent ans de vicissitudes, p. 21-22
Et comment ne pas nous poser la question qui n’a aucune place dans nos programmes d’enseignement et qui concerne chacun d’entre nous : qu’est-ce qu’un être humain ?
Chapitre 1. Les 15 leçons du coronavirus, p. 33
La pandémie mondiale a créé une crise violente de la mondialisation. On peut se demander aussi si la mondialisation n'a pas contribué à la crise violente de la pandémie.
L'économiste de la santé Jean de Kervasdoué a mis en relief les défaillances des ministres successifs et de l'administration de la Santé et a souligné le rôle des lobbies et des divergences d'intérêts, qui ont bloqué toute réforme du secteur. Ajoutons que l'obsession de la rentabilité chez les dirigeants a conduit à des économies coupables pour les hôpitaux et pour la prévention des risques sanitaires.
La réforme de la pensée doit donc s’accompagner d’une politique de rééducation de l’éducation.
Chapitre 2. Les défis de l’après-coronavirus, p. 101-102
Ce qui ne se régénère pas dégénère.
(…)
…renoncer au meilleur des mondes n’est pas renoncer à un
monde meilleur.
L'homme est à la fois sapiens et demens, faber et mythologicus, economicus et ludens, c'est-à-dire Homo complexus.
Chapitre 3. Changer de voie, p. 130