Le transhumanisme conduit à une métamorphose anthropologique où l'humain deviendrait a la fois métahumain, surhumain et posthumain.
L'ordre impeccable est l'ordre implacable.
Le nationalisme déshumanise l'ennemi en temps de guerre et sous-humanise l'étranger en temps de paix.
Il s'agit de reconnaitre notre lien consubstantiel avec la biosphère et d'aménager à la fois la nature et la société. Il s'agit d'abandonner le rêve prométhéen de la maîtrise de l'univers pour aspirer à la convivialité sur terre.
(...) la connaissance est une navigation dans un océan d'incertitudes, où l'on peut se ravitailler sur des îles ou archipels de certitudes. Une fois encore il s'agit de penser simultanément la nature de la crise et la stratégie qui conduira à sa solution, ce qui nécessite de remédier à la crise de la pensée. (p. 47)
Un autre mythe transhumaniste est celui d'une société harmonieusement régulée par l'intelligence artificielle qui expulserait toute créativité; L'ordre impeccable est implacable. (p. 36)
La rationalité scientifique révèle une face irrationnelle. Le progrès de la puissance humaine débouche sur l'impuissance humaine à maîtriser sa propre puissance. (p. 33)
Le nationalisme déshumanise l'ennemi en temps de guerre et sous-humanise l'étranger en temps de paix. Cependant, comme l'a bien vu Jaurès pour qui le patriotisme et l'internationalisme se trouvent unis, le patriotisme et l'humanisme, qui comportent le souci du destin de l'espèce, sont complémentaires. (p. 16)
Le progrès de la puissance humaine débouche sur l'impuissance humaine à maîtriser sa propre puissance.
(p. 33)
Le nationalisme déshumanise l'ennemi en temps de guerre et sous-humanise l'étranger en temps de paix
(p. 16)