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On peut donc être une mauvaise adaptation et un bon film. Bon j'exagère pour mauvaise mais Sly n'est clairement pas le Rambo du roman mais surtout le rôle de Teasle est plus que nuancé, alors que dans le film Dennehy est un connard ici on a les 2 points de vue ainsi les 2 sont fautifs et il y ni gentil ni méchant et Rambo tue sans pitié. En tout cas le roman roman a un style très efficace et concis, la trame est la même que le film donc pas de surprise mais le fait d'alterner entre Rambo eh Teasle, qui sont aussi important l'un que l'autre ici, apporte une profondeur différente au roman. Un grand livre.
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J'ai dû voir le film huit fois minimum. J'avais pourtant tout bien compris mais je me projetais avec tellement de rage que Rambo, c'était moi ! Je me voyais bien revenir d'un conflit où mon pays m'avait embourbé sans ménagement et affuté en machine à tuer prêt à défendre ses intérêts.
Toutefois, à mon retour de l'enfer où tant d'autres sont restés tripes à l'air, je n'avais rencontré qu'incompréhension, animosité et dégout. J'étais désabusé mais galvanisé.
Finalement, peu importe où les évènements se déroulent, l'important, c'est la dimension de l'aventure humaine qui en découle.

Je ne pouvais donc pas ne pas avoir lu le roman. Évidemment, à chaque ligne, je collais une image, à chaque action, un tas de muscles ruisselant de sueur et de sang.

« Moi, je ne tue pas pour vivre.
Bien sûr. Mais vous acceptez un système où les autres le font pour vous. Et quand ils reviennent de la guerre, vous ne supportez pas l'odeur de mort qu'ils trimbalent avec eux. »

J'étais ravi que Rambo déglingue la ville de cet enfoiré de shérif Teasle qui lui en refuse la traversée. Qu'il ne cède pas à cet esprit étriqué. C'est nul, je sais.

Le roman en offre plus. Plus de profondeur dans la psychologie des personnages, plus de questionnements sur les rôles de chacun des protagonistes. Il plaque l'Amérique face à ses contradictions en mêlant polémique et politique. Rambo et con à la fois. Il y a du western là-dedans, un peu de la guerre du Vietnam sur le sol américain. Admirable pour ces spécialistes à aller planter les conflits à dix mille kilomètres de chez eux.
Pour une fois, un vétéran taillé pour la guérilla, un béret vert vient fiche le feu dans le Kentucky, c'est pas kiki ?

Blague à part, la souffrance est constante, la violence bestiale et la bêtise surhumaine.
« Rambo. Compliqué, préoccupé, obsessionnel, trop souvent incompris. Si vous avez entendu parler de lui et que vous ne l'avez pas encore rencontré, il est sur le point de vous surprendre. »

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Livre que j'ai pas lu en entier car j'ai pas aimer le passage ou il récupère un fusil et des habits... j'ai mis 3 pour ne pas flinguer le livre car j'ai comme même apprécié les descriptions mentales du personnage mais je préfère largement le film, qui aurait juste manqué la scène du suicide à la fin...
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Il manque quelques classiques cinématographiques à ma culture, et Rambo en fait partie, je ne l'ai jamais vu.
J'ignorais même que c'était un livre avant tout, jusqu'à tomber dessus il y a quelques semaines dans une boîte à livres, à en sourire... puis à me dire pourquoi pas ?

Parce qu'évidemment, quand on ne connaît pas du tout l'histoire, on a quand même tout de suite l'image de Stallone qui vient en tête, et une certaine violence !

La magnifique couverture de la collection Totem des éditions Gallmeister m'a convaincue.

Ce roman est sorti en 1972, et n'a pas pris une ride. J'ai passé un moment très agréable, pas parasitée par le visage d'interprètes, à fond dans l'histoire.

Rambo est un jeune vagabond, barbe, cheveux longs, qui se voit raccompagner par le chef de la police d'une petite ville, hors les murs, pour éviter de traîner dans les rues de la cité. Teasle le prend "gentiment" dans sa voiture, et pense en rester là...

Sauf que Rambo ne l'entend pas de cette oreille : d'abord il a faim, donc il veut revenir manger au bar, et cela fait trop souvent qu'on l'éjecte des villes.

Alors il revient, et bien sûr ça énerve le chef de la police ! Qui ne voit en lui qu'un vagabond, alors qu'il s'agit déjà d'un jeune vétéran du Vietnam.
Il lui permet d'emporter son burger, et le raccompagne à nouveau dans la pampa !

Mais il se doute que Rambo va revenir, ce qui ne manque pas, et il finit par vouloir le mettre en tôle. Jugement expéditif, pas d'écoute, Rambo parvient à s'échapper, nu, mais commence par tuer un adjoint...

Et là c'est parti pour la chasse à l'homme, car Rambo va aller se cacher dans la montagne, et plusieurs groupes d'élite ou de police vont partir à sa recherche, avec toujours à leur tête le policier Teasle, qui en fait vraisemblablement une affaire personnelle.

Sur la forme j'ai bien aimé l'alternance en chapitres courts, du point de vue de Rambo puis du point de vue de Teasle. Cela crée un bon rythme sur la forme, qui relaie le rythme sur le fond.
Ces deux personnages sont attachants.

La violence est présente et apparemment bien plus que dans le film, puisqu'il y a quand même pas mal de morts !
On comprend en sous-entendu que Rambo a subi un stress post-traumatique important au Vietnam (en plus des horreurs quotidiennes, il a été capturé mais a pu s'échapper) comme on sait le dire et le reconnaître aujourd'hui.

Mais Teasle n'est pas en reste, sa vie est bien décrite aussi.

Je ne regarderai pas le film, je resterai avec mes souvenirs et mon imagination, et même si je devais mettre un bémol concernant quelques longueurs, cela ne m'empêche pas de l'apprécier à sa juste valeur : un roman super bien écrit, haletant jusqu'à la dernière page, un grand classique.

La mise en page un peu serrée, avec des marges très réduites de Gallmeister, y est peut-être pour quelque chose dans une sensation de ne pas avancer comme je l'aurais aimé.

Post-face de 2000 super intéressante de l'auteur.

" - On dirait que vous êtes presque fier de lui, dit Teasle.
- Vraiment ? Pardonnez-moi, ça n'était pas mon intention. Simplement, c'était l'un des élèves les plus brillants que notre école ait eus, et s'il ne s'était pas battu ainsi, on aurait pu se poser de sérieuses questions sur la formation que nous dispensons."
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J'ai toujours préféré les films aux livres. Ce livre est l'exception qui confirme la règle.
Après avoir fini le livre, il me fallait revoir le film pour comparer ce qui me semblait deux histoires différentes, et ô combien j'ai été déçu devant ce film que je n'avais pas revu depuis un long moment, mettant en scène une version édulcorée de John Rambo.
Si vous avez aimé le film, attendez de lire la vraie histoire de Rambo.
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Nom de nom minou j'aurai jamais deviné (toi encore moins) que j'allais prendre un kiff aussi énorme qu'en lisant l'histoire de Rambo.

Le film m'avait grave gonflé (genre niais et violent ce qui est débile je trouve comme situation) mais le roman wah wah wah...

Tant que t'y goûtes pas tu peux pas comprendre d'façon. Laisse de côté les scènes d'action qui sont un peu grosses, mais laisse toi emporter par la tension de la chasse à l'homme, du survivalisme, de la schizophrénie de Rambo (qui s'appelle pas du tout John d'ailleurs dans le bouquin)...

Pfiou. Et cette fin, cette fin ! Elle va te cramer la gueule juré je jure, tu peux me croire et tu verras en plus la postface te raconte les divergences entre le film et le roman et tu comprendras mieux certaines choses et tout tu vois ? Un conseil, vas-y pour de vrai, c'est de la putain de bombe !

Parole de Lou
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Très bonne surprise avec ce roman ! Je connaissais évidemment le film, enfin, l'acteur en tout cas. Je ne sais plus si j'ai vu le film en entier ou non, ce n'est vraiment pas le type de film que j'apprécie (et en plus , il y a plus qu'un...). Déjà, je pensais que cela se déroulait au Vietnam alors que c'est aux USA.

Bref, c'est l'histoire de John Rambo, Béret vert, médaillé d'honneur qui a le syndrome de stress post-traumatique. Les dégâts de la guerre , de ce que les soldats peuvent subir sont terribles.

Rambo arrive en ville et est pris en grippe par le Shérif local : il a déjà visité d'autres villes et c'est toujours la même chose. C'est la fois de trop.... Et tout part en vrille. La traque commence, qui chasse qui ? le chasseur devient le chassé et inversément, comment survivre, se mettre à la place de l'autre.

On ne sait plus vraiment qui sont les "gentils et les méchants" mais y en-a-t-il ? La psychologie des personnages est assez fouillée, je trouve (chose qui à mon avis n'apparait pas dans le film) et c'est vraiment intéressant.

Le roman est conçu avec l'alternance des points de vue du Sherif Teasle et de Rambo ce qui donne un certain rythme au roman. Il y a eu une petite longueur dans la seconde partie mais la 3ème est très bien rythmée. le style est percutant, franchement, je le recommande. le seul truc qui m'a gêné - et cela n'a rien à voir avec le roman lol - c'est que j'avais toujours l'image de Stallone devant moi. Parfois, j'arrivais à faire abstraction, mais ce n'était pas évident.

A la fin du roman, il y a un post-face de l'auteur qui est vraiment intéressante. C'est dans le contexte de la guerre au Vietnam que le roman a été écrit (les pro et anti guerre : cela a divisé l'Amérique en deux dans les années 70).

Un roman que je recommande mais faites bien abstraction du film ou si vous ne l'avez pas vu, regarez-le après ;)

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Rambo.
David MORRELL (illustration Oli Winward)

Au point de départ ce n'est qu'un jeune vagabond aux cheveux longs et au sac de couchage enroulé sur l'épaule qui fait du stop dans le Kentucky.
Pris en stop par Will Teasle le chef de la police et ancien militaire , ce dernier intime au jeune homme de quitter sa ville et pour ce faire le dépose aux portes de la ville.
Rambo, c'est le nom du jeune homme, refuse qu'on lui dicte où il peut et ne peut pas aller et revient vers la ville prendre un petit déjeuner dans un café où il tombe sur Teasle qui fou de rage de n'avoir pas été écouté (obéit ?) décide de le coffrer pour vagabondage.
C'est alors le début d'une incroyable aventure, d'une traque, d'une chasse à l'homme au coeur d'une nature luxuriante à la fois protectrice et hostile (des pluies diluviennes, de la boue, des rochers, des arbres, des rivières et du feu).
Teasle va mettre toute sa hargne, toute son autorité et toute sa bêtise dans la traque de Rambo sans connaître le passé de ce « gamin » comme il l'appelle qui n'est autre qu'un vétéran du Vietnam dans l'unité des forces spéciales.
De son côté Rambo voulait juste rester en dehors de la violence, de la folie et de la vengeance mais son passé et son entraînement militaire auront raison de lui.
Jusqu'où cette folie furieuse ira t'elle ?

Un incroyable roman que j'ai adoré. Très loin du film qui en a été fait (pas la même fin, pas les mêmes morts…) même si Sylvester Stallone incarne Rambo à la perfection.
Ce roman est très bien construit avec l'alternance de chapitres narrés par Teasle puis Rambo sans favoriser l'un plus que l'autre, nous offrant leurs deux points de vue.
Les descriptions des combats, des traques et des blessures est incroyable de réalisme.
Il faut dire que l'auteur s'est beaucoup documenté pour écrire ce roman.
A lire absolument !

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Je dois faire partie de ceux qui, certainement très nombreux, ont vu le film avant de découvrir et de lire le roman. Je dois dire d'emblée que le film m'avait beaucoup plu, car il dénonçait l'hostilité injuste envers les soldats de retour du Vietnam. On ne leur a pas pardonné leur échec, qui n'était d'ailleurs pas le leur mais celui de tout un gouvernement. le film est bien sûr très différent du roman, parce qu'il est délibérément un film d'action. Les différences sont frappantes, notamment au niveau du nombre de morts. Dans le film, il y en a très peu, alors que dans le roman c'est quasiment la norme. À chaque fois que le personnage principal rencontre un obstacle, il n'hésite pas à tuer. C'est ce qu'on lui a appris pendant la guerre… Beaucoup dénoncent le caractère manichéen du film, fustigeant le côté binaire des personnages, soit blanc, soit noir. Je dois dire que moi cela ne me dérange pas, dans la mesure où c'est le monde qui est ainsi. Les gens préféreront toujours le gris, bien plus confortable pour eux, qui leur font admettre qu'ils ne sont pas parfaits, et cela constitue donc pour eux une excuse préalable à leurs turpitudes… Bref, parlons du roman. Il s'agit d'un face-à-face, et même d'un corps à corps. Les deux personnages principaux ne lâcheront pas le morceau, et continueront de s'affronter jusqu'à la fin, qui est vraiment une fin très sombre. Rambo a fait la guerre, le shérif a fait la guerre aussi. Ils sont donc tous les deux rompus à tous les exercices, avec un avantage certain pour le premier car plus jeune et beaucoup moins rouillé. Les personnages secondaires ont beaucoup moins d'épaisseur, et ne sont là que pour étoffer et structurer le récit, à part peut-être Orval et le colonel Trautmann, ce dernier devant prendre une décision difficile à la fin. On ne sait d'ailleurs pas si c'est lui qui met fin à la vie de Rambo, ou si ce dernier meurt quelques secondes avant… le roman est très bien écrit, avec un style percutant, un suspense constant, et une fine psychologie des personnages qui n'apparaît pas du tout dans le film. Si on veut connaître à fond le personnage de Rambo, le roman est absolument incontournable...
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L'affrontement inutile de deux hommes: l'un machine à tuer fabriquée par l'armée, rendu inapte à la société qui l'a utilisé par le feux des combats, l'autre s'entêtant à vouloir faire respecter par préjugés ce qu'il juge être l'ordre et voulant éviter des problèmes qui ne seraient sans doute jamais advenus.
Deux hommes à la résistance extrême, insensibles à la mort, ce que l'on comprend pour l'un mais moins pour l'autre, finalement artisan d'un combat dont je n'ai pas compris qu'il veuille le mener jusqu'au bout, au mépris du chaos engendré. L'orgueil ne peut être une raison suffisante. Ancien décoré de guerre, peut-être voulait- il aussi mener "le dernier combat" ?
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