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EAN : 9782277219248
J'ai lu (26/02/2001)
4.03/5   93 notes
Résumé :
Mon père a été tué pendant la Seconde Guerre mondiale, peu de temps après je suis né en 1943. Ma mère m'a eu de la difficulté de sensibilisation et en même temps occuper un emploi, alors elle m'a mis dans un orphelinat et plus tard dans une série de foyers d'accueil.

J'ai grandi pas sûr de qui j'étais, avait désespérément besoin d'une figure paternelle.

Livres et films ont été mon évasion. Finalement, j'ai décidé d'être un écrivain et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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A mes yeux, Rambo se réduisait à un acteur bodybuildé capable d'anéantir un régiment soviétique à la mitrailleuse. J'ai donc été surpris quand Gallmeister a réédité le roman à l'origine du film. le récit repose sur un affrontement entre deux hommes. John Rambo est un vétéran du Vietnam qui a servi dans les Forces spéciales. de retour aux Etats-Unis, il vit en marge de la société et vagabonde sur les routes du pays. Il croise un jour Wilfred Teasle, le chef de la police d'une petite ville du Kentucky. le premier symbolise la révolte, le second l'ordre. Au départ, le litige qui les oppose est dérisoire mais aucun des deux ne cèdera. Ce qui les conduira à un duel sans merci. Une chasse à l'homme s'engage dans la forêt. Rambo devra lutter contre ses poursuivants et survivre dans la nature sauvage. le roman est construit sur une alternance des points de vue Rambo / Teasle. Les deux protagonistes sont traités équitablement. L'auteur parvient à maintenir son récit sous tension ce qui en rend sa lecture palpitante mais éprouvante… J'ai eu du mal avec les derniers chapitres, comme si le fil de l'intrigue s'était rompu à force d'avoir été tiré. Mais le roman ne se réduit pas à une succession de scènes d'action. Les personnages sont étoffés, le style est dense et l'intrigue repose sur une idée forte : le transfert de la guerre du Vietnam sur le sol américain. La postface de l'auteur est intéressante, j'y ai appris par exemple que le patronyme Rambo venait de Rimbaud…
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Le shérif Teasle fait régner l'ordre dans sa petite bourgade du Kentucky. Il croise un jour Rambo, un gamin aux cheveux longs qui vagabonde aux abords de la ville. Craignant qu'il ne trouble la tranquillité des habitants, il l'escorte jusqu'à la sortie, mais le gamin revient... le conflit paraît inévitable, suivra une véritable chasse à l'homme dans les montagnes qui bordent la ville.
Car le « gamin » est en fait un redoutable adversaire : de retour du Vietniam, il est conditionné pour la survie, programmé pour tuer. Teasle quant à lui ne comprend pas la colère de Rambo et va l'attiser de plus en plus, jusqu'au drame.

Loin, très loin de l'épouvantable (mais culte !) film d'action des années 80 qu'on connaît tous, ce roman puissant montre formidablement bien la difficulté d'adaptation des soldats de retour au pays, au niveau psychologique mais également social.
Sans jamais prendre parti (les voix de Rambo et de Teasle alternent sans complaisance de l'auteur) David Morrell transpose le contexte de guerre dans les montagnes américaines et invite le lecteur à en observer le mécanisme. A chacun, alors, de se faire son opinion.

J'ai trouvé particulièrement intéressante la postface de l'auteur, expliquant son intention de départ et les différences avec le film. David Morrell vit son époque comme la plupart des américains : dans l'ambivalence des sentiments vis à vis de la guerre. Car dans l'amérique des années 70, le débat entre pro et anti guerre du Vietnam fait rage. le pays est coupé en deux et c'est dans ce contexte politique complexe que Rambo a été écrit.
Cette phrase de la postface résume bien l'intention du livre : « qui est le héros, qui est le méchant, ou est-ce que tous les deux sont des héros ou bien des méchants ? La confrontation finale entre les deux montrerait que, dans cette version microcosmique de la guerre du Vietnam et des réactions de l'Amérique, l'escalade de la violence conduit au désastre. Personne ne gagne. »

Stress post traumatique, instinct de survie, mécanique de la traque... autant de thèmes que j'ai trouvé intéressants, enrobés dans un formidable roman d'action, qu'on a du mal à lacher.
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Il manque quelques classiques cinématographiques à ma culture, et Rambo en fait partie, je ne l'ai jamais vu.
J'ignorais même que c'était un livre avant tout, jusqu'à tomber dessus il y a quelques semaines dans une boîte à livres, à en sourire... puis à me dire pourquoi pas ?

Parce qu'évidemment, quand on ne connaît pas du tout l'histoire, on a quand même tout de suite l'image de Stallone qui vient en tête, et une certaine violence !

La magnifique couverture de la collection Totem des éditions Gallmeister m'a convaincue.

Ce roman est sorti en 1972, et n'a pas pris une ride. J'ai passé un moment très agréable, pas parasitée par le visage d'interprètes, à fond dans l'histoire.

Rambo est un jeune vagabond, barbe, cheveux longs, qui se voit raccompagner par le chef de la police d'une petite ville, hors les murs, pour éviter de traîner dans les rues de la cité. Teasle le prend "gentiment" dans sa voiture, et pense en rester là...

Sauf que Rambo ne l'entend pas de cette oreille : d'abord il a faim, donc il veut revenir manger au bar, et cela fait trop souvent qu'on l'éjecte des villes.

Alors il revient, et bien sûr ça énerve le chef de la police ! Qui ne voit en lui qu'un vagabond, alors qu'il s'agit déjà d'un jeune vétéran du Vietnam.
Il lui permet d'emporter son burger, et le raccompagne à nouveau dans la pampa !

Mais il se doute que Rambo va revenir, ce qui ne manque pas, et il finit par vouloir le mettre en tôle. Jugement expéditif, pas d'écoute, Rambo parvient à s'échapper, nu, mais commence par tuer un adjoint...

Et là c'est parti pour la chasse à l'homme, car Rambo va aller se cacher dans la montagne, et plusieurs groupes d'élite ou de police vont partir à sa recherche, avec toujours à leur tête le policier Teasle, qui en fait vraisemblablement une affaire personnelle.

Sur la forme j'ai bien aimé l'alternance en chapitres courts, du point de vue de Rambo puis du point de vue de Teasle. Cela crée un bon rythme sur la forme, qui relaie le rythme sur le fond.
Ces deux personnages sont attachants.

La violence est présente et apparemment bien plus que dans le film, puisqu'il y a quand même pas mal de morts !
On comprend en sous-entendu que Rambo a subi un stress post-traumatique important au Vietnam (en plus des horreurs quotidiennes, il a été capturé mais a pu s'échapper) comme on sait le dire et le reconnaître aujourd'hui.

Mais Teasle n'est pas en reste, sa vie est bien décrite aussi.

Je ne regarderai pas le film, je resterai avec mes souvenirs et mon imagination, et même si je devais mettre un bémol concernant quelques longueurs, cela ne m'empêche pas de l'apprécier à sa juste valeur : un roman super bien écrit, haletant jusqu'à la dernière page, un grand classique.

La mise en page un peu serrée, avec des marges très réduites de Gallmeister, y est peut-être pour quelque chose dans une sensation de ne pas avancer comme je l'aurais aimé.

Post-face de 2000 super intéressante de l'auteur.

" - On dirait que vous êtes presque fier de lui, dit Teasle.
- Vraiment ? Pardonnez-moi, ça n'était pas mon intention. Simplement, c'était l'un des élèves les plus brillants que notre école ait eus, et s'il ne s'était pas battu ainsi, on aurait pu se poser de sérieuses questions sur la formation que nous dispensons."
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Rambo.
David MORRELL (illustration Oli Winward)

Au point de départ ce n'est qu'un jeune vagabond aux cheveux longs et au sac de couchage enroulé sur l'épaule qui fait du stop dans le Kentucky.
Pris en stop par Will Teasle le chef de la police et ancien militaire , ce dernier intime au jeune homme de quitter sa ville et pour ce faire le dépose aux portes de la ville.
Rambo, c'est le nom du jeune homme, refuse qu'on lui dicte où il peut et ne peut pas aller et revient vers la ville prendre un petit déjeuner dans un café où il tombe sur Teasle qui fou de rage de n'avoir pas été écouté (obéit ?) décide de le coffrer pour vagabondage.
C'est alors le début d'une incroyable aventure, d'une traque, d'une chasse à l'homme au coeur d'une nature luxuriante à la fois protectrice et hostile (des pluies diluviennes, de la boue, des rochers, des arbres, des rivières et du feu).
Teasle va mettre toute sa hargne, toute son autorité et toute sa bêtise dans la traque de Rambo sans connaître le passé de ce « gamin » comme il l'appelle qui n'est autre qu'un vétéran du Vietnam dans l'unité des forces spéciales.
De son côté Rambo voulait juste rester en dehors de la violence, de la folie et de la vengeance mais son passé et son entraînement militaire auront raison de lui.
Jusqu'où cette folie furieuse ira t'elle ?

Un incroyable roman que j'ai adoré. Très loin du film qui en a été fait (pas la même fin, pas les mêmes morts…) même si Sylvester Stallone incarne Rambo à la perfection.
Ce roman est très bien construit avec l'alternance de chapitres narrés par Teasle puis Rambo sans favoriser l'un plus que l'autre, nous offrant leurs deux points de vue.
Les descriptions des combats, des traques et des blessures est incroyable de réalisme.
Il faut dire que l'auteur s'est beaucoup documenté pour écrire ce roman.
A lire absolument !

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Acheté et découvert en 1985-86 sans avoir vu le film, j'ai adoré plonger dans l'histoire de john Rambo soldat des forces spéciales rentré au pays après le Vietnam pour s'y retrouver rejeté isolé car tous ses anciens camarades de combat sont morts. le traitement un peu rude du sheriff et des ses adjoints reveillera ses traumatismes (tortures dans un camp de prisonnier) le poussera à fuir et à se défendre comme on l'a appris à le faire: sans pitié.
Plus réaliste, plus desespéré que le film (mais le 1er Rambo reste assez proche du roman)
A lire (comme james Bond, le personnage du roman est interessant à découvrir meme si on a moyennement aimé celui des films)
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- On dirait que vous êtes presque fier de lui, dit Teasle.
- Vraiment ? Pardonnez-moi, ça n'était pas mon intention. Simplement, c'était un des élèves les plus brillants que notre école ait eus, et s'il ne s'était pas battu ainsi, on aurait pu se poser de sérieuses questions sur la formation que nous dispensons.
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Pouce levé, il longeait le côté droit de la chaussée. Ses vêtements étaient jaunes de poussière, sa barbe et ses cheveux raides de crasse. Les automobilistes passaient sans s'arrêter. Pourquoi tu ne te laves pas ? Rase-toi, fais-toi couper les cheveux, habille toi proprement, comme ça, on te ramassera. Non, se raser, ça fait perdre du temps. Une coupe de cheveux, c'est du fric pour la bouffe. Et puis, où est-ce que je me raserais? On ne peut pas coucher dehors et avoir l'air d'un prince. Mais alors, pourquoi tu te trimbales comme ça ? Pourquoi tu couches dehors ? Cette question le ramena à la guerre. Pense pas a ça, se répéta-t-il. Qu'est-ce que tu fous ? Pourquoi tu ne retournes dans ce bled? Parce que. J'ai bien le droit de décider de moi-même si je veux rester ou pas. Je n'ai pas d'ordres à recevoir.....
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- Tu te comportes comme un type intelligent et tu parles comme un type intelligent, alors évidemment, moi j’ai cru que t'avais compris. Et puis voilà que tu reviens dans le coin pour te payer ma tête. Il y a de quoi se demander ce qui se passe dans la tienne. Il y a quelque chose qui cloche chez toi, c'est ça ?
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Je déteste la guerre, mais je crains encore plus le jour où les machines remplaceront les hommes. Au moins, pour l'instant, un homme peut encore survivre grâce à son talent.
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- Votre gars ?
- Enfin pas directement peut-être. Ce n'est pas moi qui l'ai formé, ce sont mes hommes, mais comme c'est moi qui ai formé mes hommes, d'une certaine façon, c'est mon gars aussi. De nouveaux dégâts ? Aux dernières nouvelles, il avait descendu treize types.
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Video de David Morrell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Morrell
Rambo I First Blood (1982), Réalisation : Ted Kotcheff Trailer
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