Lucky Luke, tome 28 : L'Escorte

Lucky Luke doit escorter Billy the Kid pour être jugé dans le tribunal d'une petite. L'album se résume au voyage de nos deux hommes. Sympathique mais pas exceptionnel, les gags sont souvent des redites de l'album précédent. le scénario manque un peu de profondeur. Dessins au niveau.

Enfant terrible d'une société de découvertes et d'inventions.
Regard humoristique sur une période de l'histoire d'un pays en construction.

D'un personnage ayant défrayé les chroniques d'alors, les pages se tournant, on se retrouve avec un bambin plein de caprices et de hargnes, au lieu d'un être froid et calculateur.

Petits moments de rires et de détentes assurés, permettant une évasion sur d'autres réalités.

Un petit livre plein d'humour…. je vais finir par me mettre à la bande dessinée si ça continue !

Lucky Luke est chargé d'escorter Billy the Kid à Pueblo Branco où il doit être jugé pour des délits commis avant son arrestation alors qu'il purge déjà une peine de 1247 ans de travaux forcés. Tout au long de la route, Billy se comporte en sale gamin qui essaie de s'échapper. Les passants et habitants des différentes villes traversées ont peur de lui et cèdent à toutes ses volontés. Il dort certaines nuits en prison et rencontre Bert, un malfrat de troisième zone à qui il fait croire qu'il a un gros magot et qu'il le partagera avec lui si Bert l'aide à s'évader.

L'histoire est très linéaire et pas très recherchée, Lucky Luke va du Texas au Nouveau Mexique. C'est surtout une suite de gags plus qu'une véritable histoire : Billy veut s'évader, manger des caramels rouges et terrifier les passants tandis que Lucky Luke le traite comme un sale petit morveux. Bert est maladroit et très peu futé, il ne cause pas grand problème au cowboy solitaire. Il n'y a pas grand chose à en dire, c'est juste un moment de lecture agréable passé dans le train.

Nous retrouvons Billy The Kid dans cet album qui est toujours aussi excellent : effronté et n'ayant peur de rien, sauf de ne plus être craint.
Lucky Luke a pour mission de l'escorter jusqu'au Nouveau Mexique pour qu'il soit jugé, raison un peu légère pour voir Lucky Luke rattraper le desperado à chaque tentative d'évasion.
Un épisode donc très réussi et plein d'humour et voir Billy the Kid rencontrer une ville n'ayant pas peur de lui est tout bonnement très marrant. le running gag du desperado, allié au Kid, qui cherche à le libérer est aussi très désopilant.

J'ai été un peu déçu, cette histoire ressemble beaucoup à celle de billy the kid, dommage, mais je l'ai quand même lue, et je ne me suis pas du tout ennuyé.

28ème album des aventures de Lucky Luke.

A la fin des années 60, Morris et Goscinny dessinent et écrivent plus vite que leur ombre, les épisodes se succèdent à un rythme vertigineux (une moyenne de deux albums par an !). Et peu importe la quantité : la qualité, formidable, est au rendez-vous.

Avec L'escorte, Goscinny reprend le personnage formidable de Billy the kid, qui avait fait l'objet d'une histoire délicieuse quelques années plus tôt. Billy est toujours, dans l'imagerie goscinienne, un "kid" pris au pied de la lettre, un sale gosse au tempérament capricieux qui pousse une crise dès qu'un de ses désirs n'est pas satisfait.

Alors que le premier tome était une sorte de huis clos, toute l'histoire se déroulant dans une seule ville, L'escorte est au contraire une "road BD" où les scènes d'action vont se succéder sans interruption.

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