« L’envie qu’engendrait sa beauté succédait aux cris de surprise que provoquait sa noirceur. » (p. 161)
« C’est alors qu’elle comprit que les changements corporels n’avaient pas seulement débuté après qu’il était parti, mais parce qu’il était parti. » (p. 110)
Essayer de comprendre la malignité du racisme ne fait que le nourrir, le rend gros comme un ballon et éminent tandis qu’il flotte haut dans le ciel craignant de retomber sur terre où un brin d’herbe pourrait le faire crever laissant ses selles aqueuses souiller le public captivé tout comme la moisissure détruit les touches de piano à la fois noires et blanches, dièses et bémols pour produire un chant funèbre de sa décrépitude.
Le monde politique était une abomination ; ses militants, à la fois les rétrogrades et les progressistes, semblaient rêveurs et mal avisés. Les révolutionnaires, armés ou pacifiques, n’avaient aucune idée de ce qui devrait se passer une fois qu’ils auraient « gagné ». Qui gouvernerait ? Le « peuple » ? Ben voyons.
Une femme pouvait être fine comme un cobra et s’affamer, mais pour peu qu’elle ait des nibards comme des pamplemousses et des yeux de raton laveur, elle était folle de joie
Quels que soient nos efforts pour ignorer la vérité, l’esprit la reconnaît toujours et veut de la clarté.
Au début, c’était barbant d’aller acheter des fringues uniquement blanches, jusqu’à ce que j’apprenne combien de nuances de blanc il y avait : ivoire, nacre, albâtre, blanc papier, neige, crème, écru, champagne, spectre, argile.
Quand la peur gouverne, le seul choix pour survivre, c’est l’obéissance.
Tout a le goût de citron ; sauf le citron, qui a le goût de sel. Le vin, ce n’est plus la peine, puisque le Vicodin me procure un brouillard plus épais et plus confortable.
Je ne peux pas regarder la télévision, elle est tellement barbante : en gros, du sang, du rouge à lèvres et l’arrière-train des présentatrices. Ce qui passe pour des infos, c’est soit des ragots, soit un catalogue de mensonges.