Ce deuxième tome est encore plus émouvant que le premier. Irena nous est ici devenue familière et on ne peut qu'être admirative devant tous les risques qu'elle prend pour sauver le plus d'enfants possible.
Dans la même lignée, dans le même ton que le premier tome, je suis toujours aussi séduite par cette BD qui est très didactique. Cette BD devrait être lue au collège, elle serait sans doute plus parlante que certains textes des manuels scolaires et permettrait peut-être une prise de conscience de certaines absurdités et des violences faites à des populations prises pour cible.
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Les dessins de cette bande dessinée sont d'un style enfantin, rond et joyeux, comme pour lutter contre le désespoir.
Cette série nous raconte le combat d'Irena Sandlerowa, qui devint une héroïne en sauvant plus de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie.
Pas facile de s'immerger dans le quotidien du ghetto où la faim, le froid, la maladie, l'injustice et bien souvent la mort sont au rendez-vous.
Mais cette femme n'a jamais hésité, travaillant au sein du département d'aide sociale, elle a pris des risques énormes pour sortir chaque jour plus d'enfants de cet enfer, risquant sa vie à tout instant.
Arrêtée et torturée, elle n'a pourtant jamais regretté son choix.
Les couleurs majoritairement marrons, grises et beiges accentuent l'ambiance moroses au sein du ghetto et mettent en lumière le courage et l'abnégation d'une femme.
Une bande dessinée poignante sur une femme qui force l'admiration.
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Dans le premier tome, nous savons déjà qu'Irena a été arrêtée et torturée pour avoir sauvé des vies. Ce tome deux par flash back développe son action, montre par quel courage elle et ses amis prennent tous les risques pour lutter contre l'ignominie et suivre ce que leur coeur et leurs valeurs leur dictent plutôt que d'obéir à la tyranie de la peur. Il nous fait aussi assister au calvaire qu'Irena subit afin de tenter de l'anéantir tant physiquement que moralement. Comme le premier c'est un superbe album.Je lirai le troisième avec respect et admiration.
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Plus violent que le premier tome, ça étend le sujet sur la déportation, la résistance. Comme pour le premier tome, c'est à mettre entre toutes les mains.
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Dans ce deuxième tome, Irena arrive dans le vif du sujet, et sauve des enfants du ghetto de Varsovie. Toujours les dessins doux, qui ne tombent pas dans le pathos ni dans la facilité, un scénario très efficace, avec des passages douloureux de torture. Tout est admirablement bien rendu, sans chichis, dans un souci de mémoire et de pédagogie louable et réussi. On a mal au ventre en lisant l'histoire d'Irena, on prend avec elle les risques incroyables qu'elle prend parce qu'elle est humaine...
Une BD très réussie, juste.
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Ce second tome expose l'organisation mise en place pour faire sortir les enfants du Ghetto. le style reste toujours assez simpliste, avec des dessins enfantins, et du coup, je trouve que ça dessert un peu le propos : cela donne l'impression que tout cela était si facile, à la limite c'était un jeu.
Ces histoires d'évasions alternent avec les scènes de tortures : mais là encore, le dessin doux donne l'impression d'un sketch, d'une mise en scène....
Le récit reste évidemment très intéressant, mais, il y a toujours le dessin en décalage qui me gène.
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La charité humaine n'a pas de religion.
Je pense que cette citation résume à merveille de tome dans lequel Irena met en place un réseau qui lui permet d'évacuer un maximum d'enfants hors du ghetto de Varsovie.
Ce tome est toujours aussi dur si pas plus et l'histoire, déjà sombre, s'obscurcit de plus en plus.
Je suis impatiente de découvrir le tome trois et la suite de l'histoire de cette femme exceptionnelle, reconnue Juste parmi les nations
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Nous continuons à suivre Irena, décidée à sauver un maximum d'enfants juifs du Ghetto de Varsovie. Avec son réseau bien organisé, elle fait en sorte de mettre à l'abri ces enfants, sans oublier de bien noter leur véritable identité et le nom de leur famille d'accueil, pensant déjà à l'après-guerre, au moment où les familles voudront se retrouver.
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