Mes paragraphes transpiraient la guimauve d'un romantisme adolescent.
Je suis ailleurs, toujours sur cette plage. Au pied des dunes, la langue de sable s'étend vers l'infini à marée basse quand la mer décide de bouder au loin les estivants, puis, sans rien pardonner, revient de plus belle, monte à la charge, et balance parfois, un peu garce, de sacrés rouleaux sans prévenir.
J'ai passé trop de temps à imaginer ma vie et à faire semblant, j'ai si souvent laissé croire à Florence que je dormais, alors que j'étais ailleurs. Je connais ces fugues immobiles. Je sais aujourd'hui qu'elles ne rendent pas heureux. Ne pas dire les choses, c'est mourir à petit feu en attendant que l'autre vous achève.
Depuis presque deux mois, je me rends à cette piscine deux fois par semaine et je m'offre une leçon en bonnet de bain.
Le ridicule ne tue pas et tant pis si j'ai l'air d'une mouche sur le feu d'une ampoule avec ce morceau de caoutchouc sur la tête et ces lunettes qui m'écrasent les yeux.
L'équilibre de la relation amoureuse, c'est la liberté. Plus tu étends la liberté de celui qui tu aimes, plus tu limites les risques de le perdre.
Rien n'est plus merveilleux que la vie à condition de ne pas oublier de la vivre
Ce n'est quand même pas compliqué de ne pas se rate dans la vie. Il suffit de se souvenir de rire ensemble pour s'aimer presque pour toujours. De rire et de parler, parler et rire pour ne pas mourir. Les mille et une nuits.
- Le rire et le dialogue sont les deux piliers de l'espérance, il n'en faut pas beaucoup plus pour traverser la vie à deux.
citation de Rober Desnos dans le livre : Jamais d’autre que toi en dépit des étoiles et des solitudes
En dépit des mutilations d’arbres à la tombée de la nuit
Jamais d’autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mien
Plus tu t’éloignes et plus ton ombre s’agrandit
Jamais d’autre que toi ne saluera la mer à l’aube quand fatigué d’errer moi sorti des forêts ténébreuses et des buissons d’orties je marcherai vers l’écume.
Un amour sans l'amour de soi ne fonctionne pas.
Le seul avec qui tu dois vivre pour avancer (...) c'est toi. Juste toi.