AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 245 notes
5
10 avis
4
11 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Techniquement moins fluide que le premier joyau (De la part de la princesse morte) -peut-être moins émotionnel? L'auteure ayant "mûri"?- toutefois une plongée fascinante dans les cultures de l'Inde, son histoire pré et post indépendance, et surtout inspire beaucoup de respect pour l'histoire de l'auteure et son parcours.
Commenter  J’apprécie          50
J'aurais dû lire ce livre il y a très longtemps. J'avais beaucoup aimé « de la part de la princesse morte », mais aujourd'hui la magie s'est évanouie.
Je me réjouissais de retrouver Kenizé Mourad racontant les souvenirs de sa prestigieuse famille de sultans ottomans et de radjahs indiens. Bien sûr, la fille de la princesse Selma m'a intéressée et son désarroi d'orpheline est touchant. Cependant, ce récit à la première personne, j'ai envie de le lire à toute vitesse, même lorsqu'il me fait voyager et retourner en Inde, dans ce pays qui m'a tellement marquée.
L'écriture est datée avec un style des années soixante, l'auteure apparait comme une journaliste, sensible certes, mais hélas pas une écrivaine. Si le récit de la vie de la jeune Zahr réserve des surprises, l'écriture reste convenue et fade. Je vais terminer cette lecture en diagonale pour ne pas le lâcher en route.
Commenter  J’apprécie          42
Dans ce roman Kenizé Mourad, auteure de : de la part de princesse morte, lu et beaucoup aimé, nous entraine dans la quête identitaire de son héroïne Zahr, dans un parcours mêlant autobiographie et fiction.
Les thématiques sont intéressantes et le roman émaillé de grand faits historiques culturellement enrichissants. L'auteure brosse un portrait de l'Inde qui, j'avoue, m'a surpris.
Pays composé de plusieurs communautés ethniques et religieuses, j'avais en tête l'Inde de Gandhi, marqué par sa culture indoue pour découvrir une image totalement différente dépeinte par Kénizé Mourad.
Elle y aborde la place des femmes, la religion musulmane et les autres, l'univers des maharajas déchus, le contexte social, les conflits interraciaux, et toute une foule de problématiques que l'indépendance n'a pas résolu. Elle évoque ces faits vécus durant les différentes périodes passées dans ce pays, terre de ses origines, du coté de père.
Si j'ai apprécié cette approche, culturellement intéressante, j'ai, cependant, eu un mal fou à entrer dans l'histoire, émaillé de trop de flashback qui nuisent au rythme du récit à la narration des plus surprenantes, tantôt à la troisième personne, tantôt à la première et le tout, analepses incluses dans un même chapitre.
De ce fait, la lecture s'est avéré parfois laborieuse, déjà complexe par un début un peu brouillon et une foule de protagonistes aux noms pas toujours évidents à retenir.
Je termine donc mon challenge Les Féminines Babelio sur un lecture en demi teinte et un avis mitigé; tant je ne retrouve pas ici, la fluidité de narration du roman de la part de la princesse morte. A moins que lu, il y a si longtemps je m'y sois pas attardé à l'époque , trop passionné par les aventures de Selma, dont l'auteure, fait ici, assez souvent allusion lorsqu'elle évoque le père de l'héroïne, un des derniers maharajas de cette Inde aux mille contrastes.
Commenter  J’apprécie          42
Aprés avoir adoré le premier livre de Kénisé Mourad, de la part de la Princesse Morte, c'est tout naturellement que je me suis ruée vers son deuxième livre, biographie de l'auteure elle-même à la recherche de ses racines.
Rien que le titre a tout pour plaire: le jardin de Badalpour ! Consonnances orientales,exotiques, qui invitent au voyage...
Une très belle histoire, une quête incroyable, boulversante de l'auteure sur ses origines et sa famille.
J'aime tout particulièrement le style et la plume de Kénisé Mourad
Commenter  J’apprécie          30
La fin de la première fresque ottomane ( de la part de la princesse morte) se terminait par la mort de Selma Sultane à l'âge malheureux de vingt-neuf ans. Zeynel, son fidèle eunuque, est au désespoir, mais il trouve la force d'emmener le bébé de sa maîtresse qu'il trouve en piteux état et le confie au consulat de Suisse. Par chance, la petite Zahr sera sauvée puis éduquée par des parents adoptifs jusqu'à ses six ans, puis elle sera pensionnaire chez les religieuses et retrouvera à l'adolescence une autre famille.
Pendant toutes ses années, elle n'a cessé de penser à ce père inconnu. Voulait-il la retrouver ? Elle l'espérait autant qu'elle réclamait le droit à son identité. Une identité trouble et falsifiée par sa propre mère pour des raisons stratégiques (cf., de la part de la Princesse morte ). Mais qui est-elle ? La fille du Radjah indien ou le fruit d‘un amour adultérin ?
Zahr réussira-t-elle à se libérer de ses entraves qui l'empêchent d'avancer et à se forger une vraie identité ? Car pour savoir où l'on va ne faut-il pas d'abord savoir d'où l'on vient ?
Chronique plus complète ( attention spoil) sur mon blog : l'univers littéraire de Véronique d'Anthonay
Commenter  J’apprécie          30
Roman très agréable à lire et pour le moins original. L'histoire de cette jeune femme qui se découvre une origine indienne.... via le radjah de Badalpour! Elle part donc en quête de son passé dans l'Inde d'aujourd'hui (du moins du XXème siècle). On apprend pas mal de choses, c'est un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Zahr rejoint son père et son pays d'origine. Malgré son identité retrouvée, elle se confronte à une dure réalité, bien loin du conte de fées et de l'opulence de l'Inde rêvée. Elle se retrouve décalée par rapport à son éducation et à ses habitudes, en tant qu'occidentale et en tant que femme et ne trouve pas le sens de la famille qu'elle envisageait non plus. le jardin est l'endroit où la jeune femme vient se ressourcer et qui lui tient à coeur.
Un rien autobiographique, ce roman est empreint de nostalgie et d'intensité, de sensibilité et de clairvoyance.
Plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/01/11/kenize-mourad-le-jardin-de-badalpour/
Commenter  J’apprécie          20
la fille perdue à la recherche de son identité
Commenter  J’apprécie          20
Zahr (quel beau nom) nous entraîne dans son sillage aux confins de l'inde en passant par Paris après un détour au Liban. Mais plus qu'un voyage géographique, Kenizé Mourad nous emmène à la recherche de son père et de ses origines perdus. L'intromission dans la vie et les pensées de l'héroïne est si sincère que ce récit tient plus de l'autobiographie que du roman.
Si les hasards des boîtes à livres m'ont amené à commencer par la fin, il me tarde désormais de découvrir cette princesse morte, maman de Zahr, de sa naissance royale jusqu'à son destin tragique.
Commenter  J’apprécie          10
Suite et fin de « De la part de la princesse morte ». Ravie de retrouver la fille de Selma, et Selma à travers sa fille... tenu en haleine jusqu'au bout dans la détresse, mais aussi la force et le courage qui habitent Zahr, sa détermination, dans cette perpétuelle quête d'identité. Dommage que la fin soit gâchée avec des faits historiques simplement énoncés, presque écrits sans émotions, en coupant l'histoire et en s'éloignant de la vie de Zahr, j'aurai aimé savoir ce qu'il advient d'elle.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (645) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3210 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}