Dans ce roman
Kenizé Mourad, auteure de : de la part de princesse morte, lu et beaucoup aimé, nous entraine dans la quête identitaire de son héroïne Zahr, dans un parcours mêlant autobiographie et fiction.
Les thématiques sont intéressantes et le roman émaillé de grand faits historiques culturellement enrichissants. L'auteure brosse un portrait de l'Inde qui, j'avoue, m'a surpris.
Pays composé de plusieurs communautés ethniques et religieuses, j'avais en tête l'Inde de Gandhi, marqué par sa culture indoue pour découvrir une image totalement différente dépeinte par
Kénizé Mourad.
Elle y aborde la place des femmes, la religion musulmane et les autres, l'univers des maharajas déchus, le contexte social, les conflits interraciaux, et toute une foule de problématiques que l'indépendance n'a pas résolu. Elle évoque ces faits vécus durant les différentes périodes passées dans ce pays, terre de ses origines, du coté de père.
Si j'ai apprécié cette approche, culturellement intéressante, j'ai, cependant, eu un mal fou à entrer dans l'histoire, émaillé de trop de flashback qui nuisent au rythme du récit à la narration des plus surprenantes, tantôt à la troisième personne, tantôt à la première et le tout, analepses incluses dans un même chapitre.
De ce fait, la lecture s'est avéré parfois laborieuse, déjà complexe par un début un peu brouillon et une foule de protagonistes aux noms pas toujours évidents à retenir.
Je termine donc mon challenge Les Féminines Babelio sur un lecture en demi teinte et un avis mitigé; tant je ne retrouve pas ici, la fluidité de narration du roman
de la part de la princesse morte. A moins que lu, il y a si longtemps je m'y sois pas attardé à l'époque , trop passionné par les aventures de Selma, dont l'auteure, fait ici, assez souvent allusion lorsqu'elle évoque le père de l'héroïne, un des derniers maharajas de cette Inde aux mille contrastes.