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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est grâce à ma participation au Prix des lecteurs 2016 de l'excellente librairie L'Armitière, que cet Objet Littéraire Non Identifié m'est tombé entre les mains.

Notre metteur en scène polonais tente de venir à bout de l'adaptation théâtrale d'un roman autrichien, roman dont le contenu instable évolue à chacune de ses lectures, ce qui n'est finalement pas si grave dans la mesure où le metteur en scène lui-même n'est pas allé au-delà de la trentième page, distribuant des rôles à des acteurs qui n'y joueront finalement pas, les faisant répéter sans leur parler, éclatant un budget pourtant conséquent. Bref, ce qui devait être l'événement d'ouverture de la saison théâtrale parisienne, se transforme en chronique d'un fiasco annoncé. Voilà pour l'histoire.

Mais celle-ci n'est finalement pas si importante que cela. Elle pourrait même être qualifiée d'accessoire. Car l'intérêt de ce - court - livre, c'est l'incroyable tourbillon dans lequel Antoine Mouton enferme son lecteur dès les premières pages pour ne plus le lâcher jusqu'à la fin. Obsédant, inquiétant, déroutant, il nous martèle page après page les symptômes de la folie de son personnage en réussissant pour cela un exercice de style original.

Les phrases sont longues, incroyablement longues (parfois plus de deux pages), les reprises incessantes, les boucles bouclent et rebouclent et comme un derviche tourneur de l'antienne obsessionnelle, Antoine Mouton nous entraîne peu à peu dans l'inévitable folie de son metteur en scène. C'est bien fait, c'est maîtrisé, c'est brillant.

Mais à vrai dire, à la fin, c'est un peu fatiguant...
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Court roman (classement de la médiathèque) ou longue nouvelle (classement de l'éditeur)? Un texte court en tout cas, avec des phrases interminables et de nombreuses répétitions qui doivent être censées rendre compte de la montée de la folie du metteur en scène. Les personnages ne sont jamais nommés (avec un nom propre ou un prénom) mais désignés par leur fonction et leur nationalité (« le metteur en scène polonais », « le directeur de théâtre français », etc.), ce qui alourdit considérablement le texte et la lecture au fil des pages. Une réflexion sur la folie, l'amour, la mort plus que sur le théâtre, qui ne m'a pas passionnée, mais le dénouement inattendu vaut la peine d'aller jusqu'à la dernière page…
Lien : http://vdujardin.com/blog/mo..
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