Les braises

Le livre est entièrement composé d'un huit clos monologué, c'est une histoire de trahison. Et vraiment, je suis complètement passée à coté de l'engouement, des passions, des affres, des peurs des personnages… Je me suis ennuyée. Je n'ai pas adoré à la surenchère omniprésente, théâtrale qui ne m'a pas du tout impressionnée : une trop grosse mise en scène, pour des choses très simples.
Attention, je divulgache ci-dessous ! (en même temps ça tient sur un post-it)

Je crois que je ne suis pas assez dissimulatrice ou trop tête brulée pour être sensible ce genre de chose. Moi, je vais aller voir la personne et lui dire « tu me trompes ? » ou débarquer au plus grand des calmes et dire « j'ai envie d'aller voir ailleurs, machin me plait » et on verra ce que ça donne une fois le pavé dans la mare. Je sais, ici on est au début du XXème siècle, ça se passait différemment. Mais quand même, si vous voulez de la trahison et des dissimulations, lisez le rouge et le noir ou Stéphane Wassilieff de Jules Laforge (qu'il faudrait que je relise d'ailleurs !), même Les liaisons dangereuses (en plus ils en font trop eux aussi mais au moins ça fonctionne sur moi.)

Là tu vas pas me dire que – même il y a un siècle ou plus, pendant quarante-quatre ans tu a attendu enfermé de pouvoir exécuter ta manigance aux chandelles, sans même lire le journal où il y avait la vérité ? Sérieusement ? Ah pardon, vous allez encore dire que je râle encore (et à chaque lecture commune). Mais j'ai étais complètement bouche bée devant la vanité de ce livre, dans lequel je n'ai trouvé aucune profondeur aux personnages, animés seulement et uniquement par leur torture sur une tromperie. Franchement, tout le monde s'en remet, fais quelque chose de sa vie, ou alors abrège ses peines mais là, même pas !
Je veux bien que ce soit un des meilleurs ressort littéraire et que l'amour et la trahison c'est déchirant, c'est vrai, je suis première cliente, mais là vraiment je suis passée à côté.