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4,06

sur 817 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Août 1940, dans un château de la campagne hongroise, Henry, ancien général à la retraite de l'armée austro-hongroise, attend Conrad, dont il n'a plus eu de nouvelles depuis plus de 40 ans. Précisément depuis ce jour funeste de 1899, au cours duquel une partie de chasse a failli très mal tourner, et où Conrad a rompu les ponts avec Henry, sans aucune explication.
Et pourtant, jusqu'alors, les deux hommes avaient été très proches, se côtoyant depuis leur enfance et leur rencontre à l'école militaire. Leur amitié très pure, sans faille, semblait indéfectible malgré les différences de classe sociale. En effet, Henry est issu d'une riche lignée de militaires, tandis que les parents de Conrad se sont saignés aux quatre veines pour que leur fils puisse intégrer l'école de l'armée impériale. Cette amitié au long cours avait même subsisté après le mariage d'Henry avec Christine, Conrad étant régulièrement invité au château. Jusqu'à la fameuse partie de chasse précitée, donc.
Mais aujourd'hui, alors qu'il attend Conrad, Henry espère obtenir enfin les réponses à toutes les questions qu'il se pose depuis 40 ans, depuis que Conrad s'est volatilisé. Ou plutôt, il attend, de la part de celui-ci, la confirmation (ou pas) de ses soupçons, des conclusions auxquelles il est arrivé après autant d'années passées à réfléchir et à s'interroger sur leur amitié.
La première partie du roman est consacrée à l'enfance et la jeunesse des deux amis, tels qu'Henry se les remémore alors qu'il attend l'arrivée de Conrad. La deuxième partie décrit la confrontation entre les deux hommes, séparés par un gouffre de rancoeur, d'amertume et de questionnements. En fait de confrontation, il s'agit surtout d'un quasi monologue d'Henry, émaillé de quelques interventions de Conrad assez peu significatives. Dans ce huis clos oppressant et théâtral, l'empathie qu'on éprouvait éventuellement pour Henry s'amenuise à mesure qu'on prend conscience de sa personnalité : imbu de sa personne, sûr de lui (voire borné) et de ses valeurs conservatrices qu'il n'a jamais estimé utile de remettre en cause, condescendant, égocentrique. On découvre peu à peu qu'en réalité il n'a jamais rien compris à ce que pouvaient éprouver sa femme ou son ami, qu'il n'a rien compris à l'amitié ni à l'amour. Et on en vient à se demander s'il s'agissait réellement d'amitié, et quelle histoire on aurait lue si elle avait été racontée du point de vue de Conrad. Celui-ci ne suscite pas l'empathie pour autant, tant son rôle est inconsistant dans ce monologue dans lequel il sert à peine de ponctuation.
Malgré un style classique impeccable, cette dissection des liens d'amitié et d'amour est longue et répétitive, à l'image du ressassement d'Henry pendant 40 ans.
Sur fond d'une part, d'empire austro-hongrois à l'agonie et d'autre part, d'un monde à nouveau sur le point de basculer dans un conflit mondial, « Les braises » est une lecture sombre, étouffante, un peu laborieuse et au final, peu ardente.
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Trouvé par hasard à la célèbre Griffe noire, qui encensait cet auteur méconnu d'Europe de l'Est, interdit en Hongrie jusqu'en 1990, j'ai savouré ce petit bijou romanesque, qui par certains côtés m'a rappelé les courts romans de Stefan Zweig, que j'aime beaucoup.

L'intrigue est simple : seul dans son château, un général vieillit, attendant. "On se prépare parfois, la vie durant, à quelque chose. On commence par être blessé et on veut se venger. Puis on attend. le général attendait depuis fort longtemps et ne savait même plus à quel moment l'offense et le désir de vengeance s'étaient transformés en attente."Or, un soir, on annonce le Capitaine, qui revient apparemment après 41 ans d'absence. 41 ans et 43 jours très précisément, compte le Général. Celui-ci se prépare à la visite de ce Conrad, dont on ne sait rien au départ; redonnant le luxe d'antan à son manoir, redisposant les choses telles qu'elles étaient il y a plus de 40 ans.

En attendant le dîner, le général se remémore le passé, et l'amitié très forte qui a uni deux garçons à l'Académie militaire, dès leurs dix ans. Il décrit une amitié très pure entre lui, fils d'un officier de la Garde, très riche; et Conrad, dont les parents ont donné tous ce qu'ils ont pu pour qu'il embrasse la voie militaire. Ils sont très différents, et pourtant : "Les deux enfants comprenaient qu'ils vivaient un moment privilégié, miraculeux de la vie".

Durant plus de 20 ans, ils se côtoient. Et puis advient la rupture. Et la fuite inexpliquée de Conrad dans de lointaines tropiques.

Une fois Conrad arrivé, le dîner commence mais se transforme rapidement en un monologue du général, qui déverse les pensées et l'amertume des 40 dernières années, passées seul depuis la mort de sa femme, à réfléchir à ce qui a pu se passer pour que leur amitié se perde. On se rend compte qu'il en est parfaitement conscient.

Mais cette histoire classique d'adultère est transformée par Sandor Marai en un véritable joyau de discours. Conrad est acculé par le général, ce dernier ne le laisse pas parler. Il avait simplement besoin de lui pour confirmer tous ses soupçons, qui s'avèrent vrais.

Au milieu de ce drame humain dont nous parvenons à la conclusion, le général montre également qu'il a beaucoup lu, beaucoup réfléchi sur la nature humaine. C'est grâce à ses lectures qu'il a pu comprendre les causes réelles de la fuite de Conrad. Conrad, si différent de lui, le parent pauvre, le musicien. A qui le général reproche d'avoir trahi alors que "l'amitié est le lien humain le plus noble."

Or l'habilité du récit est que l'on a en réalité deux narrations : la première, par le général, qui retrace l'amitié brillante entre les jeunes garçons. Et puis, au fil du discours, on découvre la véritable histoire, celle dont il n'a pas pris conscience au moment où elle se déroulait : que Conrad le haïssait pour sa richesse, sa réussite, alors que lui, artiste, n'a jamais aimé la vie militaire. Et lorsqu'une femme passe, Christine, c'est le général qu'elle épouse. A partir de là, aucune amitié n'est possible.

J'ai ressenti beaucoup de pitié pour ce vieux général qui se livre. On sent qu'il n'est pas très intelligent mais que ces longues soirées passées seules l'ont rendu sage. Il a conscience de la vanité de la vengeance qu'il veut exercer envers Conrad au cours de ce dîner, mais il veut aller jusqu'au bout, clore leur relation interrompue 40 ans plus tôt.

Dans un monde qui se disloque (après la Première guerre mondiale), les deux vieillards se haïssent avec lassitude, faisant le constat qu'ils sont toujours aussi différents. Cette différence se cristallise dans la musique, qu'adore Conrad, et que ne peux comprendre le vieux militaire : "J'abhorre ce langage secret dans lequel certaines personnes s'entretiennent, se communiquent des choses vagues, irrégulières, oui je pense souvent qu'il leur sert même à se dire des choses immorales."

Au final, vous l'aurez compris, c'est un roman très riche, qui m'a touchée et m'a fait réfléchir.

Un roman universel.

Un roman tranquille, sans violence. Un huis clos terrible pourtant. Un monologue de fin de vie. Une dernière parenthèse, et un soupir avant la fin.
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Un vieux général reçoit une lettre. En quelques mots, 41 ans d'attente s'effacent. le vieil homme met tout en oeuvre pour organiser une soirée et un repas commémoratifs. En attendant son hôte, le général plonge dans ses souvenirs. le jeune Henri s'était pris d'amitié pour son camarade Conrad, moins nanti que lui. « Leur amitié était profonde, grave comme les sentiments qui doivent durer une vie entière. Et, comme dans toute grande affection, il s'y mêlait un sentiment de pudeur et de culpabilité. On ne peut, en effet, voler impunément de ses proches nul être humain. » (p. 36) C'est évident, l'amitié qui unit les deux garçons est dévorante : Henri ne peut pas vivre seul et sans affection, et il s'engage sans mesure dans ce lien exclusif. « Ayant une grande affection l'un pour l'autre, ils se pardonnaient leur défaut capital : Conrad à son ami pardonnait sa fortune et le fils de l'officier de la Garde à Conrad, sa pauvreté. » (p. 57)

41 ans après une funeste partie de chasse et une soirée décisive, le général retrouve enfin Conrad. Entre eux se dressent quatre décennies d'attente, de rancune et rancoeur. Se dresse aussi le souvenir de Christine qui, semble-t-il, n'a pas pu se résoudre à choisir entre les deux hommes. Mais qu'en est-il vraiment ? « Christine elle-même n'a pas dit la vérité. Conrad peut-être. Oui, peut-être la connaissait-il. » (p. 68) Henri a des questions et attend des réponses. Pourquoi Conrad est-il parti si vite ? L'a-t-il vraiment trahi ? Surtout, Henri en veut à Conrad et à sa fierté d'avoir laisser l'argent se dresser entre eux. « Tu n'as jamais accepté d'argent de moi, tu refusais le moindre cadeau. Tu n'as pas voulu que notre amitié devint une véritable fraternité. » (p. 131) le face à face entre les vieux amis est glacial et inexorable. Se dessine une amitié qui a semé ses propres embuches.

Ce long dialogue sur l'amitié m'a tout d'abord enthousiasmé, puis vivement agacée. Il ne s'agit en fait que d'un monologue puisque Conrad répond à peine, qu'il renvoie le général à ses questions. Finalement, trop de mystères restent non résolus. le style de l'auteur est superbe, très noir et étouffant. Mais les braises qu'il a remué pendant tant de pages n'ont rien réchauffé et surtout pas mon attention.
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Une amitié disséquée au scalpel
A Vienne, fin du 19e siècle, Henri et Conrad sont d'inséparables amis d'enfance que beaucoup de choses, cependant, séparent. Henri est le fils d'un d'officier aristocrate et très fortuné et son avenir s'annonce brillant. Conrad n'a pas de fortune et a épousé la carrière militaire sans passion car au fond, c'est la musique qui le fait vibrer.
Malgré leurs différences, jamais leur amitié ne s'est démentie et après le mariage d'Henri avec Christine, Conrad continue à être reçu chez eux jusqu'au jour où…
41 ans plus tard, Henri et Conrad se retrouvent autour d'un diner au château dans un huis-clos qui leur permettra de s'expliquer.
D'expliquer quoi ? de disséquer ce qu'a été leur amitié, l'amour, la haine, la trahison, la passion… la vie. Et il leur aura fallu 40 ans pour qu'apaisés, ils puissent analyser ce qui les a séparés.
J'ai été un peu agacée par la répétition assez artificielle d'adverbes ponctuant les interventions de Conrad et d'Henri qui s'expriment tour à tour « sèchement », « avec calme », « froidement », « timidement », « en souriant », « sur un ton hostile » ou « d'une voix forte »…
Un beau texte très théatral qui m'a rappelé Zweig, une analyse fine de sentiments nobles.
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J'ai aimé découvrir cet auteur hongrois que je ne connaissais que de nom. Ce roman était intéressant à bien des points de vue, notamment pour la psychologie fouillée des personnages et la réflexion sur l'âme humaine.

Néanmoins, je ne peux nier avoir trouvé certains moment sun peu long. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyée, mais ce n'est pas un roman impossible à lâcher avant d'en connaître la fin.

J'ai beaucoup aimé la tension entre les deux personnages, cette ambiance intriguante, les secrets peu à peu dévoilés au coin du feu dans ce chàteau sombre. J'ai réussi à deviner une partie de l'histoire au fur et à mesure, mais pas l'ensemble.

La plume était agréable et nous fait découvrir un autre temps. Je continuerai à me plonger dans l'oeuvre de cet auteur pour connaître davantage son style.
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Deux vieillards qui ont été les meilleurs amis pendant toute leur jeunesse se retrouvent après quarante ans, pour discuter de l'évènement qui les a séparés.

Cette lecture a eu deux points positifs pour moi: elle m'a permis de découvrir un auteur et de faire un premier pas dans la littérature hongroise; j'ai pu avoir un aperçu de la vie dans l'Empire austro-hongrois avant son démantèlement.

Pour le reste, je dois dire que je me suis profondément ennuyée. le personnage principal, « le Général » dont on ne nous dit jamais le nom, est particulièrement antipathique. Imbu de sa personne, mesquin, condescendant et borné, il semble être le pur produit de sa classe sociale. Son ami Conrad n'est guère plus attachant, mais comme il parle beaucoup moins, il m'a moins ennuyée malgré ses actes.

Le texte est globalement divisé en deux parties: dans la première, on nous raconte la rencontre entre deux enfants et l'amitié, indéfectible et fusionnelle, qui grandit entre eux. Dans la seconde, c'est l'affrontement des deux vieillards, qui n'est pratiquement qu'un long, très long, monologue. Ici, les évènements qui ont mené à leur séparation sont détaillés pendant la moitié du roman, sans toutefois qu'on obtienne une réponse claire à la fin.

Cet affrontement entre les deux hommes est le prétexte à développer un tas de considérations sur le temps qui passe, sur la vieillesse, sur l'amitié et l'amour. J'ai trouvé que c'était vraiment répétitif et qu'on piétinait beaucoup. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant ce livre, mais j'avoue que j'espérais quelque chose d'un peu passionnant.

Malgré tout, la plume est agréable et j'ai trouvé intéressant de découvrir un auteur hongrois. En dehors de ça, c'était beaucoup trop long par rapport à ce qui était raconté pour mon goût. du même auteur, j'ai noté Mémoires de Hongrie, qui semble plus autobiographique, j'espère l'apprécier davantage.
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Un homme âgé, général à la retraite, vit en son château, quelque part en Hongrie, retiré dans la plus grande des solitudes. Seule sa fidèle nourrice nonagénaire et une domesticité des plus réduites accompagnent le vieil homme au soir de sa vie. Un courrier inopiné lui annonce l'arrivée d'un ami, après quarante et une année de séparation et de silence. Cette venue qui fut si ardemment attendue et espérée est l'occasion d'un retour en arrière dans l'esprit du vieillard, à l'époque de leur rencontre, lorsqu'ils étaient cadets à l'académie militaire de Vienne, alors que l'Empire austro-hongrois florissant réunissait en son sein une véritable mosaïque de peuples aux langues les plus diverses. Cependant, cette entrevue, ce tête-à-tête de deux vieillards à l'orée de la mort, prendra très vite la tournure d'un huis-clos oppressant.

Mon avis est à l'image du cours de la narration, contrasté. J'ai apprécié le premiers tiers du récit, le ressouvenir des parents du châtelain, des années juvéniles des deux protagonistes à Vienne et surtout l'évocation d'une époque révolue, celle où Vienne était la capitale d'un empire qui ne dura qu'un demi-siècle, où les enfants de bonne famille se devaient de suivre une formation militaire; à ce titre le roman m'a rappelé le plaisir de la lecture de la Marche de Radetzky de Joseph Roth. Les deux tiers restant du récit prennent la forme d'un dialogue tendu, presque d'un monologue d'un vieil homme face au silence obstiné et coupable de son ami. Cette partie m'est apparût lassante et laborieuse, même si la volonté chez l'auteur de créer une tension est bien accessible à l'entendement du lecteur. Il n'en demeure pas moins que le texte propose des réflexions intéressantes sur la valeur irremplaçable de l'amitié, sur l'importance de la solitude sur la sagesse, sur l'action apaisante, émolliente, du temps qui passe sur les passions irraisonnées qui agitent l'homme face aux vicissitudes de l'existence.
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Ce roman nous raconte les retrouvailles de deux hommes qui furent très proches et qui se sont quittés il y a quarante et un ans.
A l'aube de leur vie, ils se retrouvent et font l'autopsie de leur amitié défunte. Mais était-ce vraiment de l'amitié ? Au fur et à mesure de ce long dialogue, les masques tombent et les évènements qui les ont séparés apparaissent sous un nouveau jour. J'ai appris que ce livre avait été adapté au théâtre, ce qui ne m'a pas surprise, car ce huis-clos est construit comme une pièce de théâtre.
La langue est belle et le propos brillant, un peu redondant parfois, mais très beau.
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Un général à la retraite s'apprête à accueillir dans le château familial, au beau milieu de la nature et des forêts, un ami de jeunesse qu'il n'a pas revu depuis 41 ans. Après une partie de chasse décisive celui-ci a en effet disparu sans explication. Depuis, la vie a passé mais les deux hommes semblent avoir attendu ces retrouvailles comme un point d'orgue essentiel qui leur permettrait d'ordonner leur vision du monde, des hommes et de leur amitié.

Ce roman m'a laissé une impression assez ambivalente.
J'ai trouvé certaines descriptions vraiment sublimes (de la nature, des sentiments de la jeunesse, de la vie solitaire au château) mais j'ai aussi été exaspérée par les méditations que j'ai trouvé confuses de ces deux vieux messieurs. (Enfin un surtout car l'autre sert juste de "support" et ne fait que glisser quelques phrases ici ou là...).
J'ai trouvé le tout un peu trop théâtral à mon goût en fait mais certaines images me resteront en tête.
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Sandor Marai écrivain hongrois dont on m'a vanté le style est l'auteur notamment de ce roman "Les braises" . Alors en effet , l'écriture est belle et délicate, il en ressort une description des sentiments minutieuse et qui suscite une réelle empathie pour les personnages...
Toutefois je trouve que ce roman souffre de longueurs et de redondance, pour moitié il est en quasi monologue : le général , homme de presque 80 ans, dîne avec Conrad son ami d'enfance qu'il n'a pas vu depuis 41 ans. Conrad est parti du jour au lendemain et le général revient sur les raisons de ce départ précipité 41 années plus tôt.
Le personnage du Général retranscrit cette période de leur jeunesse avec nombre détails pour enfin comprendre Conrad et l'amener à s'expliquer .
Maigre rebondissement: le général doute de son ami et attend une réponse cruciale que je vous laisse découvrir ...

Déçue vous l'avez compris.
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