AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,29

sur 68 notes
5
11 avis
4
13 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Dans un petit bistrot lyonnais tenu par un incorrigible bavard, Antoine, un vieux commissaire proche de la retraite, croise chaque jour Philippe, un ancien taulard dont on découvre l'histoire au fil du récit.
De son incarcération, Philippe a gardé le contact avec son compagnon de chambrée, un jeune voyou sympathique qu'il va soigner au risque de replonger dans la délinquance.
Avec ce premier roman, Sophie Muffat-Méridol fait une entrée remarquée en littérature. Il y a du Simenon dans sa façon de construire ses personnages, d'instaurer une atmosphère spéciale et d'introduire un peu de malice dans l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          320
Ce n'est pas un livre parfait, mais il m'a embarquée. Il a une vraie ambiance, une atmosphère un peu floue, un peu bleutée, comme une photo des 70s. Les personnages, malgré leur côté convenu (le bon, la brute, le truand, le flic) ont une belle épaisseur. Personne n'est tout blanc ou tout noir. Et leur humanité se dessine dans de minuscules fêlures qui révèlent tout d'eux.
Commenter  J’apprécie          200
Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Calmann Levy Territoires pour l'envoi en service presse du livre de Sophie Muffat-Méridol: « L'homme au bouquet ». Une très belle découverte avec ce polar passionnant qui nous plonge dans la Ville des Lumières. L'auteure nous embarque à Lyon dans une intrigue captivante, bien rythmée et sans temps morts. On suit le cheminement d'un ex médecin qui a fait de la prison et qui n'hésite pas à soigner des gangsters en fuite. Les personnages sont attachants émouvants, leur psychologie est bien maîtrisée. J'ai beaucoup aimé la belle écriture de l'auteure, fluide, sensible et visuelle. On imagine facilement les personnages et les paysages, on ressent l'atmosphère sombre et douloureuse. Un beau roman à découvrir au plus vite!
Commenter  J’apprécie          190
Merci à l'auteure, qui m'a gentiment adressée un exemplaire en avant première à la suite de nos échanges sur son premier roman le pâtissier de la place Saint-Paul. Chic ! Un livre comme un polar mais sans en être un. Une intrigue qui se dévoile comme un western. Des personnages cabossés comme elle aime les travailler. Un bouquet d'émotion. Et toujours Lyon en filigrane qui donne cette atmosphère si particulière dont l'autrice affectionne tant. Un orangé, sépia, sans temporalité. Je suis fan de Philippe Fardaud.
Commenter  J’apprécie          150
Ce livre l'homme au bouquet de Sophie Muffat-Méridol, est arrivé chez moi dans un joli colis envoyé par Calmann Lévy, que je remercie, accompagné d'une planche à découper, d'un torchon et d'un paquet de pralines et une recette de la tarte à la praline que je me suis empressée de faire. C'est très bon pour ceux que ça intéresse !!
Quand j'ai commencé ce roman, lors des premiers chapitres, je n'ai pas du tout été convaincue mais heureusement passé le premier quart, ça démarre vraiment et ensuite impossible de décrocher ! Il y a une atmosphère très intéressante dans ce livre, avec des personnages humains. On va arriver par tout savoir, mais il faut savoir attendre que les choses arrivent doucement. C'est très bien écrit, beaucoup de dialogues intéressants, des lieux où on s'imagine facilement.
La couverture est très belle également.
Commenter  J’apprécie          141
Sophie MUFFAT-MERIDOL. L'homme au bouquet.

Ce roman se déroule de nos jours à Lyon et sa proche banlieue. Nous allons visiter et arpenter les traboules, traverser la grande place de Bellecour, longer les quais du Rhône et de la Saône. Une belle visite de la ville des lumières.

Philippe Fardaud, la cinquantaine, vit dans une chambre de bonne sur la Presqu'île, à Lyon. Il travaille de nuit comme manutentionnaire. Lorsqu'il rentre, au petit matin, il s'arrête prendre un café dans un bouchon sur les bords de la Saône, tenu par le bavard Jérémy Courtecuisse. Et tous les matins, il achète un bouquet de grosses marguerites, non « des gerberas », lui a précisé le fleuriste. Son café bu, il regagne sa chambre, emportant son bouquet ; il ne ressort plus que le soir pour embaucher, à l'heure, il doit pointer et être ponctuel.…Il regarde depuis sa fenêtre le studio de danse , sutué en face. Cet homme est un ancien chirurgien pédiatrique. Il vient de purger une peine de dix années de prison pour avoir laisser un homme se vider de son sang. Pourquoi -t-il failli à son rôle de soigneur ? Il est en probation et ne peut plus exercer son métier. Cependant il soigne et opère des malfrats. En prison, il a partagé sa cellule avec un jeune homme, Montauban, quasi un gamin. Mais ce dernier, à sa levée d'écrou n'a pas mis fin à ses arnaques. Il continue ses embrouilles. Lorsqu'il sollicite son ancien compagnon de chambrée, celui-ci répond toujours présent. Et l'amitié n'est pas un vain mot pour Philippe !

Suite à un vol à la tire entre gangsters, Montauban et son accolyte, la Boule nécessitent des soins et trouvent refuge auprès de Philippe Fardaud. Ce dernier va panser le blessé. Des règlements de compte en règlements de comptes, Montauban et La Boule qui se sont attaqués au plus grand maffieux de Lyon, entraînent notre héros dans leur cavale. Cependant à l'issue de cette dernière attaque, la Boule est tué. Quel va être le devenir de Montauban, blessé ? Parviendra-t-il à échapper à Momo la Poudre ? le commissaire de police, Antoine Demange, à six mois de la retraite, connaît le passé de Philippe. C'est un homme bienveillant.

Un roman policier bien ficelé, une bonne intrigue, des personnages dignes d'être mis en scène par un bon scénariste. Je pense même à Olivier MARCHAL. le lieu du tournage ne pose pas de problème. le scénario est prêt. Il ne reste plus qu'à étoffer les dialogues … J'ai également des noms pour les interprètes.. Non je ne vais pas vous les donner, ce serait trop facile … Faites donc comme moi et imaginer un … dans le rôle et Philippe Fardaud. Et pour le commissaire Demange, je vois bien… Et pour Virginie , pourquoi pas ... Oui, je vais attendre d'être sollicitée par un célèbre metteur en scène pour lui communiquer les noms. Amour, amitié, bienveillance et humilité affleurent dans cette narration. Amateurs de polars, n'hésitez pas à plonger dans ce récit. La psychologie est au rendez-vous. Merci à l'autrice de nous faire partager cette course poursuite dans cette métropole. Je vais demander le précédent livre de cette autrice : « Le pâtissier de la place saint-Paul ».
(04/05/2023).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          112
D'abord, nous présenter les lieux : le comptoir du bar, le quartier puis les protagonistes : le cafetier, l'ex taulard, le policier et les petits malfrats. Ah! J'oubliais le cours de danse.
Par petites touches l'auteure nous dévoile les secrets de chacun, nous les rendant humains,sympathiques et cabossés. On devient vite addict.
L'épilogue est la seule partie décevante (ce qui n'est que mon avis)
Commenter  J’apprécie          80
Il ne manque que Gabin, Ventura ou Blier à ce polar. Des personnages auxquels on s'attache et on croit. Des types usés, désabusés mais qui se battent encore pour croire que la vie est belle. J'ai adoré cette ambiance à la Simenon.
Dieu que cela fait du bien de sortir de ces polars trop sanglants ou caricaturaux.
Bien aimé.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai trouvé dans ce roman une atmosphère qui me rappelle les vieux polars, de ceux qui brossaient des personnages, des ambiances. Un maigret, un quai des orfèvres, une histoire d'hommes cabossés mais pas de ces ambiances trop noires. Il y a de la lumière quelque part et on la cherche avec une bienveillance presque malgré nous.
L'auteure aime sa ville et nous la fait découvrir avec talent.
Du bonheur en plume.
Commenter  J’apprécie          70
Quelle atmosphère. On s'emballe à l'idée de rencontrer ce Philippe Fardaud. Un personnage cabossé par la vie mais tellement vrai. Tellement sincère qu'il a oublié qu'il était un type bien. C'est le commissaire Antoine Demange qui lui rappelle qui il est vraiment. Et ce gamin, Montauban, comme un clin d'oeil aux tontons flingueurs . L'univers de l'auteure intrigue, amuse et joue avec nos émotions. J'ai retrouvé de la chaleur, de l'humanité. Une belle découverte. Sensible et portée par une jolie plume.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (99) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}