Le Tombeau scellé, tome 1 : Gideon la Neuvième

Une épopée chevaleresque au pays des nécromanciens, neufs maisons pour servir un roi Immortel, premier Nécrolord. Au sein de la neuvième maison, Gidéon et Harrow se détestent mais sont inextricablement liées. Un livre avec des os, des esprits, et de l'humour !

Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris mais je ne regrette pas le voyage !
Il suffit de se laisser porter sans connaître la destination. Les rebondissements sont nombreux et pour le moins inattendus.

C'est un récit étrange, glauque et pourtant tellement réaliste ! Peut-être est-ce dû aux personnages hauts-en-couleurs ? Ils sont émouvants, émotifs, ils vivent, presque vous les entendez respirer à côté de vous durant votre lecture. Ne vous fiez pas à leurs tenues traditionnels ou bien à leur titre. D'ailleurs, ne vous fiez à rien !

Vous aimez les âmes torturées ? Vous appréciez toute une mythologie inventée (et pouvez y voir les inspirations ? Ils m'en manquent certainement ;) ) à sa juste valeur ? Les mystères de la nécromancie vous appellent de tous leurs voeux ? Ce livre est pour vous !

Je suis désolée pour cet avis auquel peut-être vous ne comprenez rien mais il est à l'image de ce livre : indéfinissable ! (Et pourtant totalement addictif) (le livre, pas mon avis)

Une nouvelle chronique qui me donne du fil à retordre. A croire que c'est le mot d'ordre en ce moment ! Ce n'est pas une question d'appréciation puisque j'ai beaucoup aimé cette lecture. Mon problème réside sur la manière dont je peux vous parler de cette histoire tant elle est difficile à résumer, à peine palpable, j'ai même des doutes sur le fait d'avoir tout compris (une seconde lecture sera probablement nécessaire !).
Il faudra donc vous armer de concentration pour plonger dans cette histoire puisque l'autrice n'introduit pas son univers : on est transporté immédiatement avec Gidéon que l'on suit dans sa mise à exécution d'évasion. Un personnage haut en couleurs qui ne peut pas laisser indifférent.e : on l'aime ou pas mais, elle nous fait réagir (dans mon cas, ça a été le coup de coeur immédiat parce qu'elle est unique, je n'ai jamais croisé ce type de profil dans la littérature).
Même si le livre fait presque 500 pages, il n'y a pas de longueurs. Il aurait d'ailleurs été très difficile de faire des coupes tant le livre est dense : pas de rythme ralenti, chaque scène (même lorsqu'il ne s'agit pas « d'action » au sens pur) est exigeante et ne laisse pas de place à l'ennui et l'attente. le foisonnement de personnages que l'on rencontre lors des épreuves pour devenir lycteure va aussi dans ce sens : repérer qui est nécromancien.ne/qui est cavalier.ère et à quelle maison ils/elles sont relié.es demande une petite gymnastique (et/ou de quoi noter à côté) pour s'y retrouver.
Entre science-fiction, fantasy et thriller, l'histoire nous propose un jeu de piste : pour devenir lycteure, le chemin est loin d'être simple. Les mauvaises surprises sont au rendez-vous.
Parallèlement, on s'attache à Gidéon et à d'autres personnages qui se révèlent au fil des pages. Si l'on est plutôt dans une action en mouvement, l'autrice a tout de même développé les sentiments de ses personnages, leurs dons et capacités, et fait évoluer les relations : un exercice qu'elle réussi parfaitement.
Etant donné la conclusion inattendue et incroyable, je lirai dans la suite avec grand plaisir.
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Gideon la Neuvième 💀 de Tamsyn Muir, chez Actes Sud

Pour la toute dernière LC de l'année avec les Mordus ❤

Harrowhark Nonagesimus, héritière de la Neuvième maison a été invitée par l'empereur, ainsi que les représentants des autres maisons de nécromanciens, à participer à une épreuve qui pourrait la rendre immortelle. Mais lorsque le cavalier entraîné qui devait l'accompagner se barre discrétos avec sa môman, elle n'a d'autre choix que d'y aller avec Gideon Nav comme cavalière, qui n'est pas du tout préparée à ça...

Attention lecture ultra badass de nécromanciennes de l'espace ! 😎
Gideon la Neuvième c'est pas du tout ce à quoi on peut s'attendre du tout premier livre d'une autrice.

Une histoire de science-fantasy ultra addictive, avec des personnages ultra intéressants et attachants, des dialogues ultra percutants avec des punchlines ultra drôles, une ambiance ultra sombre et glauque, une histoire ultra prenante qui oscille entre "Ils étaient dix" et Cluedo (c'est le colonel Mayonnaise avec le chandelier mortuaire dans la bibliothèque de ses morts ☠), une écriture dense mais ultra fluide, un livre ultra difficile à lâcher malgré quelques longueurs (faut bien lui trouver un défaut 🫣), et une fin ultra [c'est pas l'heure] 🤍

(Et ultra merci à la Bibliothèque des Riches Claires pour le prêt🥰 )

Je suis très partagée quand a ce bouquin.
D'un côté, j'ai adoré l'univers pseudo science-fiction/fantasy/gothique, l'ambiance mi polar mi horreur mi romance, les combats épiques, les personnages assez fascinants (entre les fantasmes lesbiens sur pattes et les autres tout aussi cools, on est pas mal niveau fan service). J'ai aimé le world building, la construction des différentes Maisons et de leurs cultures respectives, que l'autrice a longuement travaillé. J'ai aussi bien aimé le style d'écriture, très décontracté et assez drôle puisque nous suivons Gideon (et son langage très fleuri).
D'un autre côté, pas mal de points m'ont dérangée : le world building parfois invraisemblable (pas incohérent à proprement parler, mais franchement un peu tiré par les cheveux), les combats a rallonge avec description exhaustive de chaque mouvement de squelette ou d'épée (et franchement au bout d'un moment c'est long), les relations des personnages les uns avec les autres qui sont…. Comment dire… des stéréotypes ambulants ? des clichés vaguement dégoulinants, un mélange assez malsain au final entre wokisme acharné et toxicité dérangeante.
La relation pseudo BDSM tordue entre Gideon et Harrow (qui est visiblement perçue en ligne comme le summum de la romance lesbienne torturée fusionnelle magnifique) ne m'a pas fait rêver (au contraire). La relation entre le nécromancien et son cavalier est parfaitement malsaine, avec cette idée affreuse selon laquelle le cavalier devrait se sacrifier corps et âme a son nécromancien par dévotion, au point de littéralement se faire bouffer.
Aaarg.
J'espère juste que (comme j'en ai pour le moment l'impression avec les quelques indices que l'autrice nous sème) que cette société des 9 Maisons va s'avérer être « les méchants » et que donc ce modèle de relation va se faire débunker dans les prochains tomes.

Le monde tel que vous le connaissiez est désormais révolu. Il est maintenant composé de différentes planètes, chacune est habitée par une maison qui au total sont au nombre de neuf. Chaque maison envoie un nécromancien et son cavalier sur la planète de la première maison dans le but de devenir Lycteur, un genre de saint et accessoirement bras droit de Dieu (ouais carrément). Seulement voilà avouons le tout de suite entre les représentants de le neuvième maison ce n'est pas le grand amour. Harrowhack la nécromancienne et Gideon sa cavalière ont des relations légèrement conflictuelles. D'ailleurs Gideon n'a de cavalière que le nom. Entendons nous bien c'est une combattante née, là dessus rien à redire par contre elle a quelques petits soucis avec le protocole et sa nécromancienne, laquelle le lui rend bien. Pour être claire ces deux là tentent de s'entre-tuent depuis qu'elles ont 4 ans. C'est ti pas mignon ? Harrowack à coup de squelettes et Gideon à coup d'épée, de grosse épée et non pas la rapière ridicule dont on l'a affublée en tant que cavalière.

Autant dire que pour mener à bien leur quête face aux autres maisons ce n'est pas gagné. Une quête qui a un côté médiéval et qui tranche à merveille avec l'aspect science-fiction. Ce livre est véritablement multifacettes : fantasy, horreur, science fiction, et thriller intergalactique. le tout s'enlace avec un petit côté space opéra gothique ce qui donne quelque chose d'assez inimitable.

Les morts sont vivants, les vivants sont morts et les vivants vraiment vivants abritent plusieurs locataires, je vous passe les différents types de squelettes qui ne sont pas à confondre avec les fantômes. Des personnages nombreux dans tous les sens, des rebondissements en veux tu en voilà et impossible de les anticiper. de quoi retourner la tête des personnes saines d'esprit, heureusement ce n'est pas mon cas, car sinon comment expliquer que j'ai réussi à tout suivre à ma grande surprise.

Au milieu de tout ce foutoir une belle place est réservée aux relations entre les personnages, notamment nos deux représentantes de la neuvième maison. Les sentiments ne sont pas en reste sans pour autant tomber dans la mièvrerie mais plutôt dans l'humour et l'autodérision, sans oublier un gros grain de folie.

Tout n'est qu'illusion, personne n'est ce qu'il prétend être et le lecteur se retrouve retourner comme une crêpe à maintes reprises. J'ai eu un coup de coeur pour les personnages de Gideon et d'Harrowhack qui malgré de belles surprises n'ont pas révélé tous leurs secrets. D'ailleurs on ne sait pas pourquoi…. Et cette histoire de…. Je me demande si….

Il y aurait une suite ? Ahhhhh mazette c'est une tétralogie ! Euh y n'oseraient pas diviser chaque partie de la tétralogie en 2 tomes… Hein ? J'ai un doute. Tant pis ! je ne regrette absolument pas cette incursion hors de ma zone de confort ni ce livre acheté sur un coup de tête !

Depuis sa sortie dans les pays anglophones, le roman de l'autrice néo-zélandaise fait des émules ! Gideon la Neuvième a deux équipes : celles et ceux qui détestent ce premier tome et celles et ceux qui deviennent complètement accros à la trilogie (qui, finalement, sera une quadrilogie).
Évidemment, je suis tombé dans la seconde catégorie.

La narration que nous propose Tamsyn Muir est vraiment très intéressante. le point de vue est externe mais prisonnier des pensées… jamais trop sérieuses de la fameuse Gideon. Cette focalisation interne rend le roman autant abordable que cru car Gideon, comme toute personne élevée par des nonnes démoniaques, est très portée sur le cul. Cela nous offre des moments très drôles où elle se retrouve à plutôt reluquer les autres nécromanciennes plutôt que d'entrer dans la puzzle géant dans lesquels les héritières et héritiers des neufs Maisons sont empêtrées.
Tamsyn Muir, avec Gidéon la Neuvième, nous faire rire et pleurer en moins d'un chapitre ! C'est très fort de sa part. Ses personnages sont complets, même à travers des yeux peu fiables de Gidéon. Là est le tour de mains ! Chaque nécromancien et chaque cavalier ont leur propre caractéristique qui les rend eux. Malheureusement, Gidéon était pas fiable et donc on se perd vite avec ses pensées. J'ai eu beaucoup de difficultés à remettre des descriptions sur des visages. le fait qu'il y en aie autant n'aide pas. (J'ai une petite mémoire.)

Le world-building de Gidéon la Neuvième est impeccable ! La Douzième maison est sombre, sale, vide. Harrow et Gidéon sont les dernières de cette lignée qui semble vouée à la fin. Devenir Lycteur offre l'immortalité, mais à quel prix ? Nos héroïnes ne le savent pas encore, ni le lecteur.
Cette absence d'informations est frustrante. Gidéon est une femme très bornée, sans trop de volonté de faire les choses qu'on lui dit de faire. Harrow est une porte de prison. La Neuvième Maison n'est que mystères… de ce fait, le moi-lecteur est un nouveau-né dans cet univers complexe. Comme Gidéon, nous n'avons pas les codes. Cela peut vite nous perdre, ce qui est dommage.
Dommage, car ce flou peut nous faire lâcher le livre. Ce n'est pas une chose à faire ! Surtout pas ! Car si personnellement j'ai été attaché directement à l'ouvrage, son histoire et ses personnages, je comprends tout à fait qu'on pourrait abandonné. Pourtant, si vous le faites, vous rateriez une oeuvre magistrale.

Tamsyn Muir est magistrale. Sa plume est magnifique, poétique dans la noirceur. Nous lisons son livre avec le souffle coupé et le coeur en vrac. Parfois, les larmes montent suivis de la nausée. On ne décide pas ce qu'elle veut nous faire ressentir. Gidéon la Neuvième est une réussite accomplie que je recommande vivement.
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Je ne saurais dire si j'ai aimé ou non cette lecture. Oui, l'univers est très original et prenant, le mélange science-fiction/fantasy est assez intéressant, mais j'ai trouvé plein de choses limites limites et j'ai pas mal décroché à la fin...

Au début, tout comme à la fin, il faut vraiment s'accrocher. Encore plus quand, comme moi, vous décidez de l'audiolire en anglais. Je n'ai pas compris grand chose et je me suis demandée pendant un certain temps dans quoi je m'étais lancée ! On découvre Gidéon et sa planète et c'est très... gore ! Une planète de squelettes, de tombeaux et de nonnes sadomaso. Il y a un côté nanar et films de série B franchement assumé et clairement ça passe ou ça casse. J'ai trouvé l'univers et les personnages toujours à la limite du cringe/gênant et du ridicule mais j'ai quand même décidé de continuer.

Et la on découvre qu'il y a plusieurs planètes, tout un univers aussi étrange que de là d'où vient Gidéon. Gidéon et sa nécromancienne (et ennemie) Harrow vont passer un marché et prendre ensemble un vaisseau spatial pour la planète de la Première Maison où un challenge mystérieux est proposé aux envoyés des différentes Maisons. J'ai adoré découvrir cette nouvelle planète et tous les nouveaux personnages mais j'ai trouvé le challenge très très confus et j'ai fini par complètement décrocher à leurs histoires de clés... Les pages et les pages d'explications qui suivent m'ont semblées interminables et Gidéon et Harrow sont complètement passives durant ce passage.

Heureusement les personnages sont plutôt intéressants et sarcastiques pour un peu casser mon ennui. L'écriture est pétillante et détonne avec l'univers et ce qu'il se passe, j'ai adoré. Il y a également un système de magie qui se développe autour de la nécromancie et j'ai trouvé ça plutôt chouette et bien fait ! J'ai tout de même plutôt aimé la fin car beaucoup de personnages meurent (oui j'aime les fins tragiques - pitié j'espère que l'auteure ne ressuscite pas un certain personnage à la fin de la trilogie !) même si cette fin est également un peu gâchée par le ennemies to lovers sans surprise et un peu lourd.

Ce livre est vraiment spécial, tout simplement, et je pense sincèrement que ça passe ou ça casse. de mon côté j'ai toujours trouvé le récit à la limite : limite de l'ennui, limite du ridicule, limite long mais ce fut franchement divertissant quand même, quelque chose que je n'avais jamais lu et que je conseillerais de tester.
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Cela faisait plusieurs mois que j'attendais de lire ce livre, très populaire sur mon réseau social préféré, et j'ai été ravie de voir que ma médiathèque le proposait. Alors certes, je partais déjà un peu conquise, mais il faut dire que le texte n'a fait que renforcer mon préjugé positif !

Harrow la nécromancienne et Gideon sa (fausse) cavalière se détestent cordialement, mais s'allient pour participer aux épreuves qui permettront à Harrow de devenir Lycteure, une magicienne immortelle au service de l'empereur.

Je ne nierais pas que c'est un livre bizarre, et que je ne conseillerais pas forcément à tout le monde. C'est glauque et gore à souhait et bourré de relations absolument dysfonctionnelles. Et pourtant, c'est aussi plein d'émotions grandioses, discrètement bien écrit et terriblement addictif. L'univers que l'autrice a crée est très original, plein de zones d'ombres qui sont volontairement laissées troubles pour que les explications, quand finalement elles arrivent, aient un impact maximal. D'autant que Gideon, notre personnage-point de vue, se fiche un peu de l'exposition et préfère nous parler d'épées ou de jolies filles.

C'est un personnage terriblement attachant et très drôle, très volontaire et qui parait réaliste dans le meilleur sens du terme : une personne avec ses qualités et ses défauts. de manière générale, les personnages sont l'une des grandes forces du roman. L'auteure a réussi l'exploit de nous présenter presque 20 personnages différents en les rendant presque tous intéressants. Tous ne sont pas développés au même niveau, mais ce n'est pas gênant puisque certains reviendront dans les suites et que d'autres ne sont justes pas assez proches de l'héroïne pour justifier plus de développement.

Le duo central, Gideon et Harrow, a une dynamique qui peut passer du très drôle (la grande musclée qui ne sait pas fermer sa bouche et la petite hargneuse, on dirait un duo comique non?) au tragique en quelques secondes. C'est le genre de personnage qu'on a envie de sortir de l'horrible histoire qu'elles sont en train de vivre pour leur donner un chocolat chaud et un gros plaid. Âmes sensibles s'abstenir, ça crache du sang toutes les deux pages, et les blessures physiques ne sont pas les pires.

Sur le plan du style, j'ai tout de suite accroché, même avant que l'intrigue à proprement parler ne se lance. Je sais que certains lecteurs déplorent une première moitié du livre un peu lourde et un manque de clarté, mais je ne l'ai pas ressenti. L'autrice prend le temps de décrire ses personnages et ses environnements, de développer les opinions de Gideon sur ce qu'elle voit, et j'ai vraiment apprécié, d'autant qu'il y a de très jolies formulations parfois, même à propos de choses atroces.

Bref, un sans-faute de mon point de vue, je me suis jetée sur le tome deux et j'attends la sortie du 3 en français avec une impatience que je n'avais pas ressentie depuis longtemps.

Chers amis de la lecture et amateurs d'aventures aussi épiques qu'un voyage pour trouver les chaussettes assorties à 3h du matin, laissez-moi vous parler d'un livre qui a secoué mes neurones et fait exploser mes emojis cérébraux : "Gideon la neuvième" !

Ce roman, c'est comme si Tolkien et Terry Pratchett avaient décidé de se lancer dans un battle de rap épique, avec des nonnes malveillantes et des serviteurs antédiluviens qui dégainent des sorts plus vite que leur ombre. C'est un mélange délicieusement déjanté de science-fiction et de fantasy, où la nécromancie est aussi courante que les notifications Instagram.

L'héroïne, Gideon, est une badass incomparable. Armée de son épée acérée et de son sens de l'humour aussi tranchant qu'une lame de rasoir, elle est prête à se libérer des griffes des nonnes et à sauver le monde, ou du moins sa propre peau, au passage. Et quand elle se retrouve en tandem avec Harrowhark, une magicienne osséo surdouée et d'une intelligence redoutable, les étincelles fusent dans tous les sens.

Leur voyage est une montagne russe d'action, de mystères et de rebondissements, avec des énigmes qui vous feront vous questionner un bon moment. Et l'auteure, Tamsyn Muir, maîtrise l'art de vous garder accroché à chaque page, avec une plume aussi piquante qu'un cactus.

En plus de l'histoire captivante, ce livre est aussi un festival de
personnages hauts en couleur. Des serviteurs antédiluviens aux squelettes qui se mettent à danser (et oui, vous avez bien lu !), vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Les dialogues sont percutants, les répliques hilarantes et l'alchimie entre les personnages est fantastique.

"Gideon la neuvième" est un véritable tour de magie littéraire qui mélange astucieusement l'action, l'humour et l'émotion. C'est un livre qui vous fera rire, vous fera frissonner et vous fera dire "encore !" même après avoir tourné la dernière page.

C'est le moment de vous parler de ma lecture de "Gideon la Neuvième", de Tamsyn Muir et publié chez Actes Sud.

Ce fut une lecture atypique et sans être un coup de coeur, je vous recommande ce livre très très chaudement!

Déjà pour son côté original, fleurtant entre Sience-Fiction et Fantasy dans un univers au système de magie qui sort de l'ordinaire.

Il faut dire que pour moi des pouvoirs basés sur la maitrise de la nécromancie attise mon intérêt d'entrée de jeu, donnant tout de suite une atmosphère et une potentiel indiscutable pour des scènes de combats absolument épiques, et j'ai été servie!

Ensuite la base est plutôt classique donnant lieu à un affrontement des différentes maisons des neufs planètes, dont un seul représenant pourra accéder au rang de Lycteur et prendre place aux côtés de l'Empereur Ressucité.

Pour pouvoir se présenter, Harrowhark Nonagesimus héritière de la Neuvième doit composer avec sa némésis de toujours, Gidéon, orpheline n'ayant pour autre ambition que la fuite de la maison moribonde qui l'a vu grandir, mais aussi seule candidate au rang de chevalière, rôle indispensable pour répondre à la convocation de l'Empereur.

J'ai adoré la dynamique explosive entre elles deux et leur vision l'une de l'autre, comme la manière dont leur partenariat évolue durant le huis clos dans cette tour étrange et aux portes dérobées menant à 1000 danger.
J'ai adoré l'ambiance déliquescente qui règne sur la première planète, les non dits, les intrigues, les petites alliances pour tenter de percer les mystères dans lesquels on se retrouve plongé, avec un final explosif.
Juste pour, ça ce livre vaut le détour!

En Bref: Un incroyable moment de dépaysement avec cette science-fantasy aux anti héroïnes sarcastiques et ronchons!
Cependant ce tome était une mise en bouche et j'ai très envie d'en apprendre plus sur cet univers et ses enjeux!