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Ce roman m'a prise, m'a plaquée au sol et retournée comme un gant. C'est donc un COUP DE COeUR +++

L'univers pour commencer. C'est Dieu, the King Undying, the Necrolord Prime, the Resurrector qui a décidé de prendre une Terre mourante pour la diviser en neuf Maisons. Chacune avec sa planète et son attribution.

On se retrouve donc dans la Neuvième avec Gideon Nav une servante. Et Harrowark Nonagesimus, la révérente fille et necromancer.
Sans spoiler, toutes les deux se retrouvent embarquées sur la première Maison, avec des duos des autres maisons (necromancer et son cavalier) dans le but de devenir Lyctor (protecteur) de... Dieu.

Et vous vous en doutez, rien ne se passe comme prévu ! C'est à la fois un post apo mais aussi de la Fantasy. Les descriptions sont fabuleusement immersives, les événements s'enchaînent sans laisser de répit. Rien n'est prévisible mais tout est cohérent.

Et pour ne rien gâcher tous les personnages sont attachants, c'est bourré d'humour et de sarcasmes.

J'ai passé un moment délectable ! Je vous recommande à 1000 % de lire cette pépite.
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Première chose qui m'a plu dans ce roman, c'est le style d'écriture décomplexé, calé sur l'excentricité du personnage de Gideon. Cela rend la lecture jouissive avec des passages franchement drôles (pour peu qu'on y soit sensible, évidemment).
Pour l'histoire, j'avoue avoir eu du mal à me mettre dedans : l'univers est foisonnant, plein de détails et très particulier. le titre porte bien son étiquette de "science fantasy".
Mais passé les quelques chapitres de mise en place, je suis enfin tombée dans la spirale de l'histoire. À la limite du thriller, l'histoire passionne et devient un réel "page turner" dans le dernier quart du livre.
J'ai fini par m'attacher à presque tous les personnages (ce qui est rare chez moi) et j'ai passé un merveilleux moment de lecture. Il me tarde de lire la suite.
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Guère convaincue par ce premier tome de l'autrice néo-zélandaise Tamsyn Muir.
Le récit mélange des éléments de dark fantasy avec des personnages peu crédibles dans leurs rapports.
Gidéon est une jeune guerrière, élevée sur la neuvième planète du royaume de l'Empereur, un Dieu Immortel, Prince de la Mort. La Neuvième Maison est un ramassis de vieilles nonnes austères dont la mission est de protéger le Tombeau Scellé et son mystérieux contenu. Nécromancienne très douée, l'héritière de la Neuvième Maison, Harrowhark est, depuis l'enfance la tourmenteuse de Gidéon.
Or, l'Empereur convoque les héritiers de chaque maison et leur cavalier, sorte de porte-lame, à se rendre sur la Première Maison, située sur une autre planète, pour y subir une série d'épreuves visant à remporter le titre convoité de Lycteur qui permet à son détenteur d'obtenir l'immortalité. Pour gagner son émancipation et avec la promesse de sa libération, Gidéon accepte d'accompagner Harrowhark en qualité de cavalière et de l'aider à accomplir sa quête et à vaincre ses adversaires.

J'ai aimé l'originalité de l'univers avec ses nécromanciens aux pouvoirs variés, tous en lien avec la capacité à manipuler la mort. On évolue dans un monde de squelettes animés et dédiés à diverses tâches, du serviteur au guerrier.
Le récit est très linéaire ce qui permet une présentation au fil de l'eau des personnages, très nombreux, des jeux politiques en présence et du fonctionnement de la magie.
L'ambiance est très sombre. Gidéon et sa nécromancienne ont une apparence physique très gothique avec leurs habits noirs, leur maquillage sur le visage et la réputation sinistre de la Neuvième Maison, considérée comme traîtresse à l'Empereur. Tout le long du récit, les nécromanciens manipulent les corps et on évolue dans une ambiance morbide, aux relents de zombies et de squelettes en mouvement. Les cavaliers font étalage de leur pratique de la rapière et de leur fidélité à leur maison respective.
Pour dire les choses franchement, je trouve, à ce stade, prématuré de parler de science fantasy. Hormis le trajet en navette spatiale entre la neuvième planète et la première, trajet très court au demeurant et sans explication technologique, on ne parle pas de sciences dans ce récit. Je n'inclus pas la nécromancie en tant que science dans le roman puisqu'elle relève de la magie et de la maîtrise de cette dernière par les nécromanciens.
A partir du moment où les protagonistes posent le pied sur la Première Maison et se voient donner la mission de trouver, avant les autres, le moyen de devenir Lycteur, le récit a perdu tout intérêt.
J'ai eu le sentiment d'évoluer dans un gigantesque cluedo macabre avec la chasse aux clés et les cadavres trouvés dans les pièces. Qui a tué l'héritier X avec quel squelette ? J'étais et suis toujours dubitative sur l'originalité du récit. L'univers l'est peut-être mais l'intrigue est des plus convenues.
Alors autant le dire tout de suite, il faudra beaucoup de concentration au lecteur pour retenir les noms et les rôles de tous les personnages. A ce propos, le glossaire au début du roman avec les différentes maison, leur rôle et leurs représentants s'est révélé très utile.
Enfin la relation entre Gidéon et Harrowhark ne m'a pas convaincue. Les deux jeunes filles se détestent et l'évolution de leurs rapports est assez incohérente.

En dépit de l'originalité de l'univers et d'un ton résolument féministe et lgbt friendly, le récit ne m'a pas convaincue sur tous les autres aspects : psychologie des personnages, péripéties et jeux politiques.
Une tétralogie que je ne pense pas suivre.
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Qui aurait dit qu'un livre mélangeant tellement de genre, SF, fantasy, horreur, mystère et j'en passe, deviendrait un tel coup de coeur !
Car oui, ce roman a été un moment de lecture très jouissif.

De quoi ça parle ?
De neufs Maisons, chacune maniant la nécromancie, mais chacune avec ses propres spécificités. Chaque Maison est représentée par son héritier qui est couplé a un cavalier, lui spécialisé dans le combat et maniement des armes blanches.
On suit Gideon, une jeune femme qui veut fuir la neuvième Maison dont elle n'est pas originaire, mais par "un concours de circonstances" (hum hum) va se retrouver cavalière auprès de Harrowhark, l'héritière de la neuvième Maison. Celles-ci vont devoir se rendre sur la planète de la première Maison, pour y passer des épreuves afin d'accéder au rang de Lycteur (un super nécromancien atteignant l'immortalité).
Voilà pour le pitch.

Le gros point fort (mais qui est également un point fable mais j'y reviendrais) c'est le worlbulding. Il faut être sacrément imaginatif et doué pour faire cette tambouille des genres et que le plat prenne.
Chaque Maison demeure sur une planète, ils se déplacent en navettes, manipulent la magie. le système des maisons fait penser au système féodal avec ses souverains, ses serviteurs...
C'est génial ! Enfin un peu de renouveau dans tout ce que l'on peut lire. L'auteure arrive parfaitement à nous immerger dans son univers, le rendant tout à fait crédible.
Alors si je parlais de point faible, c'est que l'univers est tellement intéressant que, personnellement, j'en voulais plus. Car Tamsyn Muir ne s'embarrasse pas vraiment d'explications, ni ne développe énormément ce monde. J'ai eu envie d'en apprendre plus sur les Maisons, les planètes et autres.
Ici, on se concentre beaucoup plus sur l'intrigue et la psychologie des personnages.

Et c'est également un gros point fort pour moi: les personnages !
Gideon, mais quel coup de coeur j'ai eu pour elle ! Elle a un humour tantôt trash, tantôt noir. Elle est cynique à souhait. Elle sait ce qu'elle veut et ne conclu une alliance avec Harrowhark que pour servir ses intérêts.
Car Gideon et l'héritière de la neuvième se détestent depuis qu'elles sont petites, cette dernière faisant de Gideon son souffre douleur.
Et l'auteure a vraiment bien campé ces deux personnages. On les voit évoluer toutes les deux au fil des évènements. C'est subtil et très bien fait. On comprend le changement qui s'opère entre elles. Gideon qui ne rêvait que de quitter la neuvième Maison va devenir d'une telle loyauté !
Les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont parfaitement bien décrits. Aucun n'est moins développé qu'un autre.

Et enfin le gros plus, c'est l'intrigue. Tamsyn Muir, prend bien le temps la mettre en place. Si certains ont été dérangés par une certaine lenteur à voir l'action se mettre en place, moi personnellement ça ne m'a pas dérangée du tout puisque cela nous permet de connaitre un peu plus les autres personnages des différentes Maisons.
L'histoire est très addictive et on veut comprendre le mystère qui entoure la quête pour devenir Lycteur, mais également qui est derrière les évènements qui se produisent.
L'ambiance est pesante, puisque tout se déroule exclusivement dans le palais de la première Maison, en faisant un récit en huis-clos. le tout sur un fond gothique.
Dis comme ça, cela peut donner l'impression d'être trop, mais pas du tout: l'ambiance sombre, remplie de mystères à décoder, de combats sanglants est parfaitement retranscrite. Il faut vraiment lire ce livre pour comprendre pourquoi ce mélange des genres fonctionne aussi bien.

Je n'ai qu'une hâte: lire la suite ! Vivement qu'Actes Sud nous édite le deuxième tome (normalement en 2023).

Donc au final, ce roman est fait pour vous:
- si vous souhaitez lire une fantasy originale, qui change.
- si vous aimez les ambiances gothiques, sombres, pleines de mystères mais saupoudrées de touches d'humour bienvenue.
- si vous n'avez pas peur des os, du sang et autres fluides corporels non identifiés !
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Excellent de bout en bout, à la limite de l'exceptionnel.
Fun, rythmé, intelligent, inventif, volontiers surprenant, et pas qu'un peu ; Gidéon la Neuvième donne très faim de sa prochaine occurrence et pose les bases d'une saga incroyablement prometteuse.
J'aimerais lire ce genre de romans plus souvent, principalement parce que ça fait un bien fou.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Le Tombeau scellé de Tamsyn Muir est une tétralogie en cours (même en VO) dont Gideon la neuvième est le 1er tome. Et ce 1er tome nous plonge dans un univers fantasy assez unique, un univers teinté de science-fiction.

Il faut un certain temps pour cerner les contours du monde déployé par Tamsyn Muir. Il y a de la magie, des maisons puissantes implantées dans diverses planètes, des os, etc.

Dans un style cru, limite vulgaire pour certains dialogues, on suit une sorte de huis-clos géant à la Dix petits nègres (pardon, Ils étaient dix). Beaucoup de personnages se croisent et il est plutôt difficile de bien suivre. Différentes maisons, différentes magies. Ça se croise, ça se bat dans tous les coins.

L'histoire ne manque pas de rebondissements et l'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout de ce 1er tome, Gideon la neuvième. de plus, impossible de ne pas être séduit par Gideon, guerrière sans faille, endurante, dont le parcours de vie est sacrément ardu. Sa relation avec sa nécromancienne est excellente.

Je me demande vraiment vers quoi le Tombeau scellé va mener le lecteur car c'est vraiment un univers assez rare dans mes lectures.
Lien : http://livrepoche.fr/gideon-..
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Gideon la Neuvième, premier tome de la saga du Tombeau Scellé, est un roman original et surprenant qui mêle habilement des codes et éléments de la fantasy et de la science-fiction. L'univers est complexe et difficile à cerner au début. le lecteur détient en effet peu d'informations car il suit Gideon, la protagoniste, avec une narration à la troisième personne : il ne découvre pas l'univers car le personnage y a grandi, le connaît et dispose déjà de toutes les clés de compréhension. le début peut donc être compliqué car il va falloir assimiler les bases de cet univers et comprendre son fonctionnement par soi-même.

Ce roman possède de nombreux personnages, souvent désignés par le chiffre de la Maison à laquelle ils appartiennent, et j'ai eu du mal à m'y repérer, à me rappeler qui était qui ou à quoi ils ressemblaient au début (heureusement qu'il y a un mémo au début du roman sinon j'étais foutue) J'étais un peu perdue et j'espérais comprendre par la suite les hiérarchies, fonctions et pouvoirs de chaque maison mais c'est vraiment très progressif au fil de la lecture.

Malgré la multitude de personnages, l'autrice parvient à tous leur donner des spécificités, des pouvoirs et des personnalités propres. Ils ont tous leur importance à un moment ou à un autre de l'intrigue et certains sont très charismatiques ou encore intrigants. Les duos de cavalier.ère/nécromancien.ne ont tous une dynamique bien travaillée et approfondie.

Gideon est un personnage principal qui fait preuve de répartie et de sarcasme avec un côté « je ne me laisse pas marcher sur les pieds ». Je dois dire que j'ai tout de suite accroché avec ce personnage que j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre et à découvrir. Sa relation avec la nécromancienne Harrowhark est tumultueuse et bien construite. C'était intéressant de voir les relations et liens qui se tissent entre les autres personnages et Gideon, parfois bien malgré elle.

La très mystérieuse quête au sein de la Première Maison, en huis-clos, est hautement captivante. On se demande sans cesse quel secret, quel épreuve nos protagonistes vont découvrir ou au contraire quel obstacle ou quel danger vont leur arriver. À cela s'ajouter le mystère sur les origines de Gideon. L'ambiance du roman est travaillée et devient au fur et à mesure de plus en plus sombre et oppressante.

Le style est très dense, j'ai trouvé que l'autrice s'attardait parfois un peu trop avec des descriptions à rallonge de décors. En revanche, les combats sont intenses, très bien écrits et détaillés. L'écriture est efficace et dynamique avec des passages parfois crus ou vulgaires qui prêtent à sourire (certains punchlines de Gideon ou d'autres personnages sont mémorables) Il y a clairement un côté décalé, parfois trash, qui ne parlera pas à tout le monde mais clairement, ça m'a plu !

Gideon la Neuvième est donc un premier tome décalé voire déstabilisant par bien des aspects mais il sort clairement du lot. Ce n'est pas un coup de coeur car j'ai parfois eu du mal à me repérer dans cet univers complexe aux multiples personnages mais c'est en tout cas une lecture géniale même si exigeante. J'ai très hâte de lire la suite après cette fin qui vaut le détour !
Lien : https://adoptlibrarian.blogs..
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Un récit d'aventure de lesbienne nécromantes dans l'espace que demander de plus ? Voilà comment ma libraire m'a vendu ce titre d'une nouvelle saga en devenir. Mais attention, perso je ne veux pas d'un univers qui s'étire à l'infini, les séries qui n'en finissent pas ne sont plus pour moi, je fini toujours par les abandonner. J'ai été rassuré quand j'ai compris que Gideon la neuvième serait une trilogie ou tout au plus une tétralogie.
Alors, va pour le tome un de cette saga « le tombeau scellé «
Mais alors que nous raconte « Gideon la neuvième »
Harrowhark Nonagesimus est nécromancienne, une nécromancienne hors pair si on n'en croit sa réputation. Mais Harrow est surtout l'héritière de la neuvième maison. Elle a grandi là sur cette neuvième planète où se trouve le tombeau scellé, celui qui maintient prisonnier le pire ennemi de l'empire. Un tombeau gardé par un ordre monastique implacable, des moniales impitoyables et revêches. Et sur la neuvième planète ce n'est pas franchement l'éclate surtout pour des jeunes filles devenus jeunes femmes. C'est là que vit aussi Gideon Nav, elle, elle n'a rien de royale, c'est la fille d'une esclave fugitive qui est venir mourir là ! Gideon élevée par les nonnes obtuses veut se faire la belle, se tirer de ce trou à rat. Oui mais voilà ce n'est pas si simple…. Et une nouvelle fois Gideon se fait reprendre
Alors que l'empereur a invité les héritiers de chacune de ses loyales maisons pour un tournoi, Harrowhark sait qu'elle ne peut réussir sans le glaive de Gideon, car chaque nécromancien doit être accompagné de son cavalier (son garde du corp personnel). Sans le glaive de Gideon, Harrowhark échouera, et la Neuvième Maison périra… Alors Harrow propose un marché à Gideon, devenir son cavalier, celle qui l'aidera à devenir Lycteur, servante immortelle et toute puissante de la Résurrection, protectrice et conseillère de l'Empereur. Et en récompense de son aide, Gideon sera libre et riche. Les deux jeunes femmes se connaissent bien même si tous les opposent. Entre ses deux-là ce n'est pas l'entente cordiale non au contraire, mais Harrow veut remportait le tournoi impérial est devenir un LYcteur et Gedeon voit là sa porte de sortie.
Voici donc notre duo improbable embarqué pour la première maison, celle de l'Empereur. Neuf maisons, neuf planètes toutes régies par des familles séculaires d'ordres nécromants différents. C'est sur la première planète, c'est là que se déroulera le tournoi au sein d'une vielle demeure ancestrale quelque peu délabrée, un château fort magnifique mais en ruine.
Et une fois que Gideon et Harrowhark arrivent sur la planète de l'Empereur, elle se rendent vite compte que les épreuves vont être beaucoup plus mystérieuses et beaucoup plus difficiles que quiconque aurait pu le prévoir. Surtout quand les cavaliers et les nécromanciens des autres maisons commencent à se faire assassiner.
Et avec nos héroïnes nous passons tour à tour du space-opéra, à la fantasy magique et enfin au whodonit, un huis clos à énigmes digne des plus grandes reines du crime.
Vraiment, notre autrice a fait fort pour un premier roman. Elle arrive à créer un univers bien à elle, une galaxie qu'elle nous fait découvrir par petites touches éparses. Elle instaure peu à peu une mythologie autour de celui-ci, elle en dévoile les fondements.
Et que dire des nombreux personnages qu'elle développe tous plus aminés les uns que les autres. Des personnages auxquels on n'arrive pas à rester insensible.
Bien sûr il y a Gideon qui est notre guide dans ce nouveau monde qui s'ouvre à nous. On aime l'insolence de cette jeune adulte irrévérencieuse. Elle donne un ton un poil sarcastique et drolatique à cette histoire fantastique et cet univers noir. Un personnage qui apporte de la fraicheur aux décors surréalistes et effrayants.
Et sa relation avec Harrow, entre répulsion et attirante est décrite avec justesse.
J'avoue m'être aussi beaucoup amusé avec les énigmes proposées à chacun des champions de chacune des huit factions.
J'ai aimé aussi la saveur gothique de ce roman. Sa magie nécromancienne, ses squelettes, ses catacombes, sa magie presque vaudou, ses êtres revenus d'entre les morts, l'horreur et la résurrection.
Les joutes et les combats et autres scènes d'action très imaginatives de notre auteur
J'ai apprécié à sa juste valeur cette fiction qui sort des sentiers habituels
Au final ce scénario soulève quelques questions et autres réflexions autour de la dynamique et les déséquilibres du pouvoir. Il nous parle aussi simplement d'amitié, de confiance et même l'amour.
Tiens en parlant de final, celui que nous propose Tamsyn Muir est proprement hallucinant. Enfin proprement…
Maintenant j'attends la suite, Harrow la neuvième. Et pour tout dire je suis à la fois impatiente et tout aussi effrayée car je me demande bien ce que l'auteure va bien pouvoir nous réserver cette fois !
Aussi vous l'aurez compris, Gideon la neuvième a été pour moi une sacrée belle découverte. Et un pur coup de coeur, il faut bien l'admettre !!!
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Cela faisait un petit moment que ce livre me faisait envie. Et finalement, même si je n'ai pas vraiment accroché au roman, je ne peux nier le fait que ce livre est original, avec une trame aussi spéciale qu'elle est unique.

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher au début du roman, l'histoire met du temps à s'installer, il y a des longueurs et la plume ne m'a pas particulièrement plu. C'est qu'au bout de plus d'une centaine de pages que l'histoire prend réellement un tournant nous plongeant pleinement dans l'intrigue. Et dès lors, on voyage dans un monde de nécromancie particulier et assez technique, mais riche en idée et en originalité. Les personnages - même si pour l'ensemble, je n'ai pas d'attache avec eux - sont bien faits. J'ai eu rapidement un coup de coeur pour le personnage de Harrow qui selon moi (la suite de cette phrase ne sera pas objective et s'appuiera uniquement sur mes goûts : ) est le meilleur personnage de cette histoire, le plus charismatique et le plus intriguant de tous.
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« Des lesbiennes nécromanciennes dans l'espace » : sans doute le pitch de plus accrocheur des littératures de l'imaginaire (SF et fantasy confondues). Et comme tout pitch digne de ce nom, c'est légèrement exagéré. On a bien des navettes spatiales, mais l'essentiel de l'histoire se déroule en huis-clos dans un palais au bord de la mer. La/Les romance(s) reste(nt) globalement en retrait. Pour la nécromancie, par contre, attendez-vous à croiser des ossements dans tous les coins.

J'ai un faible pour les univers qui n'opposent pas systématiquement magie et technologie, et là-dessus, j'ai été servie : le mélange SF/fantasy est très harmonieux. de plus, tout l'aspect macabre de la nécromancie est compensé par le point de vue sarcastique de Gideon, sans pour autant en faire trop et virer en parodie. C'est très habilement dosé, on obtient une ambiance unique et bien équilibrée.

Les personnages et leurs relations sont également un gros point fort. Bien qu'ils soient nombreux, l'autrice les introduit de manière assez progressive et marquante pour qu'on les repère et qu'on s'y attache rapidement (ou pas, d'ailleurs). J'ai beaucoup apprécié le duo Palamedes/Camilla, et Harrow est absolument fascinante (d'ailleurs, je suis ravie de voir que le deuxième tome sera centré sur elle). Je ne suis pas particulièrement fan du trope « enemies-to-lovers », mais j'ai trouvé sa relation avec Gideon très intéressante.

L'intrigue est globalement solide, j'ai aimé le mélange Hunger Games/whodunnit à la Agatha Christie. Néanmoins, elle a un côté un peu brouillon, et la fin qui enchaîne plot twist sur plot twist a fini par me paraître très longue. Ce défaut est accentué par des descriptions qui tendent à traîner en longueur. Aussi, là où le personnage de Gideon et son ton irrévérencieux sont une vraie force pour l'ambiance, son point de vue unique tend par contre à plomber l'intrigue : elle ne sait pas, ne s'intéresse pas ou ne comprend pas grand-chose à ce qui se passe autour d'elle, ce qui rend la lecture assez frustrante (et pas dans le bon sens).

L'ensemble reste toutefois bien exaltant, et j'ai hâte que la suite sorte en français.
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