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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteure, le livre (288 pages, 2024) :
Caroline de Mulder est l'auteure belge de Manger Bambi (un polar féministe qu'on a pas lu ici) qui nous revient avec un titre percutant une fois de plus : La pouponnière d'Himmler.

Le contexte :
Le sujet est connu : c'est le Lebensborn (la fontaine de vie en VO), un programme de nurseries initié par Heinrich Himmler dès 1935 pour peupler le nouveau Reich de bons aryens.
Une trentaine de pouponnières furent ouvertes dans le cadre de ce programme (en Allemagne et en Norvège notamment) et près de 10.000 enfants y naquirent.
Le foyer Heim Hochland où se déroule l'essentiel de l'intrigue du livre, fut la première nurserie créée par Himmler à Steinhöring en Bavière, près de Munich, en 1936.
Le foyer français de Lamorlaye dans l'Oise a également existé.
Un système dont certains aspects font écho à la dystopie de Sophie Loubière : Obsolète, parue récemment.

On aime beaucoup :
• L'auteure a construit son récit sur trois ou quatre points de vue complémentaires, trois ou quatre destins qui se seraient croisés en 1944 au Heim Hochland de Bavière : une jeune française, une infirmière allemande, une mère inconsolable et un prisonnier des camps.
• Si le sujet n'est pas nouveau et si Caroline de Mulder a choisi de le romancer du point de vue des femmes, elle n'oublie pas pour autant de rappeler soigneusement les faits : son bouquin est très documenté et les faits terribles suffisent amplement à condamner la violence des hommes.
• C'est un roman empreint d'une profonde tristesse, la tristesse de ces femmes aux destins malmenés par la guerre et aux maternités préemptées par le pouvoir nazi. On ne peut même pas le lire d'une seule traite : on a besoin de pauses pour échapper à cette ambiance désespérée et à cette violence sourde. Une violence très institutionnelle ici.

L'intrigue :
Nous voici en 1944, en Bavière, dans un foyer, un "Heim", pour jeunes mères de bons aryens.
Himmler en personne est venu célébrer la maternité de ces mamans au sang pur et de leurs beaux bébés blonds.
Il y a là, Renée, une française, séduite trop jeune par un beau Waffen-SS dans sa campagne normande et qui, une fois enceinte, a dû fuir les revanchards qui l'ont tondue et la ligne de front qui avançait vers l'est.
Helga, la secrétaire allemande, l'assistante du docteur qui dirige cette pouponnière.
Marek, un prisonnier de Dachau qui travaille au domaine et qui est obsédé par la faim qui le tenaille depuis des mois.
Et l'inconsolable Frau Geertrui qui vient d'accoucher d'un petit Jürgen qui refuse de se nourrir.
Pour celles et ceux qui aiment les nourrissons.
Livre lu grâce aux éditions Gallimard.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Description de l'industrialisation de l'eugénisme en Allemangne dans la dernière année avant l'effondrement du nazisme. Au travers 3 histoires parallèles on découvre les différents destins, les jugements different en fonction des personnages. Tragique et reel , ces derniers mois sont captivants.
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Une immersion dans un des Lebensborn (Heim Hochland en 1944 en Bavière) patronnés par Himmler, visant à développer la race aryenne et à fabriquer les futurs seigneurs de guerre. Une plongée saisissante dans l'Allemagne nazie envisagée du point de vue des femmes. Les rumeurs de la guerre arrivent à peine, tout est fait pour offrir aux nouveau-nés de l'ordre SS et à leurs mères « de sang pur » un cadre harmonieux. Mais de choses curieuses s'y passent et lorsque les alliés se rapprochent le désordre et l'inquiétude grandissent ! Les destins des quelques femmes suivis par l'autrice illustrent très bien la réalité historique peu connue de ces lieux
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Dans les Heime, en Allemagne, les Nazis font naître des enfants qui seront la relève du Reich. le roman de Caroline de Mulder raconte l'histoire de ces Lebensborn, à travers trois voix.
Au Heim Hochland, Renée, une très jeune Française, tombée enceinte d'un Allemand, tondue et rejetée par sa famille, attend la naissance de son bébé et le retour d'Artur, le père de l'enfant, parti au front. Autour d'elle s'activent les Schwestern, des infirmières qui langent les petits, aident les parturientes dans leurs diverses activités. Les journées sont bien réglées : on accueille de temps en temps des haut-gradés du Reich pour la cérémonie du nom, jour où l'on donne un nom aux bébés du régime. Himmler en personne vient même leur rendre visite. Ces bébés sont l'avenir de l'Allemagne. Beaucoup de femmes sont sans mari, sans père pour leur enfant, mais cela ne compte pas. le nazisme doit augmenter sa population pour purifier la race. (Une mère de quatre enfants reçoit la croix de bronze ; l'argent pour six, l'or pour huit !)

La Pouponnière d'Himmler, Caroline de Mulder (2024) Bundes10

Parmi les "soeurs", Helga est une autre voix du livre. Elle se donne entièrement, se dévoue à la cause, aux mères et aux bébés. Elle est témoin, tout en voulant fermer les yeux, des choses cruelles qui se passent au Heim. Par exemple, le petit Jürgen est un nourrisson qui, les premiers temps, ne s'alimente pas. Les médecins décident de l'enlever à sa mère car ils le soupçonnent de ne pas être normal. On assiste au déchirement maternel : Frau Geertrui n'aura plus de nouvelles du petit, apprendra une quinzaine de jours plus tard qu'il est mort et qu'on refuse de lui rendre le corps livré à une autopsie. Peu à peu, elle sombre dans le désespoir alors qu'on lui dit de se consoler et qu'elle en fera d'autres... le désespoir persistant, mal vu, pourrait conduire à la stérilisation.

(...)
Ce récit, qui se passe durant la dernière année de la guerre, montre comment les Nazis, voyant la défaite proche, décident de faire disparaître les preuves. Ils n'hésitent pas à abandonner à leur sort les centaines d'enfants et les femmes quand approchent les Américains. Plus le roman avance, plus la pression monte. le lecteur sent toute la détresse de ces femmes exploitées par les SS, chair à enfanter de futurs aryens, et pourtant, apparemment, consentantes, fières de servir leur patrie. Les dernières pages, très touchantes, rapprochent les trois voix de ce récit et montrent aussi que ces bébés sont voués, par la folie totalitaire, à devenir orphelins.
L'auteur belge Caroline de Mulder a écrit un livre instructif et émouvant, à paraître le 7 mars chez Gallimard

Article entier sur le Manoir des lettres

Lien : https://lemanoirdeslettres.f..
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Trois points de vue, trois visions des évènements d'une période trouble pour l'Europe.
A sa manière, chaque personnage témoigne des grands traumatismes de la seconde guerre mondiale sous fond d'idéologie nazie omniprésente.

Un roman qui aborde les Lebenborns, ces lieux où est censé naître les futurs petits soldats allemands comme le désirait Himmler.
Un roman qui aborde les pans dissimulés de cette entreprise, mais aussi l'emprise glaçante du régime sur ces femmes.

D'autres thèmes avoisinant sont abordés : les camps de travail/ concentration, mais aussi les tondues, celles qu'on accusons d'avoir entretenu des liaisons avec l'occupant allemand.


Un livre dont on ressent le long travail de recherche sur un sujet fantasmé par les occidentaux. Sauf qu'ici, on explore un sujet si peu discuté dans la littérature.


Comme toujours, l'autrice ne me déçoit pas et encore plus pour cette entrée dans les collections NRF de Gallimard.
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Ce roman m'a dérouté... L'idée de raconter le curieux programme Lebensborn d'amélioration de la race aryenne - obsession d'Hitler - étonnamment confié à Himmler et ses SS, plus enclins à distiller la mort qu'à cultiver la vie, est assurément une bonne trame de roman. La chose n'est pas si connue, et cet eugénisme forcené renvoie aux positions extrêmes de quelques contemporains voyant dans l'étranger une tâche sur leur blason. Et puis, à l'heure où les vainqueurs des conflits ont tous les droits, notamment de déflorer les filles chez l'adversaire vaincu, l'idée de confier les enfants nés de ces unions sans lendemain à des pouponnières censées faire germer ces rejetons de seigneurs en puissance a un côté tellement saugrenu que le récit promettait du piquant.

Point de cela dans le roman de Caroline de Mulder, une universitaire belge qui a étudié le sujet très sérieusement et nous fait le récit de bribes de moments de guerre, vécus par des femmes. Au niveau même de petits êtres vagissants dans leurs berceaux qui sont loin d'imaginer l'honneur suprême qui est le leur d'être issus de semences de conquérants. le récit, croqué dans des mots croustillants, très bien choisis, baigne dans des odeurs de nourrissons. Les maisons d'accueil, en particulier ce Heim bavarois ultime refuge en cette fin de guerre, sont de véritables oasis de sérénité et d'opulence, au milieu d'un conflit brutal et destructeur.

Au dehors, c'est la sauvagerie totale, avec Renée, jeune Française qui se fait tondre pour collaboration horizontale. Ou plus proche, avec Marek ce prisonnier Polonais, jardinier du Heim, qui se nourrit d'épluchures de patates pour survivre. Alors qu'Helga, infirmière du Heim reste imperturbable dans ses convictions d'oeuvrer au service du bien.

L'auteure nous fait passer de l'un à l'autre, en essayant de trouver un lien dans ces trois destins ballotés dans un conflit qui les dépasse. Elle y réussit plus ou moins, car la trame est si légère qu'elle retient difficilement l'attention, autrement que sous l'angle historique. En revanche, là où Caroline de Mulder réussit parfaitement son coup, c'est dans son style littéraire précis, puissant et percutant qui retranscrit la chute d'un rêve collectif au service du Reich millénaire. Ces pouponnières censées construire les vainqueurs de demain, et qui vont se résumer au final à créer des milliers de déracinés ayant perdu toutes trace de leur généalogie, voire même de leurs patronymes. Des milliers de berceaux sans parents qui embarrasseront les troupes Américaines sans doute davantage que les prisonniers de camp de concentration. Car contrairement aux premiers, les seconds savaient où rentrer chez eux....

Pour rester dans ce misérabilisme, l'auteur brode une fin improbable. Comme si la détresse psychologique était éminemment supérieure au fait de survivre à un conflit destructeur qui aura causé au monde les pires tourments. Sauf dans ces Heims coupés des horreurs de la guerre et de la faim et la douleur qui ont, partout ailleurs, fait leur travail de destruction...
Lien : https://calembredaines.fr
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Les vies en parallèle de trois personnages aux destins très différents, mais liés par un même lieu : le Lebensborn Hochland, en Bavière, les quelques mois qui précèdent la capitulation de l'Allemagne.

Les écrits ne manquent plus sur ce projet d'eugénisme à grande échelle, mais ce roman apporte dessus un nouveau regard. En effet, nous y découvrons la vie quotidienne dans cette maternité un peu spéciale où il fait bon être grand, blond, aux yeux bleus et d'ascendance prouvée.

L'écriture est sensible, d'un style sobre marqué par des phrases courtes. On la sent très documentée.
La fin est connue dès le début bien sûr, mais arrive à pas feutrée, rythmée par les évolutions psychologiques, remarquablement bien traduites, des protagonistes.
Ce qui est très appréciable, c'est que tout reste factuel, sans tomber dans le pathétique, sans jugement des personnages.
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Dans ce roman, très sérieusement documenté, l'auteure belge Caroline de Mulder porte la lumière sur une dimension peu connue par le grand public du délire raciste nazi. le projet du National-Socialisme n'était pas seulement, en effet, d'éliminer les juifs et d'asservir les « untermenschen » (slaves notamment), mais aussi de développer et « purifier » la race aryenne en assurant sa croissance et en améliorant toujours sa « qualité »

Pour cela le « Reichführer » Himmler -Ministre de l'intérieur et chef suprême des SS- mit sur pied le programme « Lebensborn » (littéralement « Fontaine de vie »). Il s'agissaient de maternités destinées à permettre à des femmes de « race aryenne » -mariées ou non- de donner naissance à des enfants dont les géniteurs appartenaient, eux aussi, à l'élite raciale, souvent des SS. Ces pouponnières recueillaient également de jeunes enfants, orphelins ou volés à leurs parents dans les territoires occupés et présentant toutes les caractéristiques raciales requises, afin d'être élevés dans les meilleures conditions, germanisés puis enfin confiées à des familles allemandes. Parallèlement, les malheureux nourrissons présentant des « tares » physiques ou psychiques étaient impitoyablement éliminés, dans le cadre plus général de la politique eugéniste de l'État nazi.
Le projet Lebensborn était donc le pendant, certes un peu moins sinistre mais tout aussi inhumain et délirant, de la « solution finale » : d'un côté on éliminait les indésirables et autres bouches inutiles de l'autre on favorisait la naissances de petits aryens toujours plus purs et forts qui viendraient à terme repeupler les territoires conquis et grossir les armées d'un Reich qui devait durer mille ans…
Dans les deux cas une approche industrielle, déshumanisée, de la mort comme de la vie.

Sur cette toile de fond historique l'auteure construit son intrigue à travers le regard de trois personnages, dont les trajectoires se télescopent dans une de ces maternités nazies en Bavière. S'entrecroisent donc, dans de courts chapitres, plusieurs voix dont celle de Renée, très jeune normande tondue pour « collaboration horizontale », exfiltrée dans les fourgons de l'armée allemande en déroute, qui échoue finalement dans la pouponnière « Heim Hochland » de Bavière pour donner naissance à un bébé dont le père – sous-officier SS dont elle n'a guère de nouvelles- a rejoint le front de l'Est. On entend aussi la voix de Marek résistant polonais, déporté à Dachau et détaché au Heim pour d'harassants travaux d'entretien et de construction, dont la préoccupation essentielle est de manger, de ne pas retourner à Dachau et de survivre malgré les coups infligés par les gardes SS du Heim. Enfin, on entend la voix et surtout on lit les carnets de Helga, personnage central car infirmière et assistante du médecin-chef de la maternité, nazi pur jus. Helga est probablement une bonne personne mais refaçonnée par la propagande nazie, qui exprime à son journal ses doutes croissants (souvent raturés car le régime n'autorise pas les états d'âme). Nous accompagnerons tous ses personnages de mi-44 jusqu'à la fin de la guerre et même jusqu'au début de l'occupation américaine.

Au-delà de sa dimension historique, bien rendue et passionnante mais déjà traitée dans plusieurs autres ouvrages ou fictions, l'intérêt du roman réside dans les évolutions psychologiques de ses trois personnages principaux et dans l'interrogation qu'il suscite sur la notion de devoir, sur le glissement insensible qui peut se produire, parfois, du bien vers le mal. Caroline de Mulder parvient ainsi à donner chair, à avoir une approche sensible de questions quasi métaphysiques. Au total un très bon roman choral, sur un sujet encore méconnu et difficile, dont la lecture est captivante de bout en bout (que va-t-il advenir de chacun d'eux ?) et qui invite à réfléchir sur des questions essentielles et à juger de façon nuancée.

Lien : https://bruno.estecahandy@fr..
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Imaginez un instant… vous vous trouvez témoin, en août 1944, de la vie quotidienne au sein du Heim (= Maison-Maternité) HOCHLAND, en ALLEMAGNE, première maternité dédiée au projet eugéniste fou des nazis et surtout de HIMMLER qui inaugure son ouverture en 1936. L'objectif de cette maternité est simple : faire naître le plus de bébés aryens pour « purifier » le peuple allemand et soutenir l'effort de guerre.

Caroline DE MULDER a choisi d'y raconter l'évolution de trois personnages : Renée, jeune française qui a vécu une aventure avec Arthur, soldat SS, ayant conduit à une grossesse et qui attend impatiemment son retour. A cause de cette amourette, elle n'a eu d'autre choix que de fuir la France après avoir subi l'épreuve humiliante de la tonte de ses cheveux roux.

Helga, ou plutôt Schwester Helga (soeur Helga) est une infirmière puéricultrice dont la mission consiste à assurer la bonne santé des futures mères et celles des nourrissons. C'est une jeune et belle femme qui a envie de bien faire. Elle est placée sous l'autorité d'un médecin qui l'intimide et dont elle recherche sans cesse l'approbation.

Marek est un prisonnier qui est passé par le camp de DACHAU et qui va servir de main d'oeuvre à la construction de l'agrandissement du Heim HOCHLAND. Il doit survivre malgré une faim coriace, les coups répétés, la peur de mourir, la peur de ne plus jamais revoir sa bien-aimée.

Dans un milieu où il faut correspondre au stéréotype de la femme discrète et docile, Renée l'étrangère va-t-elle réussir à s'intégrer ? Helga commettra-t-elle une faute en aidant une pensionnaire désespérée ? Bien qu'endoctrinée, va-t-elle prendre conscience de l'horreur à laquelle elle participe volontairement ? Marek va-t-il survivre au manque de nourriture et aux travaux éreintants ? L'espoir est-il permis ?

Si le choix d'alterner les trois personnages m'a un peu perturbée au début du livre parce que ça ne me laissait pas le temps de « faire connaissance », je me suis rapidement intéressée à leur devenir. On comprend très vite que les femmes ne sont perçues que comme des ventres dont le but est d'expulser le plus de petits aryens. Elles ne doivent commettre aucune « faute », n'exprimer aucune émotion « négative », se transformer en machines reproductrices, sans se soucier du devenir de leur progéniture qui appartient à l'ALLEMAGNE. C'est de l'inhumain dans une maternité car le projet eugéniste prime sur l'humain.

Durant toute la lecture, j'ai eu peur pour la vie des personnages. Peur pour Renée car malgré sa grossesse prometteuse, c'est une étrangère et son inadaptation au Heim pourrait bien lui causer de graves préjudices ; peur pour Helga, cette puéricultrice un peu « trop » empathique avec les pensionnaires ; peur pour Marek, simple prisonnier, ouvrier interchangeable.

Des Lebensborn, je ne connaissais que le nom sans trop savoir de quoi il s'agissait précisément. Je suis donc ravie de m'être immergée dans la vie de cette maternité, d'avoir pu essayer de comprendre ce qu'avaient pu vivre les futures mères, les bébés et même les infirmières au sein de cette mécanique intraitable et cruelle de ces jolies maisons où on aimerait passer des vacances.

Dans le même temps, j'ai lu Lebenborn d'Isabelle MAROGER, sur le même thème et qui a bien complété mon aperçu de cet horrible projet. J'en conseille la lecture également.
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