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Citations sur L'attentat (9)

Dix ou quinze après la guerre, le prénom d'Anton avait retrouvé droit de cité, ce qui dit assez l'insignifiance de Mussert ; pour Adolf, les choses ne sont jamais rentrées dans l'ordre. La Deuxième Guerre mondiale n’aura vraiment basculé dans le passé que le jour om l'on reverra des "Adolf" ; mais pour cela il faudrait une troisième guerre : c'est dire que le temps des "Adolf" ne reviendra jamais.
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Het was januari 1945. Bijna heel Europa was bevrijd, vierde feest, at, dronk, bedreef de liefde en begon de oorlog zoetjesaan al te vergeten ; maar Haarlem veranderde steeds meer in een grauwe sintel, zoals die uit de kachel te voorschijn kwamen toen er nog kolen waren.

p16
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Au milieu de la rue déserte, devant la maison de M. Korteweg, un vélo était renversé dont la roue tournait encore - un effet dramatique qu'on allait revoir en gros plan dans tous les films de la Résistance.
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C'est la lumière qui habite quelqu'un qui aime. La haine c'est l'obscurité, c'est le mal. Pourtant, nous avons le devoir de haïr les fascistes - et cela, c'est bien. Comment est-ce possible ? Oui, c'est que nous les haïssons au nom de la lumière tandis qu'eux ne haïssent qu'au nom de l'obscurité. Nous haïssons la haine et c'est pourquoi notre haine vaut mieux que la leur.
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l n’y a rien dans l’avenir, il est vide, la seconde qui vient peut-être celle de ma mort -si bien que l’homme qui regarde l’avenir a le visage tourné vers le néant, alors que c’est justement derrière lui qu’il y a quelque chose à voir : le passé conservé par la mémoire.
Ainsi les Grecs disent-ils, quand il parle de l’avenir : » Quelle vie avons-nous encore derrière nous ?»
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Voilà ce qui reste de la Résistance, un homme mal soigné, malheureux, à moitié ivre , qui se terre dans un sous-sol dont il ne sort peut-être plus que pour enterrer ses amis, alors qu’on remet en liberté des criminels de guerre et que l’histoire suit son cours sans plus s’occuper de lui …
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Tu peux dire que ta famille vivrait encore si nous n’avions pas liquidé Ploeg : c’est vrai. C’est la pure vérité, mais ce n’est rien de plus. On peut dire aussi que ta famille vivrait encore si ton père avait loué autrefois une autre maison dans une autre rue, c’est encore vrai. Dans ce cas je serai peut-être ici avec quelqu’un d’autre. A moins que l’attentat n’ai eu lieu dans cette autre rue, car alors Ploeg aussi aurait pu habiter ailleurs. C’est un genre de vérité qui ne nous avance à rien. La seule vérité qui nous avance à quelque chose, c’est de dire, chacun a été abattu par qui l’a abattu, et par personne d’autre. Ploeg par nous, ta famille par les Chleuhs. Tu as le droit d’estimer que nous n’aurions pas dû le faire, mais alors tu dois penser aussi qu’il aurait mieux valu que l’humanité n’existe pas, étant donné son histoire. Dans ce cas tout l’amour, tout le bonheur et toute la beauté du monde ne serait même pas compensé la mort d’un seul enfant.
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Peut-être s’était-on vivement affronté, au sein de la commission provinciale des monuments commémoratifs, sur le point de savoir si leurs noms avaient bien leur place ici. Peut-être certains fonctionnaires avaient-il observé qu’ils ne faisaient pas partie des otages à proprement parler et n’avaient d’ailleurs pas été fusillés, mais « achevés comme des bêtes » ; à quoi les représentants de la Commission nationale avaient répliqué en demandant si cela ne méritait pas tout autant un monument ; enfin les fonctionnaires provinciaux avaient réussi à obtenir à titre de concession au moins le nom de Peter fût écarté. Ce dernier -avec beaucoup de bonne volonté du moins -comptait parmi les héros de la résistance armée, qui avaient droit à d’autres monuments. Otages, résistants, Juifs, gitans, homosexuels, pas question de mélanger tous ces gens-là, sinon c’était la pétaudière !
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INCIPIT :
"Loin, bien loin, au fond de la Deuxième Guerre mondiale ,un certain Anton Steenwijk habitait avec son frère et ses parents en lisière de Haarlem. Le long d'un quai qui bordait un canal sur une centaine de mètres puis décrivait une faible courbe pour redevenir une route ordinaire, quatre maisons se dressaient, assez rapprochées."
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