De toi à lui

Mon amour pour toi n’a aucune limite. Je suis allé jusqu’à me faire tabasser pour vous protéger. Alors, si tu as besoin de partir loin pour te sentir en sécurité, je t’emmènerai où tu voudras. Pour moi, ça ne change rien. Je peux vivre et bosser n’importe où tant que nous sommes ensemble, tous les trois…

L’humain ne veut pas mourir par nature. Certaines personnes, quand leur envie de vie est vraiment immense, se débrouillent comme ils peuvent pour rester vivants.

J’ai l’impression d’être une ado amoureuse. C’est comme si je voyais la vie en rose simplement parce que j’ai réussi à libérer le poids que j’avais dans la poitrine : mon amour pour toi.

Une nana comme toi, je n’aurais pas eu d’autre chance d’en rencontrer. Alors, j’ai tout donné et j’ai tant reçu en retour. Tu manquais de confiance en toi. Tu venais de te faire larguer comme une merde. Et moi, je t’ai traité comme une princesse dès le premier soir. Dès que je t’ai touché, j’ai su que je ne pourrais pas t’oublier. Tu avais quelque chose de particulier, quelque chose d’unique qui m’a poussé à penser à toi pendant que j’étais en prison. Et à ma sortie, je ne voulais que toi, à n’importe quel prix, quitte à chasser celui qui aurait pris ma place. Mais celui qui m’avait remplacé dans ton cœur portait des couches. J’ai dû regagner ma place à tes côtés en torchant son cul. Mais également en te prouvant que je n’avais nulle part où aller parce que c’était le seul endroit où je voulais être : dans ton pieu avec toi…

Bébé, tu es la femme de ma vie… Ma princesse, la mère de mon gamin… Tu es tout ce que j’ai toujours désiré sans le savoir. Tu es ma seconde chance, ma roue de secours, ma bouée, mon doudou…

Tu es une putain de chieuse, mais tu es la femme de ma vie. Pour toi, je suis prêt à tout, même à devenir réglo alors qu’en volant une voiture, je peux me faire facilement cinq à dix mille euros en une soirée.

Quand on rencontre une princesse, les types comme moi sont prêts à tout pour la garder. Alors, je vais faire ce qu’il faut pour que tu cesses de stresser et que tu puisses enfin te reposer vraiment sur moi.

Tout ce que je désire, c’est qu’on puisse passer à autre chose. J’ai envie de te tirer de là. Ça n’a rien d’altruiste, c’est même carrément égoïste de ma part. Mais je n’y peux rien si la foudre m’a eue en plein cœur. Plus je tombe amoureuse de toi, plus j’ai besoin d’espérer qu’on puisse former une famille comme les autres dans laquelle je me sentirai en sécurité et où Milan n’aura jamais à attendre la sortie de prison de son père…

Mon cœur fait boum dans ma poitrine. Elle vient de m’allumer comme une braise sur laquelle on jette du feu. Je tombe sur ses lèvres avec avidité. L’alchimie entre nous est tellement forte que je me montre impatient. Cynthia ne me résiste pas. On se dévore de baisers jusqu’à ce que je ne puisse pas contrôler mon besoin de me fondre en elle. Ses ongles s’enfoncent dans ma peau. La douleur décuple mon désir. On fait ça en silence, mais pas sans passion. C’est si puissant qu’on n’a pas besoin de faire joujou pendant des heures pour être satisfait. J’étouffe ma plainte au creux de son cou tandis qu’elle exprime la sienne comme si elle cherchait à la ravaler.

Je ne t’ai pas aidé à m’aimer. Non, je ne t’ai vraiment donné aucun espoir. Pourtant, il semblerait que nous soyons assez bêtes tous les deux pour avoir développé des sentiments l’un envers l’autre. Est-ce une fatalité ? Est-ce que ça ne sert à rien de lutter contre ça ? Plus je pense à nous, plus je me dis que c’est une évidence…