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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tout comme j'ai beaucoup aimé son roman « Les Cloches jumelles » j'ai beaucoup apprécié celui-ci. Même entame : un drame . Et comme dans l'autre roman, des personnages attachants, une partie artistique (ici l'ébénisterie, le travail et les essences du bois), la nature, le monde agricole, le pasteur, les rapports familiaux et sociaux, un roman qui parle de l'Histoire et une saga familiale.
Le personnage principal est Edvard Hirifjell, un jeune homme qui a été élevé par son grand-père qui l'a recueilli après la mort tragique de ses parents, survenue alors qu'il avait 3-4 ans: tous trois étaient partis en vacance en France, dans la Somme et seul lui a survécu au voyage. A la mort de son grand-père, il va ressentir le besoin de découvrir ce qu'il s'est passé lors de ce voyage en France et va enquêter sur ses origines. Et la photographie va jouer un grand rôle dans ce roman.Son enquête va le mener aux Iles Shetland, en Ecosse, avant d'aller en France sur les lieux du drame et il va rencontrer des personnage liés de près ou de loin à sa propre histoire, comme il découvrira au fur et à mesure. Il va aussi en apprendre davantage sur le frère de son grand-père, Einar qui avait quitté la ferme de ses parents et envisageait de rejoindre la résistance et qui était finalement devenu un maître ébéniste; c'était l'ainé des frères et de ce fait l'héritier de la ferme mais il avait disparu, exécuté pendant la guerre. Son grand-père, Sverre, était donc devenu le propriétaire de la ferme ce qui tombait bien vu que c'est lui qui avait les compétences en matière d'agriculture. Edvard va découvrir la relation de haine qui liait les deux frères, leurs modes de vie et de pensée totalement opposés (entre la croix gammée et la résistance il y a un monde…) et petit à petit faire des découvertes sur ses origines. le roman traverse les deux guerres mondiales, et mêle la grande Histoire et l'histoire de plusieurs familles.
 Edvard va se retrouver en porte-à-faux entre deux mondes, deux amours, deux classes sociales, deux mondes… 
L'auteur va aussi nous parler nature : l'élevage des moutons en Norvège, l'amour du bois, la rudesse du climat des Shetlands, la neige, les tempêtes, et aussi les dégâts faits à la nature par les hommes, pendant la guerre.
Cet auteur est un merveilleux conteur et je vais continuer à le lire.
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Edvard est né en 1968 (comme l'auteur) et est devenu orphelin à trois ans. Il a alors été élevé par son grand-père, un taiseux vivant isolé sur le versant sombre d'une vallée norvégienne perdue, au milieu de ses champs de patates, de surcroît détesté en ville car il aurait collaboré avec les nazis pendant la guerre. On en frissonne déjà.
Devenu jeune adulte, Edvard se met en quête de son histoire. Que faisaient ses parents en 1971 quand ils se sont noyés dans un petit lac du champ de bataille de la Somme de la 1ère guerre mondiale ? Et pourquoi lui, qui était resté dans la voiture, a-t-il été retrouvé indemne quatre jours plus tard à 120 km de là, dans le petit port du Crotoy ?
Lars Mytting nous guide dans son enquête et nous mène littéralement en bateau sur plus de 400 pages, car Edvard va suivre toutes les pistes et devra aller de la Norvège à l'Écosse et aux îles Shetland, nous faisant découvrir ces lieux où le temps peut virer d'un moment à l'autre et une innocente traversée devenir un danger mortel. Il sera bien sûr question de bateaux, à rame, à moteur ou ferries, mais aussi de voitures, vitales dans ces lieux semi-désertiques. Edvard ira aussi dans la Somme, bien sûr, car il faudra bien se préoccuper de ces seize arbres qui font le titre du livre.
Plus de 400 pages donc, mais qui font durer notre plaisir car Lars Mytting a l'art de la mise en scène et sait créer des personnages singuliers. Et fort heureusement, il n'y a pas que du vent, de la pluie, des secrets, de la haine et de la jalousie, mais aussi de la chaleur et de l'amour.
Un roman de passage à l'âge adulte, à lire sous la couette, qui mêle astucieusement la petite et la grande histoire, et au passage nous instruit sur le bois et l'ébénisterie, une des passions de l'auteur.
Seul obstacle, les noms des lieux parfois difficiles à situer et mémoriser (il n'y a pas de carte), ceux des personnes aussi, c'est la rançon de l'exotisme nordique.
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Après avoir lu « Les cloches jumelles » je me suis dit que je ne pouvais pas en rester là avec cet auteur.
J'ai alors acheté les Seize arbres de la Somme. Quelle lecture !!!
De l'écriture à l'intrigue, des personnages au fil de l'histoire, rien n'est laissé au hasard, chaque élément s'imbrique au suivant comme dans une charpente aux connexions complexes.
La puissance des sentiments qui animent un jeune homme orphelin en quête de son histoire insuffle une force exceptionnelle à cette histoire.
De la Norvège aux îles Shetland en passant par la Somme en France, on ne peut rester indifférents aux liens qui vont unir les deux descendants d'une tragique histoire enfouie au fils des ans, une histoire fantastique dans laquelle se mêlent guerre, haine et surtout amour.
Le destin de trois familles scellé par l'histoire de seize arbres dans un bois de la Somme.
A lire absolument,
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Une quête des origines qui nous mène de la Norvège aux Shetlands en passant par Paris et qui balaie tout le XXème siècle et ses deux guerres.
Une nature froide et hostile, des personnages forts malgré leurs fêlures.
Beaucoup de pudeur pour des sujets intimes et un style fluide qui embarque immédiatement le lecteur.
Juste pour le plaisir, l'incipit qui fait chavirer
« Cette nuit-là, la mort revint à Hirifjell. Qui elle venait chercher allait de soi, car il n'y avait pas tellement de choix. J'avais vingt-trois ans. Et force m'a été de reconnaitre, en repensant par la suite à cet été-là, que la mort n'était pas toujours une meurtrière aveugle et terrible. Il lui arrive de laisser des clefs avant de repartir. »
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Les seize arbres de la Somme est une balade dans le temps et l'espace. On suit Edvard, orphelin, parti à la découverte de sa famille disparue à travers des arbres cerclés de fer, et d'autres, dont le bois est mystérieusement flammé. Des flammes d'enfer, relent de la guerre, relent des disputes fratricides, relent des secrets qu'il découvre les uns après les autres. Des arbres si beaux pour lesquels on se battra et dont on fera des cercueils. Et des vies, comme beaucoup d'autres, un peu cabossées, mais si humaines.
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C'est très difficile de commenter.
Je le referme à peine.... Il est plein de magie, d'histoire, d'émotion. C'est une histoire de vies et de morts.
J'ai pleuré sur cette enquête qui a mené Edvard à Edouard.
J'ai grandi avec lui, âme brute ciselée par les vagues, au fil des pages.
Que la chute est dure et belle.
L'écriture est incroyable, la traduction en tous les cas, tout y est : la musicalité. Les odeurs. Les couleurs. L'auteur est un touche à tout qui possède plusieurs domaines d'expertise et une culture impressionnante.
A lire absolument.

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Un roman haletant, dans lequel le lecteur marche d'un pas vif aux côtés d'un jeune homme norvégien parti explorer les racines d'une histoire familiale complexe, périple qui le conduira jusqu'aux Shetland et aux forêts témoins de la bataille de la Somme. Petit à petit, une large frondaison se déploie, dans laquelle se niche les raisons du décès mystérieux de ses parents vingt ans auparavant. Ces dernières émergent petit à petit au-dessus de la canopée, en empruntant un chemin sinueux mais d'une limpidité iridescente. Méandrant au travers des coeurs béants de personnages martyrisés par les horreurs du XXème siècle, Lars Mytting emprunte quelques détours pour construire des interrogations puissantes sur la propriété, la rancune, l'héritage. le roman est une succession de destins puissamment entremêlés, par l'amour ou le drame, comme des bois noués et tortueux dont les ramifications seraient à l'épreuve du temps, de la mort et des générations successives.
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Voici un livre remarquable. Intrigue complexe, mais bien ficelée qui nous mène avec Edvard Hirifjell sur les traces de sa famille dans les Shetland et en France, où, lui, le Norvégien, a perdu ses parents alors qu'il avait trois ans, dans la forêt d'Authuille, lieu de la bataille de la Somme. Après le décès de son grand-père, Sverre, qui l'a recueilli et élevé, il découvre que son grand-oncle Einar (frère de Sverre), présumé décédé pendant la seconde guerre mondiale ne l'était pas, que sa mère était née à Ravensbrück, orpheline et adoptée, que son grand-père lui avait caché bien des choses mais avait laissé suffisamment d'indices pour lui permettre d'élucider les secrets de famille et notamment la raison du voyage en France de ses parents en France en 1971 où ils ont laissé leur vie. Il y est question de talent de menuiserie, d'un salon de coiffure, de tempêtes furieuses, de noyers à l'essence précieuse, de guerres. Les tragédies des uns traversent les générations suivantes. Formidable!
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Edvard Hirifjell est élevé par son grand-père dès l'âge de 3 ans à la suite de la mort mystérieuse de ses parents en 1971 dans la Somme. Après le décès de son grand-père Edvard va chercher des réponses aux nombreuses questions qu'il se pose, laissant pour un temps son village de Norvège.
Une sorte de voyage initiatique qui nous mène de Norvège aux îles Shetland et dans la Somme.
Un texte superbe décrivant merveilleusement les tempêtes, le froid, l'art de l'ébéniste, les sentiments, la difficulté de choisir…
Lars Mytting est un excellent conteur, jusqu'à la fin nous sommes tenus en haleine. Toutes les questions ont des réponses, rien n'est laissé de côté.
J'ai découvert cet auteur et je conseille vivement la lecture de ce livre peu connu.
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C'est une plongée dans une nature magnifique, au rythme des saisons et de la nature et en même temps un suspens incroyable : alliance rare. Psychologie des personnages, structure du roman, intrigue, énigme, contexte historique, mystères familiaux, tout est finement ciselé et entremêlé pour former un ensemble parfait. A lire absolument !
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