Je ne considère pas ce livre comme mauvais, car je pense avoir compris les intentions de Wilfried N'Sondé. seulement, la sauce n'a pas pris avec moi.
L'auteur veut d'abord dépeindre une société dans toute sa misère, son impossibilité à communiquer, à se comprendre. En peu de pages, il montre bien comme la souffrance est mauvaise conseillère. le père de Rosa-Maria souffre de sa situation: il est violent, boit... Seule, sa femme, Angelina, se souvient de comment il était avant. Lucien Marchand a souffert, et pense que c'est à cause des étrangers, alors que c'est dû aux circonstances, à la bêtise de l'homme...
J'ai apprécié cette façon crue, directe, dure, de montrer comme on peut simplifier certaines choses à coups de syllogismes.
À part Sonia, la soeur de Rosa, je n'ai pas apprécié les personnages. Ils geignent sur leur sort, mais ne tentent pas vraiment de s'en sortir.
Rosa est sûrement la pire. Elle se languit d'un rêve impossible, et après que Jason s'est révélé on ne peut plus goujat, elle est en pleine extase, ne voulant pas comprendre. Elle aurait sûrement été capable de le suivre partout, et de lui faire office de paillasson en souriant béatement.
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