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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en ouvrant ce roman... C'est qu'il m'a été gentillement offert par une amie dévoileuse. Ce roman se trouvait également dans sa liste coup de coeur... Alors, aucune raison pour moi de ne pas m'y plonger... que j'ai fait avec plaisir ! J'ai découvert une plume efficace, direct et une histoire vachement bien ficelée pour un premier roman. Ce que j'ai compris, c'est que l'auteure a mis 8 ans a écrire ce bouquin. Et elle a eu raison de prendre tout son temps, parce qu'elle livre ici une oeuvre complète, pleine d'amitié indéfectible, tissée serrée, une amitié qui a tout traversée, le bon comme le moins bon. Un livre également avec histoire pleine de mystère, captivante, intrigante, avec des secrets de famille, un peu de sang, des énigmes à résoudre... Vraiment, ça été un vrai plaisir de lecture... avec des personnages vraiment attachants, des émotions à fleur de peau.... et une finale très très très touchante ! Je vous le conseille ! Et c'est une auteure à surveiller ! Merci PC37Shu pour le cadeau ! ;)
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Quand l'autrice de ce roman a lancé un appel afin de trouver des "béta-lecteurs", il ne m'a pas fallu longtemps pour réfléchir et me porter volontaire ... Nouvelle expérience pour moi ... Une autre façon encore de découvrir un livre : Toute son attention sur le texte. Oui mais voilà, moi j'ai été happée directement dans l'histoire au point d'en oublier ma concentration sur l'écriture ! Donc, souvent, je revenais en arrière. Je relisais (cette fois) en oubliant l'histoire et en me concentrant sur la plume, l'écriture. Super expérience que j'aimerais beaucoup retenter si l'occasion se présente !
Je vous entends me dire : "on s'en fout de ta vie, nous on veut savoir ton avis sur le livre ! " Justement, j'explique tout cela pour montrer à quel point cette histoire m'a tenu en haleine au point d'en oublier le pourquoi je le lisais !! Dès le début, il se passe un évènement horrible qui capte l'attention du lecteur et forcément on veut savoir la suite !! de plus, les personnages principaux sont hyper attachants, leur complicité est tellement bien dépeinte qu'on a l'impression qu'ils sont nos amis ... Leurs faiblesses sont en quelque sorte leurs forces et c'est ce qui fait qu'on s'attache à eux ...
Je tiens à remercier l'autrice pour cette expérience qui m'a beaucoup apporté, pour nos échanges et surtout pour sa gentillesse. Je continuerai à la découvrir ! c'est certain !
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J'ai écumé quasi toutes les (nombreuses) chroniques sur ce bouquin pour voir si quelqu'un avait vu la même chose que moi, et j'en ressors fort contrit et plein de doutes car je suis obligé de l'avouer : rien, nib, que dalle. Je suis le seul, à l'exception peut-être de Poljack (dont je lis toujours les chroniques avec beaucoup d'attention car je me retrouve régulièrement dans ce qu'il dit) qui a vu une ou deux incohérences, sans plus.
Allez, évacuons tout de suite cette corvée et après on n'en parlera plus : je n'ai pas cru à l'intrigue, voilà. Au fur et à mesure du texte, il y a des mystères, des incompréhensions, mais c'est normal, c'est un polar, tout s'éclairera à la fin, me suis-je dit. Je suis arrivé à la fin comme une fleur (j'y reviendrai), tout s'est éclairé en effet. Mais je n'y ai pas cru. Et le pire, c'est que je ne peux même pas dire pourquoi sans divulgâcher le contenu, ce qui est déjà une hérésie en temps normal, mais pour un polar c'est carrément la correctionnelle. Même en parlant par métaphore, ce à quoi j'ai songé, ce ne sera pas discret. Allez, je consens à la rigueur à une métaphore en crochets antispoil, mais je vous aurai prévenus !
Disons, pour faire vite, qu'on peut à la rigueur concevoir qu'un tueur puisse commettre une maladresse… Mais au bout de 4 maladresses, ce n'est plus un tueur, c'est un apprenti plombier.
Alors, il me faut préciser : je ne suis pas un fan de polars et de thrillers. Bien au contraire, j'ai tendance à repousser ce style, comme tout ce qui est à la mode, car les modes sont toujours commerciales, et qui dit commerce dit application d'une recette. Et pour moi, appliquer une recette, ce n'est pas de la littérature. Donc je sais que beaucoup d'auteurs de polars/thrillers que je ne nommerai pas pour ne pas m'attirer les foudres de leur fan club transi, dépassent régulièrement, pour ne pas dire systématiquement, les limites du rebondissement plausible pour protéger leur sacrosainte chute de la sagacité des habitués du genre. C'est peut-être pour ça, me dis-je (j'essaie de me rassurer), que je suis le seul à avoir vu l'incohérence. Peut-être qu'à force d'avaler des couleuvres énormes, les lecteurs de polar-thriller ont l'oesophage élargi et qu'ils ne sentent plus les couleuvres de taille modérée ?
J'ai conscience d'être aussi un monomaniaque de la crédibilité. J'en ai besoin même quand je lis du fantastique, et non, pour moi ce n'est pas antinomique. Parenthèse fermée, et reproches terminés.
Car pour le reste, laissez-moi vous dire qu'elle dépote, la petite Odehia ! Déjà, merciiiii (c'est très personnel, là encore), de nous avoir fait un polar quasiment sans flics. Ras le bol des condés, du commissaire Pouetpouet, de l'inspecteur Lalouse et du capitaine Connardaigriquittéparsafemmeparcequilpensequasonboulot !
Les personnages sont magnifiquement construits. Contrairement à d'autres, je n'ai nullement été gêné par l'apparition rare et presque éthérée de la belle Knysna. Je me suis même demandé un moment si ce n'était pas un fantôme. Et que le bouquin porte son nom, ma foi pourquoi pas, ça sonne comme une quête lointaine et inatteignable. La petite Natalie et son père Mick sont également criants de vérité, mais c'est bien évidemment ce junkie névrosé de Hilton qui renverse la table par la puissance de sa personnalité. À la fois ange et démon, à la fois agaçant et enthousiasmant, à la fois altruiste et égoïste, tourmenté, torturé, c'est un (anti-)héros de roman noir d'anthologie. Un humain fracassé par la vie comme on les aime, croulant sous les paradoxes.
L'ambiance est délicieusement glauque et suintante, totalement désabusée, servie par un style accrocheur qui ne s'embarrasse pas de fioritures ni de descriptions inutiles, mais qui frappe directement au foie lorsqu'il s'agit de souligner à la fois la vacuité de l'existence, mais aussi ces quelques petites choses essentielles qui font qu'elle mérite d'être vécue, même pour des paumés : l'amour, l'amitié.
Une superbe amitié que celle de ces deux zigues. Pas nian nian ni caricaturale pour un sou, à la fois virile et respectueuse, mais avec ses zones d'ombre. Comme en vrai, quoi.
En bref, si je n'ai pas été convaincu par le côté polar, je l'ai été totalement par le côté roman psychologique et d'ambiance, et d'ailleurs je l'ai descendu quasiment sans le voir passer. Et je me prends à rêver qu'un jour Odehia Nadaco puisse bénéficier de la même post prod que certains auteurs dont là encore je tairai le nom. Si ce jour arrive, ils auront du souci à se faire.
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Un excellent polar - parlons plutôt de roman noir -, très bien écrit, à l'anglo-saxonne (d'ailleurs, si je n'avais pas su que l'auteure était française, j'aurais cru lire un polar d'outre-atlantique). Les tourments psychologiques et la lente descente aux enfers du personnage principal sont très bien suggérés. J'avais éventé le dénouement bien avant sa révélation - à la louche, vers les 60% du bouquin - mais tous les lecteurs n'ont pas ma sagacité légendaire. Il y a de fortes probabilités pour que le lecteur se fasse trimbaler comme Hilton se fait trimbaler. C'est dans les dernières pages que le succès d'un roman se joue, et les dernières lignes d'icelui sont sublimes.
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Curieuse rencontre avec cette auteure sur FaceBook puis hop un roman en promotion : pourquoi pas ? J'ai rudement bien fait …
Une amitié newyorkaise entre deux co-locataires et un règlement de compte tourne mal, une très jeune victime collatérale qui va chambouler leurs vies. Une traque pour la vérité somme toute classique si ce n'était ces personnages attachants, meurtris à jamais … leur amitié résistera-t-elle ? Quant à Knysna, c'est un peu l'Arlésienne dans ce thriller.
Soit, j'ai rapidement déduit d'où venaient les coups bas et autres attaques musclées contre nos protagonistes, il en demeure pas moins que ce premier roman, autoédité, restera un bon moment de lecture !
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Knysna un nom que je vois passer depuis un moment sur les réseaux sociaux , et puis le bouche-à-oreille « tu n'as pas encore lu ce livre d'Odehia Nadaco ?» bon ok ni une ni deux le voilà téléchargé, je plonge direct dans l'histoire ! Un roman noir corsé et torréfié , le début est intense avec une fusillade, un drame et une enquête qui remettra en cause le pacte, voir  l'amitié de Michaël et Hilton, ce dernier, fils d'une famille fortunée a pour copine, une jeune femme nommée Knysna, couple un peu complexe où les absences mystérieuses de cette dernière ne font que rendre les choses encore plus compliquées. Hilton devra faire face à ses vieux démons qui refont surface , Michael tentera de faire face au deuil et Knysna ? Qui est elle vraiment ? J'ai vraiment apprécié l'écriture détaillée des situations et des personnages , et plus particulièrement de Hilton. Sur fond de polar, l'auteur nous parle d'amitié, de liens familiaux compliqués , du deuil. J'ai vraiment beaucoup apprécié la plume d'Odehia  et je recommande ce livre aux amateurs de romans noirs ou pas !
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Touchant !

Voici un premier roman de très bonne facture, qui bouleverse autant qu'il indigne. Roman noir, oui, l'auteure ne nous prend pas en traître.

Ce que l'on retient avant tout, c'est la mélancolie omniprésente, l'ambiance triste qui baigne toute cette histoire. Odehia Nadaco fait preuve d'une empathie poignante pour ses personnages, et sait nous la transmettre, à tel point que l'on se prend à imaginer quelle part de sa propre personnalité elle y a déversé.
Manipulation, force de caractère, retenue, souffrance physique, chagrin, explosion de violence, mystère, enquête… autant d'éléments imbriqués dans une structure intelligente et équilibrée. On sent que le texte et réfléchi et travaillé, une belle réussite.

Knysna n'est peut-être pas un thriller haletant aux bouleversements rocambolesques, pas plus qu'une romance saturée de mièvrerie. C'est un fait. Au contraire, il y a là un doux mélange entre états d'âmes contemplatifs, torturés, sincères, et des scènes plus rythmées qui vous tiennent en haleine car décrites avec force réalisme. C'est cette vérité qui fait la force de ce roman, cet affect qui vous prend souvent aux tripes. On en ressort touchés, car, sans savoir pourquoi, concernés. Pas mal d'auteurs n'y parviendront d'ailleurs jamais.

Certes quelques longueurs parsèment ces pages, mais elles permettent à l'auteure d'ancrer la gravité des événements dans le coeur du lecteur. L'amour n'y est pas niais, mais pur et puissant, au même titre que l'amitié ou les conflits familiaux.
Malgré des formules parfois moins élégantes que l'ensemble de l'oeuvre, la plume d'Odehia Nadaco a su retenir mon attention et me transporter au plus près de ce héros des temps modernes, antipathique mais diablement attachant.

En résumé, un livre qui exacerbe autant l'amertume que l'optimisme, une habileté d'alchimiste.
Lien : https://editionslintemporel...
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Knysna, c'est avant tout l'histoire de deux hommes, l'un Hilton, en proie avec une relation fougueuse et en pointillés, et l'autre Michaël qui vient de perdre sa fille dans une fusillade.
J'ai beaucoup aimé ce roman noir qui distille un suspens léger et troublant. Il n'y a pas une surenchère de rebondissements, mais une fois commencé, on a besoin d'aller jusqu'au bout, de savoir. le style est direct et s'accorde tout à fait à l'histoire.
Quant à la fameuse Knysna, le roman porte son nom, mais sa présence est simplement vaporisée et la rend d'autant plus obsédante.
Allez si j'ai une remarque, j'aurai aimé que le passé d'Hilton soit plus exploité, obtenir davantage de détails. L'auteure a réussi à rentre ce personnage à la peau diaphane et à la coupe de cheveux improbable très attachant, alors forcément ma curiosité est aiguisée…
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Mon avis :
Avant même de prendre connaissance du résumé de ce roman, le titre m'avait interpellé. J'imagine que tous ceux qui s'intéressent au foot l'ont reconnu… moi, il m'a fallu le rentrer dans un moteur de recherche pour apprendre qu'il s'agit du nom d'une ville d'Afrique du Sud, tristement célèbre pour avoir été le théâtre de la grève des joueurs de l'équipe de France, lors de la coupe du monde 2010… Ça me fait mal de le reconnaître, mais je suis complètement inculte en ce qui concerne le ballon rond. Non, ce n'est pas vrai, ça ne me fait pas mal, je n'en ai tout simplement rien à cirer !
De toute façon, ça n'a aucune importance, ce livre ne parle ni de sport d'équipe ni d'Afrique. C'est un personnage féminin qui porte ce prénom aussi improbable que… eh bien, que celui de l'auteur, en fait ! (Oui, je l'ai aussi entré dans un moteur de recherche, et à part à l'auteur elle-même, il ne mène nulle part.)
Knysna, donc, est une jeune femme qui vit une relation… eh bien, oui : improbable, avec Hilton qui lui, vit une colocation toute aussi… je ne vous le fais pas dire, avec son ami Mickael. Jusqu'au jour où un drame fait voler en éclat le fragile édifice bâti de silences et de promesses qui maintenait ces trois-là sur la même orbite.
Le drame en question arrive très vite, après seulement quelques pages, contrairement au personnage qui donne le titre au roman, qui apparaît assez tardivement, et seulement deux fois, de façon très furtive. C'est pourtant l'un des éléments essentiels de ce triangle en perdition dont le sommet est Hilton.
Bizarrement, j'ai vraiment aimé ce roman, alors que je trouve ce loser de « fils de bonne famille » (Hilton de Beauschene) insupportable. Dans la vraie vie, je lui aurais botté le cul ou je l'aurais fui, mais dans cette fiction, le récit prime finalement sur le personnage, grâce à une écriture élégante, en noir et rouge, avec à la fois quelque chose d'écorché vif et de délicat, comme des éclats de porcelaine…
Çà et là, quelques maladresses m'ont légèrement agacé, comme quand Hilton propose de retourner devant l'hôtel (où a eu lieu la fusillade) dit qu'il va « appeler les flics pour qu'ils viennent te récupérer… » On peut imaginer que la fusillade n'est pas passée inaperçue et que la moitié de la police de la ville est déjà sur place. Ou comme quand il récupère son revolver et qu'il y enclenche un chargeur… ce qui l'apanage des pistolets, pas des revolvers qui ont un barillet qu'on rempli généralement balle par balle.
Mais je chipote ! Si sept ou huit syntagmes m'ont effectivement écorché la rétine, j'ai été séduit par le style d'Odehia Nadaco, dont les phrases courtes et percutantes jonglent habilement entre action, psychologie et émotion, et surfent sur une vague des plus noires sans jamais sombrer dans le mélo.
L'histoire se déroule sur un rythme soutenu, et garde un bon suspense jusqu'au final, ce qui rend cette lecture très agréable. J'y mettrais un bémol, cependant : Knysna (le personnage) ne se révélera pas au lecteur, ou si peu ! Son aura de mystère fait partie de l'histoire, mais une fois la dernière page refermée, j'ai un léger sentiment de frustration et l'impression que Hilton, en plus d'être un loser de première, est un insupportable égocentrique que tire toute la lumière à lui.
Mais j'ai annoncé la couleur dès le début : j'aime le livre, pas ce personnage. D'ailleurs, le deuxième homme de ce trio (Mickael), s'il n'a pas les défauts de son colocataire, est un peu trop effacé pour qu'on s'y attache vraiment.
Reste la femme, celle que porte le nom du roman… Mais n'est-ce pas justement parce qu'elle reste mystérieuse qu'on en tombe amoureux ?
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Une histoire qui commence sur les chapeaux de roue : une fusillade dans un bar. Aidé par son ami Hilton, Michael recherche le pourquoi ! On s'immergera à côté d'Hilton, enfant d'une riche famille dont les comportements sont déviants. Un homme qui finalement cherche sa place, use de stratégie, teste ses limites. En périphérie gravite l'image de Knysna, qui est elle ? Quel rôle joue-t-elle dans cette histoire ? Les deux hommes cherchent des réponses à leurs questions : sauront-ils être capables de les entendre ? de les décrypter ? On les suivra dans cette quête qui n'est pas de tout repos et sans danger.

Un roman qui se lit facilement. On découvre le monde qui s'étend autour de cet homme, Hilton qui est pour moi un paradoxe : toujours sur la corde raide. Que cherche-t-il ? Les scènes s'enchainent, il n'y a pas de temps mort. Pourtant je reste perplexe à la fin du roman : bien écrit, bons personnages, Hilton est bien est bien travaillé, bon suspens, mais... il me manque quelque chose.

Est-ce parce que je ne l'ai pas lu d'une seule traite, j'ai entrecoupé avec d'autres romans ? Je ne suis pas rentrée totalement dans l'histoire : je l'ai trouvé longue jusqu'au dénouement vers la page 380. J'ai été gênée aussi par l'interligne trop important à mon gout (est-ce cela qui a ralenti ma lecture ?)

Il n'en reste pas moins un bon roman avec une bonne trame !
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