L'Enfant et le Maudit, tome 4

La tante de Sheeva est maudite et s'est transformée en monstre. Le Professeur, Sheeva et elle vont devoir cohabiter ensemble. Mais elle a dans l'idée de s'enfuir avec la petite pour fuir Le Professeur qu'elle rend coupable d'avoir maudit Sheeva.

Toujours aussi beau tant dans le dessin que dans l'histoire, une histoire sombre qu'illumine toujours Sheeva par son côté naïf et voulant toujours voir le côté positif des personnes qui l'entoure.

Un manga très étrange, à l'ambiance sombre et gothique, avec une forme de poésie originale. C'est doux et beau alors que tout y semble sordide au premier abord. Ça me rappelle un peu les livre de Poe.
Le trait de crayon est magnifique pour ne rien gâcher!

Dans ce tome l'intrigue prend une nouvelle profondeur, avec ajout d'une dimension plus vaste, on sort du duo attachant que forme les deux protagonistes principaux et on voit apparaitre de nombreux autres personnages.

Quatrième tome. Toujours une si belle appréhension et découverte à la lecture et observation. Les aventures de Sheeva, et du Professeur continuent. Entre féérie et violence chuchotée. Dans ce dernier tome paru, c'est avant tout un mensonge que la petite Sheeva doit affronter. Comprendre son erreur. Oser hausser la voix pour ne pas créer de scission. Difficile pour une enfant qui n'a que l'innocence et un maudit pour l'élever.

Un erzatz de famille se formule avec la tante qui est invitée à rester. Tante devenue maudite, elle aussi. Deux figures qui à présent entourent l'enfant. Des questionnement se posent. Entre la volonté de la protéger, la peur de ne pas y arriver puis l'impression d'être inutile dans ce trio bancal. On découvre un peu plus à chaque tome les émotions et ressentis du Professeur. Personnage noyé à sa mélancolie. Et de la malédiction, elle connaît des nouveautés, comme l'impression d'une maladie tentaculaire qu'aucun ne sait combattre.

Singularité du graphisme qu'on retrouve toujours. Des planches où les noirs et blancs entrent en contraste. S'opposent. S'adorent. Une merveille que l'un soit charbonneux et l'autre d'une clarté pure. Ajouté à cela, des planches parfois composées d'une unique case, offrant un paysage, une capture d'un moment. L'impression d'y voir des gravures. Un trait si différent de ce qu'on trouve dans les mangas.

Une histoire qui reste toujours énigmatique. Un paysage restreint à une maison, un village, une forêt. C'est le minimalisme des éléments qui s'impose, permet ainsi de se concentrer sur les émotions des personnages, leurs liens.

Une poésie du cauchemar qui s'articule entre rêves et ombres cannibales.
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Très poétique et lent : un cauchemars dont on ne veut pas se réveiller ... Centré sur le trio attachant de Sheeva, sa tante et Le Professeur. C'est déchirant, parfois doux et innocent, émotionnellement coloré mais pourtant si profondément sombre ... Les dessins sont d'une beauté sans pareille ! La fin de ce volume 4 annonce encore bien des péripéties. (18/20)

Dans ce quatrième tome, Sheeva doit faire face à une situation assez compliquée entre mensonges et séparation la petite va devoir montrer le vrai sens des événements. Mais pour une si petite fille c'est assez compliqué de se faire entendre surtout dans un cas comme celui-là.

Sa tante devenue elle aussi maudite en veut beaucoup au Professeur le prenant ainsi pour un méchant, tout va s'enchaîner et Sheeva va être prise entre deux personnes qu'elle aime beaucoup d'un côté sa tante et de l'autre Le Professeur.

Plus les chapitres avancent plus on en apprend plus sur lui (enfin, j'attendais que ça) !