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3,86

sur 249 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture très sombre, désespérante, à tel point que j'ai dû l'interrompre, tout en me demandant pourquoi donc j'avais au l'envie de lire la suite de 1793. Quand la quatrième de couverture vante un "bonheur de lecture", ce n'est pas vraiment l'expression que j'adopterais. Il faut avoir le coeur bien accroché, et chercher la petite flamme d'espoir pour ne pas abandonner.

Certes, c'est très bien écrit, et l'auteur nous plonge dans la fin du XVIIIe siècle à Saint-Barthélémy ou Stockholm, décrivant l'horreur de l'esclavage, l'exploitation, la pauvreté et la violence dans toutes leur cruautés. Parfois, dans les moments de respiration, il y a de la poésie, la nature est belle et c'est la société des hommes qui est cruelle.

On tourne les pages pour savoir, la peur au ventre, ce qui va arriver aux personnages principaux, événements qu'on devine ou redoute. Pourront-ils se sortir des labyrinthes qui les enferment ? Reprendront-ils un peu de maîtrise sur leurs vies ?

L'espoir qu'on cherche, ce sont les personnages principaux qui l'incarnent, bien malgré eux : Jean Michael Cardell, Emil Winge, le frère de Cecil Winge et Anna Stina Knap, et les relations qui se tissent entre eux, faites de désir de justice, d'aide réciproque, de méfiance, de fuite et de rapprochements. Profondément meurtris et éprouvés, isolés et solitaires, ils comptent avant tout sur eux-mêmes mais s'apprivoisent peu à peu dans des liens qui leur permettent de vivre et de continuer.

C'est sans doute la raison pour laquelle je lirai le troisième tome de cette série, mais je vais prendre le temps d'autres lectures moins difficiles.
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Je n'avais pas été emporté par «1793» , aussi n'aurais-je sûrement pas lu «1794» si on ne me l'avait pas offert .
Comme le tome précédent , ce roman est bien écrit mais je lui ai trouvé beaucoup de longueurs  ainsi que de nombreuses digressions et descriptions n'apportant pas grand-chose au récit .
Les références à «1793» m'ont un peu perdu car j'en avais oublié
une grande part de l'intrigue .
La première moitié est facile à lire mais ensuite, l'histoire partant dans différentes directions , j'avoue que l'intérêt est grandement retombé .
Je me suis ennuyé par moments et j'ai été heureux d'arriver à la fin .
S'il y a un «1795» , ce sera sans moi !
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Plusieurs cran en dessous de 1793, j'ai été déçu par ce roman qui commence pourtant très bien mais qui souffre de beaucoup trop de longueurs. En poche, le roman compte 634 pages, et je suis certains qu'avec 130 à 150 pages en moins, le roman aurait gagné en rythme. Par exemple, l'interminable partie consacrée à Anna Stina aurait méritée d' être considérablement raccourcie. La fin ne m'a pas non plus convaincue et elle ne rattrape en rien ma lecture laborieuse de ce roman. Pas sûr que je lise le dernier volet de cette trilogie
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Nous revoilà plongés dans l'atmosphère sombre et oppressante de Stockholm, sous la régence du Baron Reuterholm, où la vie est toujours plus dure et la misère plus grande encore.

Désespérée, une mère vient demander l'aide de Jean Michael Cardell, que nous avions suivi avec Cecil Winge dans 1793. Sa fille est décédée mais elle ne croit pas à la version « officielle ». Elle en est sûre, sa fille, Linnea Charlotta, n'a pas été tuée par des loups la nuit même de son mariage. Après avoir hésité, Jean Michael accepte de mener l'enquête, aidé d'un assistant venu d'Uppsala pour régler une succession. Les deux enquêteurs comprennent rapidement qu'il s'agit effectivement d'un meurtre dont le principal suspect, sinon le coupable idéal, est son mari, Erik Tre Rosor.

Comme dans le premier opus, le récit n'est pas linéaire et nous passons d'une saison à l'autre sans chronologie aucune : hiver, été, printemps et enfin automne. La narration adopte différents points de vue en fonction des personnages que nous rencontrons ou retrouvons : Erik Tre Rosor, qui ouvre le récit, raconte les événements qui ont conduit au décès de sa femme, ou Jean Michael Cardell, tout comme Anna Stina Knapp, dont nous avions aussi fait la connaissance dans 1793.

Clairement, ce n'est pas le suspens qui nous tient en haleine dans ce récit. En effet, dès la première partie consacrée aux écrits d'Erik Tre Rosor, on comprend vite, contrairement au jeune homme, le drame qui s'est joué, comment sa femme est morte et qui l'a tuée, même si les détails n'en sont pas révélés immédiatement.

L'intérêt est ailleurs : la qualité de la reconstitution historique, d'une part, et d'autre part, la question de savoir si Cardell et son « associé » vont réussir à coincer le coupable, tout en essayant de résoudre leurs propres problèmes, qui, ne nous le cachons pas, s'imposent constamment au cours du récit, prenant souvent le pas sur l'enquête.
Quant à la troisième partie concernant Anna Stina Knapp, on ne comprend pas bien son importance si jamais elle en a une. Certes, certains éléments auront une répercussion dans le chapitre final mais de manière si anecdotique, à mon sens, qu'on aurait pu s'en passer.

D'ailleurs, cette fin, que l'auteur a voulu intense, m'a laissée un goût d'inachevé, comme s'il manquait un épilogue à l'histoire. Rien n'est résolu : l'enquête reste inachevée et les protagonistes n'ont pas réglé leurs problèmes, bien au contraire. Peut-être faut-il y voir l'annonce du troisième opus, 1795, n'est pas encore traduit en français.
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En demie-teinte... J'avais été tellement enthousiasmée par la lecture de "1793" que je me suis lancée avec un plaisir non dissimulé dans "1794" qui nous entraîne une nouvelle fois dans les bas-fonds de Stockholm et de l'âme humaine.
Hiver 1794, une jeune épouse est découverte morte le lendemain de ses noces dans des conditions épouvantables et son mari est introuvable. Pour faire toute la lumière sur cette affaire, la mère de la mariée charge Jean-Michael Cardell, ancien sapeur-chef d'artillerie, de découvrir ce qu'il s'est réellement passé cette nuit-là.
J'ai avancé dans ce roman en tournant les pages à toute allure, de nouveau séduite par l'écriture précise, noire et complètement immersive de Niklas Natt och Dag qui nous fait vivre le Stockholm de l'époque (la traduction de Rémi Chassaigne est épatante). On retrouve avec plaisir certains personnages emblématiques de 1793 et leurs fêlures. Les rebondissements et les fausses pistes sont nombreux et on se demande comment toute cette histoire va s'achever. Mais je suis restée sur ma faim avec cette impression que cela partait dans tous les sens et que certains passages, pourtant haletants et bien menés, au lieu de servir l'intrigue n'étaient que des digressions qui n'apportaient rien au récit. Une lecture que j'ai finalement trouvée décousue et en manque de cohérence ou de liant entre les situations rencontrées. Si "1794" n'est pour moi pas à la hauteur de "1793" (et de mes espérances !), cela n'en reste pas moins un bon roman d'une qualité d'écriture incroyable et dont je lirai la suite sans aucune doute.
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Après avoir lu "1793", que j'avais beaucoup aimé, j'ai lu la suite. Je ne sais pas si j'étais dans un état d'esprit moins favorable ou si je me suis simplement lassée, mais j'ai moins apprécié cet opus que j'ai trouvé un peu excessif, mais qui reste néanmoins fort intéressant. Ceci dit, peut-être que l'aspect "société secrète", avec tout ce que ça sous-entend de complotisme, me sort par les yeux en ces temps de pandémie?
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