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3,86

sur 249 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En cette fin de 18è siècle, la régence a du mal à trouver ses marques pour administrer correctement le royaume de Suède, et c'est le sinistre Reuterholm qui est aux commandes.
Le jeune Erik Tre Rosor est né cadet d'une famille propriétaire terrienne, et ne pourra donc prétendre à la succession. Alors que ses quinze ans brûlent d'amour pour les beaux yeux de Linnéa, il lui est clairement notifié qu'un jeune maitre ne se commettra pas à s'unir avec une sans grade. Il part noyer son dépit au-delà des mers, en attendant que son âge lui permette de passer outre les dictats familiaux. Il découvre là-bas un négoce rentable mais abject, et croise pour son plus grand malheur le sulfureux Tycho Ceton.

Le retour en suède et la noce avec sa belle tourneront au drame, dans des conditions mystérieuses . Cardell se chargera de l'enquête aidé par Emil Winge.



Voilà un thriller historique passionnant, une histoire tortueuse qui nous fait plonger au coeur de la vie quotidienne de l'époque, et nous offre des personnages complexes et envoutants, avec rebondissements et chausse-trapes à chaque page tournée.

Il est dommage de ne pas avoir repéré que ce roman est le deuxième volet d'une série, mais on peut malgré tout comprendre l'intrigue, qui est indépendante. . Par contre, je lirai très rapidement le premier, séduite par cet univers noir mais captivant

Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine.
#1794 #NetGalleyFrance
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Il fallait bien suivre Niklas Natt och Datt en 1794. Et ho, les choses ne se sont pas améliorées. Loin de là. Stockholm a bien du mal à se trouver une personnalité. En tout cas, Reuterholm, le baron qui règne sur la ville en dictateur tente, avec assez de succès, d'y lasser sa marque.
1794 débute avec le jeune Tre Rosor riche héritier malhabile qui se verra exiler, avec un cousin, par un père qui voudrait lui forger le caractère. Nous voici donc à St Barthélémy où l'on découvre une Suède esclavagiste, colonialiste avec tout ce qu'il y a de laid chez l'homme. Rien de bien rassurant pour la suite car on sent que les personnages rencontrés à St Barthelemy nous rejoindrons à Stockholm.
À Stockholm la vie n'est pas plus jolie pour Cardell, sans raison de vivre vraiment, pourquoi continuer ? Il fera toutefois la rencontre du frère de Winge et le voilà reparti à chasser la pourriture, à vouloir purger cette crasse qui se cache souvent sous le vernis des riches et des beaux.
1794 c'est sans lumière, c'est noir, c'est ténébreux , c'est pouilleux , c'est la dépravation à son paroxysme, ça pue...
Comment finira ce siècle suédois qui a peur des révolutions?
Espérons que 1795 nous éclairera d'un peu de lumière car là on n'y voit peu d'espoir et c'est très troublant.
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Que 1794 succède à 1793, rien de plus logique. Et pourtant, pour ceux qui ont lu cette première merveille de thriller historique, ce n'était pas couru d'avance. L'écrivain a trouvé un « subterfuge » assez génial pour faire le lien entre les deux.

Et puis, faire aussi bien que ce livre tenait de la gageure, tant il démontrait la richesse que peut proposer un excellent roman noir d'un point de vue historique, sociétal, distractif et humain.

1794 combine toutes les qualités du premier roman, en magnifiant le tout. Rien que ça.

L'accroche de la quatrième de couverture titre : « le nouveau chef d'oeuvre du thriller historique ». On connaît les excès de ce genre de présentation, pourtant je suis totalement de cet avis, avec ce roman qui me hante encore des jours après la fin de ma lecture. Et qui est bien plus qu'un thriller.

Ce récit est un étonnant voyage. Dans Stockholm, la ville sous les ponts. Dans un passé décrit avec tant de réalisme qu'on s'y croirait, tant on sent les odeurs et la crasse, la chaleur et le froid, les bruits ; un livre qui fait marcher les cinq sens. Et dans une plongée abyssale dans l'âme humaine, entre douleurs et noirceur.

L'histoire semble être construite de la même manière que la précédente, coupée en quatre actes autour des quatre saisons. Sauf que l'intrigue est bien différente.

Un livre qui mérite qu'on prenne le temps d'adaptation nécessaire pour s'immerger dans cette époque et ce pays. Sa richesse se dévoile ainsi, peu à peu.

D'ailleurs, durant la première partie des 530 pages, on croit presque s'être trompé de livre, tant le récit ne présente aucun lien avec ce qui est annoncé sur la quatrième de couverture. Une sorte de long prologue, indispensable pour s'attacher aux nouveaux personnages, qui nous emmène dans la touffeur d'une île bien loin de la Suède : Saint Barthélémy. En ce temps-là, la France venait d'offrir ce bout de terre aux suédois pour qu'ils en fassent une colonie, en échange d'un droit d'entrepôt sur le port de Göteborg. Les liens entre Suède et France étaient assez forts à cette époque.

La dureté de la condition humaine et de son (non) respect sur l'île ne sont que les prémisses du retour en terre suédoise. La vie il y a près de 230 ans tient davantage de la survie.

Dans ce contexte, après ce démarrage étonnant, c'est bien une enquête policière très singulière qui va se dérouler. Autour de personnages rencontrés dans 1793, et puis d'autres qui vont donner encore plus d'épaisseur à cette terrible aventure humaine.

L'intrigue du précédent était déjà audacieuse, mais ce n'est rien en comparaison de celle-ci. Pourtant, le crime en lui-même semble vite assimilé, mais ses conséquences rendent cette intrigue aussi originale que prenante. Et émotionnellement très forte.

L'auteur ose. Ose aller au fond des choses, allez loin dans la noirceur, déstabiliser le lecteur, malmener ses protagonistes.

De nombreux passages sont durs, très durs, mais sans jamais surjouer. Et toujours en nous emportant dans une touchante aventure faite de destins de femmes et d'hommes du peuple.

Jusqu'au final. Cette fin… Cette hallucinante fin… Qui a tourné en boucle dans ma tête durant des jours, entêtante, marquante comme peu arrivent à le faire. le chef d'oeuvre à l'intérieur du chef d'oeuvre.

J'ai tout à fait conscience d'empiler les superlatifs. Mais comment faire autrement pour appuyer l'immense émotion vécue.

Le tout, sublimé par une écriture magnifique, en phase avec l'époque, à la fois très travaillée et agréable à lire, pleine de finesse et follement évocatrice. Magnifiquement rendue par la traduction très soignée de Rémi Cassaigne, qui mérite d'être cité.

1794 est un roman noir exceptionnel, de ceux qui restent en mémoire pour longtemps. Un récit qui fait battre le coeur et nouer les tripes. Qui passionne par son intelligence, et est source d'immenses émotions.

Il n'y a plus de doute aujourd'hui, le talent Niklas Natt och Dag tient du génie.
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1794 est le genre de polar historique que vous n'êtes pas prêt d'oublier… L'histoire va vous nouer les tripes pour un bon moment et vous frappera de plein fouet afin de vous faire constater que l'Homme peut être le pire des tordus. Ce n'est pas uniquement son côté glauque qui vous empêchera d'oublier ce roman mais l'intelligence qui émane de ces pages et les émotions que l'auteur arrive à transmettre aux lecteurs.

Tout comme son prédécesseur, 1794 est écrit d'une plume magistrale qui nous entraine dans une ville dont on ignore totalement les us et coutumes mais également son histoire politique. Ça sent la crasse lorsque l'on tourne les pages, ça pue l'urine et le vomi des alcooliques ayant élu domicile dans les différentes tavernes de la ville, bref ça sent le vrai et moi j'aime vraiment ça quand une histoire transpire la véracité.

Quand j'ai entamé ce roman, j'ai eu l'impression que l'on m'avait menti sur la marchandise… Pendant plus d'une centaine de pages, l'histoire semble n'avoir aucun lien avec ce qui figure en quatrième de couverture. Évidemment, cela interroge mais, finalement, après avoir refermé ce livre, c'est logique et je comprends le choix de l'auteur de s'attarder sur la condition des esclaves à Saint-Barthélémy. Cela lui permet de nous faire découvrir les nouveaux personnages, et de nous laisser le temps de s'attacher à eux. Alors surtout, ne lâchez pas ce roman si vous vous sentez perdu(e) et desarçonné(e) c'est normal !

En refermant cet ouvrage, j'ai eu la sensation que l'auteur avait « grandi ». Il a pris plus de liberté dans ses écrits, il ose des choses et c'est une vraie réussite, ça marche et ça matche ! Pour moi aucun doute, Niklas Natt och Dag a tout d'un génie et je pense qu'il nous promet des grandes choses pour les années à venir !

Vous l'aurez compris, j'ai dévoré ces cinq cent pages en un claquement de doigt et j'en redemande !
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Stockholm, 1794. Cardell s'apprête à s'aventurer dans une nouvelle enquête. Il sera appelé par une mère qui a perdu sa fille le soir de ses noces. le jeune mari est d'emblée soupçonné. Alors qu'il est enfermé à l'asile, la mère de la jeune fille demande à Cardell de tirer cette affaire au clair. Que s'est-il réellement passé ?

Je ressors tout simplement conquise par ce thriller historique. J'ai été captivée dès le début et j'ai eu énormément de mal à lâcher ce livre. Je vous ai fourni un résumé très succinct, puisque l'intrigue est très complexe, mais je ne voulais pas vous spoiler quoi que ce soit. Je pense qu'il est mieux de découvrir ce récit peu à peu.

Tous les ingrédients propres au thriller historique sont réunis ici. Entre trahisons, mystères, enquêtes, amour et amitié, je suis passée par une multitude d'émotions. J'ai trouvé que l'auteur savait manier son suspense avec grand brio.

L'ambiance de ce roman est très bien rendue. Avec des descriptions réalistes, l'auteur nous montre toute la misère et la pauvreté qui règnent dans les rues. Il propose une immersion totale à son lecteur.

La plume de l'auteur est fluide. Avec un style très visuel, il a su rendre toute l'atmosphère de l'époque. J'ai particulièrement apprécié les petits chapitres qui permettent de rythmer l'histoire. Je n'ai ressenti aucune longueur. Les descriptions des paysages et des villes sont très bien rendues.

Un deuxième tome captivant, bouleversant et où l'auteur manie le suspense avec brio. Une aventure littéraire à découvrir sans hésiter.

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Même si ce “1794” n'insuffle pas le même souffre que conférait le style brut et inédit que nous découvrions , ébranlés , avec “1793” , ce deuxième volet n'en n'a pas moins la même force et la même intensité dramatique . Une prose sans filtre qui dénonce à travers ce thriller historique une montagne d'injustices sociales criantes .
On y retrouve avec un certain plaisir quelques personnages qui ont éclairé le premier opus comme Mickel Cardell ou Anna Stina .
Si , Cecil Winge ,l'un des héros du premier opus n'est plus là , sa tuberculose ayant finalement eu raison de lui , c'est son frère cadet que Cardell choisit pour l'épauler dans l'élucidation d'une nouvelle sombre affaire . Mais Emil Winge n'a ni l'étoffe ni l'intelligence de son aîné . Éternel étudiant alors que les années passent et qu'il piétine dans sa chambre d'étudiant à tenter d'oublier sa misérable condition en s'enivrant à l'excès de mauvaise liqueur . Cette rencontre avec cet ancien militaire manchot , ce gaillard d'une force incroyable qui détonne à côté d'Emil et sa corpulence de moineau affamé , va changer le cours de sa vie et l'estime qu'il a en sa personne .
L'affaire qui va occuper l'esprit et le corps de nos deux compères les prochaines semaines, c'est la triste histoire de la famille Colling . Tout commence avec cette mère de famille qui va partager avec Cardell sa détresse de la mort de sa fille cadette Linnea Carlotta , décédée pendant sa nuit de noces alors qu'elle s'apprêtait à épouser le jeune héritier du domaine Tre Rosor . Une famille de la noblesse dont le jeune Erik est le dernier descendant , son frère aîné étant mort quelques années plus tôt au combat et son père mort de chagrin quelques mois plus tard .
La version qui a été servie à la famille Colling est qu'une meute de loups avait dévorée Linnea Carlotta .
Un scénario auquel n'a jamais cru Margareta Colling et , alors que sa fille et son mari sont morts , cette quête qu'elle transmet aux bonnes oeuvres de Mickel Cardell , dont le nom a été conseillé par la chambre de Police de Stockholm , est sa dernière tentative pour connaître la vérité sur la mort de sa fille aimée .Une affaire que le colosse au grand coeur ne va pas pouvoir refuser .


On glisse dans ce roman d'une incroyable âpreté grâce à cette écriture sans faille de l'écrivain suédois . On plonge dans l'atmosphère empuantie de la ville entre les ponts , Stockholm , côté lucre poisseux , côté gris sale , où les déchets de toute sorte tapissent les rues étroites et sombres , où l'odeur monte à la gorge , presque insoutenable , celle des excréments jetés sans vergogne par la fenêtre par des habitants pour lesquels l'hygiène et la salubrité publique est le dernier de leurs soucis . La ville des tripots , des auberges sentant le vomis et la mauvaise bière , des voleurs , des mendiants et des prostituées qui tentent de survivre au jour le jour . C'est dans ce théâtre de la misère humaine , que l'auteur , avec son style cru et hyperréaliste, nous décrit la bassesse de certains hommes qui profitent de l'ingénuité de certains de leurs compatriotes pour abuser d'eux et de leur incrédulité .
Le scénario est habilement construit , nous contant en premier lieu l'histoire d'Erik Tre Rosor et son voyage initiatique à St Barthélémy ,alors que les chapitres suivants sont consacrés aux conséquences , en Suède , du périple du jeune homme et de l'affaire qui est liée .
Alors que dans ce monde qui laisse peu de place à la bienveillance et à l'entraide , de nouveaux nés voient le jour grâce à la bonne volonté de quelques âmes humaines non encore corrompues par leur environnement . Une faible lueur d'espoir dans cette société où quelques-uns écrasent le plus grand nombre et où les femmes sont une quantité négligeable si ce n'est à enfanter ou à servir de chair fraîche pour nourrir les fantasmes lubriques d'hommes en quête d'oubli ou d'avilissement .
Un roman passionnant de bout en bout qui vous réservera de belles surprises , quelques moments d'anthologie et un plaisir littéraire rare et intense .
Vivement "1795" !
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Mi-2021, j'avais beaucoup apprécié 1793, le premier roman de Niklas Natt och Dag.  J'avais cependant été déçue qu'un des personnages principaux décède à la fin du roman tant j'avais apprécié les méthodes de ce duo d'enquêteurs atypiques. 

Quand j'ai entamé la lecture de 1794, j'ai pensé que l'auteur avait changé de style, ce roman démarrant par l'envoi d'un jeune homme de 14 ans, cadet d'une famille noble, faire ses preuves à Saint Barthélémy, alors colonie suédoise. 

Des rencontres un peu troubles, la découverte de l'esclavage, ramèneront vite au pays le jeune Erik Tre Rosor, accompagné cette fois de ses nouveaux amis des Antilles.

Une nuit de noces catastrophique s'achevant par la mort de la jeune épouse et l'enfermement de l'époux. 

Une mère éplorée qui veut savoir qui est réellement l'assassin de sa fille ... et nous retrouverons Jean Michael Cardell, agissant désormais en marge de la police municipale de Stockholm, et Emil Winge, le jeune frère de Cecil tout aussi tourmenté que son aîné.

Anna Stina réapparaîtra, elle aussi dans cet opus, et nous permettra de découvrir les dessous peu reluisants  de l'obstétrique du XVIIème siècle.

Bref, je viens de passer une semaine dans ce roman foisonnant, touffu, passionnant, où peu à peu les fils épars du récit se combinent en une fresque complexe qui donne à voir les bas-fonds d'un Stockholm sombre et froid.

1795 sort dans une semaine en France ... je sais déjà que je le lirai   
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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1793 avait été une lecture dérangeante et prégnante, il me fallait impérativement replonger dans sa suite, 1794. Quelques personnages du premier tome y sont encore, entre autres, Cardell le manchot et Anna Stina Knapp. La ville de Stockhölm est encore au coeur de l'histoire, et en un an, rien n'a vraiment beaucoup changé, sauf la disparition de Cecil Winge l'enquêteur.
Niklas Natt och Dag accroche son lecteur dès la première page et c'est sans aucune résistance qu'on se laisse porter par le récit construit autour d'une fraude empreinte de sadisme et de manipulation. Erik Tre Rosor, adolescent chassé de sa famille pour apprendre les rudiments du commerce, est envoyé sur l'île Saint-Barthélémy, alors sous gouverne suédoise, port franc où convergent nombre de navires négriers. Une rencontre fatale avec un personnage douteux tenant une plantation à l'intérieur de l'île changera le cours de sa vie.
J'ai littéralement été envoûtée par l'écriture, la narration, la construction et la somme de faits historiques contenus dans ce roman. Une lecture s'apparentant au cinéma à grand déploiement, en odoroma qui plus est. J'ai trouvé ce deuxième volet encore meilleur que le premier. Un pavé qui se mange littéralement et ce, sans effort. Wow!
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Toujours aussi prenant !
Pour ce deuxième opus "1794" de Niklas Natt och Dag, j'ai débuté ma lecture je l'avoue, avec un peu d'appréhension. Il me paraissait difficile de faire aussi bien que "1793". Mais dès les premières pages, ce doute s'est très vite envolé,
j'ai littéralement été de nouveau absorbé, pour ne plus jamais le lâcher.
Stockholm, 1794, début d'une nouvelle année, sous le régime autoritaire du baron Reuterholm, conseiller du roi. Monde grouillant et pourrissant d'une monarchie suédoise terrifiée par la révolution.
L'atmosphère, l'intrigue, les personnages nous tiennent en haleine du début à la fin. Un thriller historique de haut niveau. Aussi captivant et passionnant que "1793".
Vivement "1795".
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Niklas Natt och Dag, écrivain suédois, a écrit pour l'instant 3 livres, 1793 en 2017, 1794 en 2018 … et 1795 en 2019 … mais ce dernier n'est pas encore traduit en français !
Quel dommage !!
La lecture de 1793 m'avait enchantée … « en ce temps là, à Stockholm, on pendait les voleurs et on coupait la tête des meurtriers » et j'avais pris beaucoup de plaisir à découvrir les bas fonds de la ville entre les ponts.
Je viens de reposer 1794, je suis toute retournée … en ce temps là, à Stockholm, on pendait les voleurs et on coupait la tête des meurtriers … une nouvelle année ne laisse pas de répit à tous les braves gens surtout pour ceux qui ont eu le malheur de naître dans le ruisseau car les fortunés comme toujours s'en sortent avec encore plus de bénéfices !
Ce sera donc une trilogie mêlant la petite histoire et le crime.
Car l'auteur nous nous égare pas dans la narration de la grande histoire,
Ce qu'il est arrivé à l'île de Saint Barthélemy, et ce qui firent des suédois est une surprise (1),
Des noms seuls sont cités … baron Reuterholm (2) … Comte Gustaf Mauritz Armfelt (3),
L'auteur excelle dans la description très crue des bas fonds de la ville que ce soit les tavernes, les hôpitaux, les asiles ou les orphelinats.
Les folies d'une caste qui règne sans mesure sur les petites gens sont effroyables, de même les détails macabres sur la délivrance des malheureuses femmes violées et l'espérance de vie de tout ce petit monde.
Messieurs les éditeurs ou mesdames les éditrices nous attendons avec ferveur 1795 !

(1)
En 1784, l'île de Saint Barthélemy est cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède contre un droit d'entrepôt à Göteborg. Les Suédois font de Saint-Barthélemy un port franc en 1785. En hommage au roi de Suède, le principal bourg de l'île (Le Carénage) est renommé Gustavia vers 1787. Une ordonnance de « Police générale » suédoise légalise l'esclavage à Saint-Barthélemy7 à partir de 1787 en lieu et place du Code noir français ; l'esclavage y est définitivement aboli le 9 octobre 1847.
Ravagée par un cyclone puis par l'incendie de sa capitale en 1852, Saint-Barthélemy n'ayant plus de ressources et ne présentant plus d'intérêt commercial, le roi de Suède et de Norvège Oscar II, après avoir proposé l'île aux États-Unis et à l'Italie, se tourne vers la France. La rétrocession est négociée en 1877 ; par un référendum local, la population se montre quasi unanime en faveur du rattachement (350 pour sur 351 votants). Moyennant le versement de 320 000 francs, Saint-Barthélemy retourne à la France et est rattachée à la Guadeloupe le 16 mars 1878.

(2)
Le baron Gustaf Adolf Reuterholm (1756-1813), était un homme d'État suédois. Il était à l'étranger au moment de la mort du roi, mais une convocation de son ami, maintenant duc régent, le rappela rapidement et, en 1793, il fut nommé membre du Conseil privé et l'un des «seigneurs du royaume». Il parut d'abord enclin à adopter un système libéral et réintroduisit la liberté de la presse. Il l'a fait uniquement, cependant, pour renverser le système gustavien, et a persécuté les piliers du défunt roi avec une petite vindicte qui a excité le dégoût général.

(3)
Comte Gustaf Mauritz Armfelt ( 1757-1814) était un courtisan et un diplomate finlandais-suédois-Russie. En Finlande, il est considéré comme l'un des plus grands hommes d'État finlandais. Ses conseils au tsar russe Alexandre Ier ont été de la plus haute importance pour assurer l'autonomie du Grand Duché de Finlande.
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