Cycle d'Ogier d'Argouges, tome 6 : Le jour des reines

- La guerre, messire ... Roland, est un jeu terrible. Vous ne sauriez ignorer que la plupart des hommes en sont épris, comme certains d'entre eux sont friands d'une maîtresse qui les subjugue, les épuise et les humilie. La guerre est un plaisir inavouable.

On voit, Tilford, que vous n’êtes point batailleur ! Passez la nuit à son chevet. Je vous dédommagerai de toutes vos veilles. Il me faut rejoindre le roi et boire à la victoire. Bien qu’il nous ait envoyé ses ambassades et souhaité nous affronter, Philippe VI n’est pas enclin à nous livrer bataille : Calais nous appartient désormais pour toujours !