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Il s'agit d'un récit autobiographique d'un jeune auteur homosexuel sous forme d'un journal. L'auteur Fabrice Néaud, encore jeune garçon, a du mal à joindre les deux bouts. Il n'a pas encore trouvé la suite à donner à son expression artistique.

Il a trouvé l'amour mais l'a très vite perdu et du coup, il se raccroche désespérément à une relation foutue d'avance. Cela m'a attristé car qu'on soit homo ou pas, la séparation est toujours douloureuse. Il n'en ressort que déception et tristesse, repli sur soi et manque de confiance.

J'ai bien aimé cette implication totale de soi avec la plus parfaite sincérité. C'est vrai que nous sommes assimilés à des lecteurs un peu voyeur. Là encore, l'auteur assume pour faire passer son message. Il peut se montrer un peu hautain et méprisable par moment mais il n'en demeure pas moins profondément humain et attachant.

Il écorche au passage la fausse tolérance dans notre social-démocratie bien pensante. Cela me fait penser à des amis que j'ai connu et qui avait dans leur relation un homo car cela faisait bien socialement. Je crois qu'il était temps de s'interroger sur de tel comportement. du coup, j'arrive un peu à comprendre le mépris de l'auteur pour ce qu'il désigne comme les faux tolérants.

Il aborde principalement le thème du rejet après une relation amoureuse car son ami Stéphane a rompu. Etre rejeté est désagréable. La souffrance causée par ce rejet peut apparaître comme insurmontable en raison de la perte de la relation. La souffrance d'un rejet vient de la sensation de perte. Cependant, la réalité est que le rejet fait partie de la vie.

Tout le monde peut être rejeté à un moment ou l'autre que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle. Il est sain d'accepter le rejet et de rebondir. L'auteur pensait avoir besoin de cette personne pour se sentir heureux dans la vie. Or, le rejet n'est pas une perte de notre bonheur interne mais une simple occasion d'un bonheur temporaire. le bonheur est un choix, pas un aboutissement. On n'a pas besoin de l'approbation de quelqu'un pour se sentir heureux. Lorsqu'on se libère de cette illusion de besoin, on se libère également de la douleur associé au rejet.

Visiblement, l'auteur n'a pas fait son deuil de cette relation qu'il a jugé primordiale au point d'harceler sans cesse son ex-compagnon après la rupture. Les relations humaines ne sont pas faciles à gérer et peuvent apporter leur lot de joie et de déception. le tout est de surtout privilégier les bons moments et de ne retenir que le meilleur.

Sur la forme, j'ai plutôt apprécié son trait réaliste et délicat et le fait qu'il joue avec des jeux d'encrage. Les planches sont très agréables à lire. Il y a certes un certain académisme à cause de cette simplicité et de cette précision du trait. Cependant, j'apprécie cette régularité. Il y a également un côté portraitiste qui m'a bien plu. On enchaîne facilement sur le portrait de l'âme. le dessin arrive à transmettre des émotions ainsi qu'un certain mal-être.

C'est clair que c'est un journal intimiste plutôt triste et sombre avec des moments de grande déprime. On est aux antipodes de l'humour et de la bonne humeur. Cependant, la bande dessinée possède bien des visages. Je pense qu'il faut connaître également celui-ci sans en évitant de tomber dans les préjugés.

C'est parfois difficile quand on est hétéro de s'intéresser à l'intimité d'un jeune homosexuel qui ne nous ménagera pas. Cependant, l'auteur arrive à nous captiver par son histoire, sa pensée, son parcours de vie, son impudeur, son caractère mais également sa justesse.

Je remercie les éditions Delcourt ainsi que Babelio pour ce roman graphique que je connaissais déjà car il s'agit là d'une réédition ce qui permet toujours une redécouverte de l'oeuvre intimiste de cet auteur. A l'époque, c'était assez novateur alors que ce genre de récit est actuellement à la mode. J'en retiens une BD très forte qui est assez marquante et qui est à réserver à un public averti.
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Au début des années quatre-vingt-dix, Fabrice, diplômé des Beaux-Arts, peine à trouver un vrai emploi. Avec un ami, il réalise pour l'Eglise un Chemin de Croix. Côté vie privée, il tombe éperdument amoureux de Stéphane, qui fait son service militaire en étant cuisinier à la caserne. Malheureusement, même si Stéphane est aussi attiré par les hommes, cet amour n'est pas réciproque, et empoisonne toute l'existence de Fabrice, qui fréquente aussi un bar gay, le seul de sa ville de province (on reconnaît Angoulême sans qu'elle soit jamais nommée), et le jardin public où des rencontres furtives non exemptes de danger, se font à la tombée de la nuit. ● Ce récit graphique autobiographique baigne dans une évidente sincérité. Fabrice se raconte tel qu'il fut, dans un ouvrage plutôt confidentiel publié en 1996-1998 et réédité aujourd'hui (avril 2022) par les éditions Delcourt. ● Ses déboires professionnels et sentimentaux teintent l'oeuvre d'une réelle tristesse et il vaut mieux ne pas la lire en espérant se remonter le moral. ● L'amour à sens unique, l'obsession envers une personne qui prend vos sentiments avec désinvolture sans se rendre compte du mal qu'elle vous fait, imprègne toute l'histoire et toute la vie de l'auteur-narrateur, qui en devient presque fou. ● Les dessins sont magnifiques, les portraits sont particulièrement réussis (comme Stéphane est beau ! On sent l'intensité du regard qui s'est posé sur lui), mais d'une façon générale, et encore plus à la fin, le récit graphique est trop verbeux et surtout beaucoup trop philosophico-métaphysico-psychologique pour moi. ● Cela explique pourquoi mon plaisir de lecture fut modéré, même si l'ouvrage, objectivement – si toutefois une telle objectivité a du sens ici –, est superbe et très haute et très estimable l'ambition de l'auteur.
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Ce récit est une autobiographie de Fabrice Néaud, il nous raconte sans fard et sans pudeur, sa vie d'homosexuel, et sa vie de créateur. C'est assez bavard, mais pourtant le trait du graphisme s'impose comme un langage, la notion de portrait prend ici toute son poids, le trait est méticuleux et peut parfois se laisser aller dans un certain lyrisme, c'est de la tragédie moderne, réaliste, il nous offre une vision crue des relations entre hommes. Ce n'est pas une lecture confortable, mais c'est aussi sa force, par quelques portraits, quelques images incomplètes, quelques dérapages, quelques confrontations incongrues, comme entre scènes religieuses et scènes sexuelles, il entre dans les méandres du sujet, troublant, profond, perturbant, et pourtant bien réel. C'est une lecture qui traite d'un sujet tellement idéalisé dans les fictions depuis quelque temps au point de tomber dans une forme d'idéalisme benêt, que ça fait du bien de revenir à la réalité crue. Voici une lecture exigeante et vraiment marquante.
Je lirai certainement la suite.
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Avec cette réédition de ce journal intime, l'auteur nous raconte sa vie amoureuse, son homosexualité et la difficulté d'être un artiste et la précarité pour trouver du travail.
Une longue post-face de l'auteur revient sur la genèse de son oeuvre et les raisons d'une nouvelle publication.
Un ami lui conseille de raconter son histoire sous forme d'un roman mais graphique. Ces années 90, où il fallait se cacher afin de se retrouver et s'aimer. Également, ces noeuds d'amitié solide comme les années et le parcours d'un jeune homo à la sensibilité exacerbée, auteur de BD, qui galère à se faire une place.
Une lecture agréable où le graphisme est à l'écriture et ce que l'écriture est au graphisme. Ce graphisme en noir est blanc est bien adapté à ce récit et d'une grande pureté. Un roman où l'on ne s'ennuie pas. J'ai été touché par cet amour à sens unique.
Merci à Babelio pour cette masse critique privilégiée et aux Éditions Delcourt de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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Dans ce roman graphique sous forme de journal, Fabrice Neaud se raconte et se met à nu : jeune adulte homosexuel dans une ville moyenne (Angoulême, non nommée, mais facilement reconnaissable), artiste en galère professionnelle qui survit de petits boulots. L'auteur nous fait entrer dans son quotidien : une passion amoureuse non partagée dans la première partie et les difficultés à vivre de son coup de crayon en tant que jeune artiste dans la seconde.

J'ai trainé pour écrire cette critique car j'ai beaucoup de mal à traduire mes sentiments sur ce roman graphique. Il m'a été vraiment difficile d'entrer dans cette oeuvre et surtout je n'ai pas vraiment réussi à prendre du plaisir à ma lecture. On sent que l'auteur fait preuve d'une totale sincérité, il ne cherche jamais à se mettre à son avantage (ce serait presque l'inverse) ni à enjoliver son récit et pourtant je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser à son propos. J'ai même été franchement agacée au fur et à mesure qu'il s'enferme dans sa passion pour Stéphane, cet homme qu'il aime et vénère alors qu'il l'abandonne régulièrement, qu'il lui fait comprendre très vite que cet amour n'est pas réciproque et qu'il ne faut rien en attendre. Peut être est-ce juste la franchise de l'auteur qui met finalement mal à l'aise puisqu'on le voit s'enferrer dans cette passion au point d'oublier toute rationalité et d'être incapable de tourner la page. Il m'a aussi manqué le côté reflet d'une époque : le récit se passe dans les années 90 mais on a finalement très peu de références à cette période, quasiment aucun indice ou aucune contextualisation historique. Si ce n'est qu'Internet et les téléphones portables n'existaient pas encore, le récit paraît presque intemporel alors que je m'attendais à me replonger avec plaisir dans cette période passée.

Le dessin en noir et blanc est plutôt réussi, j'ai notamment beaucoup aimé les paysages ou scènes urbaines très détaillés et précis. Par contre là aussi j'ai eu plus de mal avec le procédé utilisé par l'auteur de flouter ou faire disparaître peu à peu les visages de ses personnages ou les parties du décor pour refléter les sentiments, le chagrin ou la perte. J'ai trouvé le procédé assez répétitif et également perturbant car il nuit à la fluidité de l'histoire et rend parfois difficile la compréhension. Même chose pour les partis pris de cadrage ou de zoom qui font passer d'une scène très détaillée en plan large à un élément de décor ou un élément corporel : j'ai parfois trouvé que ces cases étaient assez peu lisibles et rompaient la trame du récit.

Bref j'aurais aimé aimer cette bande dessinée et pourtant quelque chose m'a tenue à distance. Pas De coup de coeur particulier pour le dessin, du mal à m'intéresser à l'histoire voire un franc agacement parfois quand j'ai eu l'impression que l'auteur tournait en rond et délayait sans fin son récit. Un récit plutôt original et très sincère mais qui n'a pas fonctionné avec moi, peut être n'étais-je pas le bon public.

Je remercie néanmoins Babelio et les éditions Delcourt pour cette Masse Critique privilégiée qui m'a permis de découvrir cette oeuvre que je ne connaissais pas du tout.
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"Journal 1 & 2" regroupe les deux premiers tomes de la série, publiés en 1996 et 1998. Réédités plus de 20 ans après par les éditions Delcourt, ce n'est que récemment que j'en ai entendu parler pour la première fois, quand j'ai été contactée par mail pour la masse critique privilégiée. Sous forme de roman graphique et autobiographique, le premier tome recouvre la période de février 1992 à septembre 1993, le second la période de septembre à décembre 1993.

Au niveau graphique, les coups de crayons de Fabrice Neaud sont déterminés, plutôt linéaires, précis. Je trouve les visages très réussis, tantôt nets, tantôt estompés, selon les circonstances du moment. J'ai d'abord été très étonnée par le choix du noir et blanc, mais il ne m'aura pas fallu beaucoup de temps pour finalement en comprendre la raison. Car effectivement, si le texte est très réfléchi, voire par moments philosophique, les dessins peuvent en revanche être très crus (pour ne pas dire pornographiques).

C'est donc sans tabou que Fabrice se raconte. Son chagrin d'amour pour commencer, ses difficultés à percer dans le monde artistique, ses difficultés financières ensuite. Il est vrai que certaines scènes m'ont quelque peu embarrassée, mais c'est aussi ce qui rend l'histoire de Fabrice plus réaliste, et d'un certain côté plus acérée également.

Il y a beaucoup à lire, c'est assez rare dans un livre graphique (en tout cas, si je compare avec ceux que j'ai lu jusqu'à aujourd'hui). Les mots sont joliment bien choisis et ont su montré l'espoir et le désespoir, l'incompréhension, les sentiments d'amour qu'éprouve Fabrice tout au long de son récit.

Par des tonalités tantôt bourrues et licencieuses, tantôt avisées et philosophiques, on se rend compte en fait à quel point Fabrice est en manque d'affection et d'amour, d'où cette façon qu'il a eu de s'accrocher à un homme qui n'en valait pas autant la peine. C'est ainsi que je le ressens au sortir de ma lecture en tout cas.

Je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour cette agréable découverte. Il est clair que je me serais volontiers passée des scènes de sexe, mais ça ne m'empêchera pas de lire les tomes 3 et 4, que j'ai d'ailleurs commandé et que je devrais recevoir dans quelques jours.
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Bon, je ne vais pas vous dire que j'ai adoré, cela serait un mensonge. Je pense que ce style ne me correspond tout simplement pas.
Il s'agit d'un récit graphique autobiographique sous forme d'un journal ou l'auteur y raconte, sans tabous, ses déboires professionnels et amoureux. Il nous y parle notamment de Stéphane, un jeune conscrit avec lequel il a eu une brève aventure et qui, pour son plus grand malheur, ne partage pas les mêmes sentiments...
C'est donc un récit très intime, certainement trop pour moi. Les dessins sont très réalistes, le trait est fin et précis mais cela n'a fait qu'ajouter à ce sentiment de malaise que j'avais à la lecture de ce journal, j'avais l'impression de me faire le témoin de quelque chose que je n'avais pas vraiment envie de voir d'autant plus que j'ai trouvé cela assez triste et même déprimant.
Cela dit je dois reconnaitre la ,"performance" car il est clair qu'il ne dois pas être évident d'ainsi se livrer au grand public.
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Petite lectrice de BD, j'ai découvert avec plaisir cette réédition d'une autobiographie dessinée.
Le projet, expliqué dans la postface, exprime les enjeux de la publication d'un journal intime qui pousse sur le devant de la scène des personnes qui n'ont pas consenti à cette médiatisation et qui peuvent refuser le regard que l'auteur porte sur eux. . Bien évidemment, en raison du droit à l'image, le journal intime en BD est d'autant plus intrusif. Surtout que l'auteur portraiture ses rencontres et que le dessin, parfois floute, reste réaliste.

Ces deux premiers tomes du journal, de février 92 à décembre 93, exposent la vie d'un jeune artiste, ancien étudiant des Beaux-Arts et homosexuel.
Le premier tome est le plus intime : il exprime les difficultés pour un jeune homme de trouver à la fois des partenaires sexuels et un partenaire amoureux. Pour les premiers, pas d'autre choix que de rôder dans les parcs à la tombée de la nuit ou de fréquenter un bar homo au risque de rencontres dangereuses. Dans sa recherche de l'amour, Fabrice Neaud a connu beaucoup de désillusions et attribue lui-même ses difficultés à un grand manque affectif et à un traumatisme à peine évoqué. La sincérité semble totale, et c'est l'enjeu de tout pacte autobiographique, peu d'auto-complaisance. le réalisme des dessins dans les scènes de sexe ne représente que des corps d'hommes qui se touchent, sans aucun voyeurisme.

Le deuxième tome est plus axé sur la pauvreté des artistes et les difficultés à trouver des contrats, à s'organiser en collectif pour pouvoir créer. Mais il témoigne aussi d'un trouble existentiel et des difficultés du vivre ensemble. Mais les réflexions philosophiques, si elles donnent du relief au propos, sont trop souvent confuses et bavardes.
Merci à Babelio, Masse critique privilégiée et aux éditions Delcourt pour cette découverte.
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Difficile pour moi de faire une critique quand ma lecture ne m'a pas du tout plu.
C'est ce qui m'arrive avec Journal de Fabrice Neaud. Je n'ai pas du tout accroché ni au graphisme, ni à la structure du récit.
J'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'à la fin. Il y a quand même quelques rares dessins que j'ai trouvé très beaux. Je me doute bien que ce graphisme amène du sens au récit de la vie de Fabrice Neaud.
Je passe peut-être à côté d'une oeuvre mais là suite ne sera pas pour moi.
Merci à #Netgalley et aux éditions Delcourt d'avoir accepté ma demande de lecture. Cela m'a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.
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Fabrice Neaud nous emmène, sans trop de pudeur dans cette région sombre et difficile de sa vie. On le suit, au fil de ces "romans" qui sont en fait ses journaux, entre ses projets artistiques plus ou moins foireux et ses déboires amoureux et sexuels. Certains passages plutôt crus, ou disons dérangeants, le montre dans des situations pitoyables - c'est ainsi en tout cas qu'il le décrit - rôdant la nuit dans un parc d'une petite ville qui n'est pas nommée à la recherche d'un coup à tirer.

Ces romans, comme je l'ai dit plus haut, sont assez dérangeants car très intimes et l'image qu'il donne de lui-même et de la vie qu'il mène est dénuée de tout artifice, sans doute au plus près, sinon de la réalité, mais de la manière dont lui-même la ressent. Mais ils sont également captivants, car comme dans tout journal d'artiste, on y trouve aussi des réflexions sur l'art et de manière générale une grande sensibilité.

Ces romans comportent de très beaux dessins, ils sont denses mais une fois dedans on ne veut plus les quitter. On peut lui reconnaître un courage certain d'oser se montrer tel et cela tout en étant finalement un auteur inconnu au moment de la publication de ces journaux.
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