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4,19

sur 619 notes
C'est l'été et Lou, sa maman,son petit frère et ses amies arrivent à Mortebouse pour un retour aux sources, loin de la frénésie de la ville. Accueillie par la grand-mère ronchonne qui s'est mise en ménage avec son voisin tant détesté, la petite troupe prend ses marques dans un village sans 3G, sans wifi, sans réseau. C'est l'occasion de se déconnecter, et pourquoi pas, de construire une cabane dans les arbres pour vivre au plus prche de la nature...

Après le calamiteux tome 6, on attendait de Julien Neel une reprise en main et un retour aux fondamentaux, à savoir, la poésie, la tendresse et l'humour qui caractérisaient sa BD, Lou ! Et bien non ! Même si l'on émerge enfin du flou total où il nous avait abandonnés, on ne peut pas dire qu'il ait soigné son scénario. Certes, le côté SF a disparu (pour mieux revenir en fin d'ouvrage d'ailleurs) mais quelle est l'histoire ? C'est l'été, on fait une cabane et on discute d'amour entre deux danses, même pas de la joie. Lou qui était drôle, pétillante, hors norme, est devenue une ado comme les autres, en plus d'être fade et sans intérêt. Idem pour ses compagnons de route qui n'évoluent pas et semblent comme absents. Aucune connivence, aucune complicité, aucune nouveauté. Par contre, Julien Neel se laisse aller à étaler sa vision pseudo-philosophique d'un monde meilleur sans internet ni portable, en harmonie avec la nature et où l'amooour coule de source. Et tout cela sans une once d'humour ! Oui Mina est effondrée de ne pouvoir envoyer un SMS, mais on savait déjà que Mortebouse était coupée de tout, alors le rappeler toutes les deux pages, c'est redondant et sans effet comique. Oui, Clément Fiffrelin, l'amoureux transi de la maman de Lou, s'est fait refaire le visage et porte des bandages. Mais fallait-il les lui laisser jusqu'à la fin ? Il ne peut boire qu'avec une paille, mais fallait-il qu'il oublie de s'en munir systématiquement ? Les gags s'essoufflent à la vitesse lumière avec laquelle il évoque d'ailleurs un sujet d'actualité, à savoir l'homosexualité. Ni une, ni deux, il colle Marie-Emilie dans les bras d'une majorette et le couple gay file le parfait amour. Ok, il ne s'agit pas d'en faire tout un plat. C'est normal et on doit le considérer comme tel. Mais le sujet méritait d'être un peu plus exploité, tout de même. A l'âge de l'adolescence, on ne s'improvise pas lesbienne sans se poser un minimum de questions ! Mais dans le nouveau monde de Lou, tout le monde est beau, gentil, tolérant et neuneu.
Pour la petite explication, ce tome n'est pas véritablement en septième position dans la série, ce serait plutôt un tome 5,5, juste avant le grand n'importe quoi du tome 6. Heureusement, Neel renoue avec ses dessins lumineux et colorés, c'est ce qui sauve sa BD d'un naufrage dont, à ce stade, on ne peut plus douter qu'il est voulu par l'auteur.
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Comme de nombreux admirateurs de l'adorable Lou et de sa maman, j'avais été complètement déroutée par le sixième volet de leurs aventures.
Au vu des critiques plutôt élogieuses sur le dernier opus, j'ai foncé. L'enthousiasme des retrouvailles avec ce petit monde sucré, coloré et doux a vite fait place à la déception. Le scénario est presque aussi bordélique et décousu que celui du précédent épisode - peut-être pas dans l'esprit de l'auteur (on l'espère), mais pour moi, si.

Alors voilà, Lou part en vacances chez la Mémé de Mortebouse avec deux de ses copines, sa mère et son petit frère, pour y vivre en harmonie avec la nature. L'amie geek va souffrir de l'absence de réseau, on s'en serait douté, mais l'auteur semble tellement surpris qu'il ne se lasse pas de le lui faire dire.
Amour vache dans un couple surprenant (et je trouve ces passages vraiment sinistres), ambiance festive par moments, comportement étrange du Tristan qui garde sa bouille de petit gamin de 10-12 ans. Et poncifs sur l'amour...

Zut alors ! J'ai attendu quatre ans pour découvrir cet album qui part dans tous les sens et qui n'a ni la profondeur ni la subtilité des cinq premiers. Quatre ans, ça laisse le temps de peaufiner un scénario, des idées, des dialogues, non ? Quitte à se faire aider...

• 2 étoiles pour le graphisme, toujours aussi délicieux...
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Après un tome six en demi (voire tiers)-teinte, le lecteur accroc retrouve Lou au meilleur de sa forme.
C'est "retour à Mortebouse", pour tout le petit monde de Lou!
Qu'on se le dise: il y aura cabane dans un grand arbre et grosse teuf sous le signe de l'amour (deux pleines pages de toute beauté).
Mortebouse ne capte rien de rien, et ce silence va s'étendre...au monde entier,après cette étrange nuit festive et orageuse à la suite de laquelle Lou va devoir chausser des lunettes (en passant, Julien Neel gratifie le lecteur d'une page floue). C'est fou!
... Et toujours ces succulentes pages de garde en forme de journal de Lou, qui rendent hommage au plaisir d'écrire et de coller.
un bon avant-dernier opus pour la première saison de cette attachante saga!
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Un tome fidèle à la série et cohérent. On retrouve tous les personnages importants pour un retour à la nature plus ou moins volontaire.

C'est aussi un bond dans le passé pour Lou et sa maman qui vont devoir choisir leur mode de vie.

Un très beau album sur la nostalgie, le temps qui passe et l'impossible résolution de laisser vraiment de côté son enfance.

Mais c'est aussi ce que l'on peut reprocher à ce tome, l'impression de ne pas avancer dans l'histoire de nos héroïnes. Tant pis, on les aime quand même !
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Lou est désormais une jeune femme ayant acquis une certaine maturité. J'ai beaucoup aimé passé des heures à lire les différents tomes de Lou durant de nombreuses années. le sixième tome m'avait particulièrement ému car on découvrait une Lou devenue adulte devant surmonter de nombreuses épreuves. C'est l'été ! Lou vient passer des vacances à Mortebouse en compagnie de sa mère, son frère et deux de ses amies : Mina et Marie-Emilie. Un vrai retour aux sources s'impose ici, plus de réseaux sociaux, les jeunes femmes reviennent à une époque qu'elles n'ont pas connu. Elles ne sont pas venues à Mortebouse par hasard. Lou, Mina et Marie-Emilie veulent construire une cabane dans un arbre. C'est aussi l'occasion de retrouvailles entre Tristan et Lou, leur histoire d'amour avait été laissé en suspend dans le tome 5. Marie-Emilie s'ouvre peu à peu et assume ce qu'elle est vraiment. Ainsi, on suit une véritable évolution des personnages qui ont acquis une certaine maturité au fil des tomes. Je dois dire que la mamie de Lou m'avait terriblement manqué, toujours en train de se plaindre et de piquer des colères à tous les membres de sa famille. Cela faisait un bon moment que je n'avais pas passer un doux moment à Mortebouse.
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Je suis très mitigée. Ce tome est mieux que je pensais, mais hélas il n'est pas aussi bon que je l'aurais voulu. J'étais très curieuse de voir comment Julien Neel allait rattraper le délire du tome 6 et comment il allait l'expliquer. Et autant vous dire que je suis très déçue de ce côté là.

Alors oui, tout est expliqué à la fin de ce tome, mais ce n'est pas l'explication que j'aurais voulu ! Je m'étais déjà fais quelques théories sur les situations absurdes du tome 6 et je pensais que c'était une sorte de métaphore pour expliquer un moment fort de la vie de Lou. Et bien non. Enfaite ce tome-ci nous confirme bien que l'univers de Lou bascule purement et durement dans la science-fiction. Pas de métaphore, on est bel et bien dans le fantastique à présent! Des cristaux roses ont bien poussé partout dans le monde, les humains sont plongés dans une confusion totale et les villes sont désertées.

Bref, pourquoi ce choix ? Même si c'est plutôt bien fait et que cela instaure une ambiance très particulière à la saga, ce n'est pas vraiment ce que j'avais envie de lire dans l'univers de Lou, qui pour moi est un univers réaliste se contentant de relater la vie d'une jeune fille.

Néanmoins, il y a un point très positif dans ce tome : ce sont les dessins ! le tome 6 avait été décevant car les dessins semblaient avoir été bâclés. Dans celui ci, le style est épuré mais très doux par sa simplicité. Les couleurs aux tons pastels sont vraiment magnifiques. Les planches sont très colorés et ces couleurs pastelles accentuent le côté nostalgique de l'histoire. Lou ressemble un peu plus à la petite fille qu'elle était dans les premiers tomes et j'ai beaucoup aimé retrouver son petit côté enfantin qui avait disparu les tomes précédents.

En conclusion, un tome décevant mais mieux que le précédent. On sent qu'il y a vraiment une très grosse coupure avec les tomes précédents et hélas, un retour en arrière me semble dorénavant impossible vu la direction qu'à définitivement pris l'univers de Lou. le huitième tome conclura donc cette saga dans un univers qui sera très certainement fantastique et je me demande comment tout cela va se terminer.
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Lou ! est une bande dessinée que je suis avec une grande affection depuis son tout premier tome. Comme beaucoup de lecteurs, j'ai en quelque sorte grandi avec l'héroïne au fil des tomes, et j'ai toujours été une grande admiratrice du dessin de Julien Neel, entre sensibilité, douceur et un certain onirisme.

Mais également comme beaucoup, j'ai été vraiment déconcertée par le tome 6, pas au point de ne pas l'apprécier, mais suffisamment pour conserver un sentiment d'incompréhension pas forcément des plus agréables. Aussi, lorsque j'ai découvert par le plus merveilleux des hasards, la veille de sa parution officielle, le tome 7 de cette saga adorée, il ne m'a pas fallu longtemps pour craquer de façon excessivement impulsive, foncer chez moi, m'avachir avec grâce dans un canapé et engloutir les quelques 48 pages de ce volume sans - presque - culpabilité.

Et c'était si bien.

Laissez-moi vous dire, sans spoiler de quelque façon que ce soit, évidemment, que La Cabane permet de faire la lumière sur ce que Julien Neel a bien voulu exprimer avec le tome 6, L'Âge de Cristal. On remonte tout simplement dans le temps, pour revenir à la fin des événements du tome 5... Et on suit Lou au cours de l'été qui la mènera au sixième volume.
Je n'en dis pas plus. C'est compliqué, en apparence, en effet. Mais cela prend tout son sens à la lecture de ce bel ouvrage.

La Cabane est beau en effet, grâce à son splendide dessin, qui reprend la douceur et l'esthétisme du meilleur tome d'entre tous, j'ai nommé ce cher Idylles, avec un travail sur les lumières, les ombres et les textures en un mot éblouissant. On est aussi séduit par les dialogues vivants et touchants entre les personnages que par leurs illustrations, les symboles qui parsèment l'histoire, les décors baignant d'un soleil aux tons infiniment variés... Julien Neel est ici au sommet de son art, et parvient parfaitement à transporter son lecteur au sein de l'été de Lou et de ses amis à Mortebouse.

On retrouve la beauté des sentiments, la nostalgie, les questionnements propres à la saga, saupoudrés de la fantaisie si particulière qui fait son charme. La transition vers L'Âge de Cristal se fait tout naturellement, les personnages se font plus familiers et amicaux que jamais.

L'été s'étire dans une délicieuse langueur, en même temps qu'il file incontrôlablement, jusqu'à un dénouement aussi tourbillonnant qu'enthousiasmant. On parvient véritablement à l'apogée de la saga, les parcours de chacun prennent sens, les sentiments et croyances s'épanouissent. A l'aube de leurs dix-sept ans, Lou, Mina, Tristan et les autres n'ont jamais été si proches.

Et voilà qui ne pourra que vous plaire.

En bref, une très belle surprise, un tome aussi remarquable par son intrigue que par son dessin velouté, coloré, intime et délicat - oui, je suis en mode dictionnaire des synonymes aujourd'hui. On est tellement séduit par l'atmosphère estivale et quasi-irréelle de cet été, au point de redouter d'en atteindre la conclusion - même si cela n'empêche aucunement les pages de se tourner à une vitesse alarmante. Une réussite sur tous les plans !

Note attribuée : 9/10 : le tome 8, le tome 8 !

Je vous laisse, je retourne me gargariser de dessins.
Lien : http://mademoisellebouquine...
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Les événements de ce volume se passent avant ceux du tome 6, et apporte pas mal de réponses aux nombreuses interrogations qui en découlaient...
Toute la troupe se retrouve à Mortebouse pour un été à la campagne loin des mauvaises ondes de la ville tout en appréciant la présence des êtres chers et de la beauté de la nature...

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Déçue par le précédent tome, je l'avais lu à sa sortie et n'avais pas compris grand-chose, délaissant ainsi cette série. Cependant, en voyant les tomes dans un magasin je me suis dit pourquoi pas. Me voilà donc après la lecture du tome 7 et j'ai l'impression d'avoir effectué un retour en arrière. Durant cette lecture j'ai replongé en enfance. Des années depuis que je n'avais pas lu un Lou et pourtant il a été très simple d'entrer dans l'histoire.

Les personnages sont toujours attachants, les dessins sont à la fois simples et très beaux, très reconnaissables. Les couleurs sont belles, le récit également. La cabane était franchement magnifique, j'aurais aimé vivre – ne serait-ce qu'un été – dans une telle construction. Les relations sont amusantes et attendrissantes, même si certaines semblent rapides elles fonctionnent.

Je pense lire la suite, en espérant que ce sentiment qui m'est revenu ici soit toujours au rendez-vous.
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Bon, et bien, que dire ?
Tout d'abord, ce tome 7 se passe avant le tome 6. Il nous fait y voir un peu plus clair sur cette irréalité qui a saisi "Lou!".
Je dois dire que le tome 6 m'avait un peu rendue folle. On passe de la bande dessinée simple et agréable à de la science fiction sans queue ni tête. Je me réveillais parfois en me disant avoir rêvé, mais quand je reprenais le livre et l'ouvrais, je constatais la vérité : ce n'était pas un rêve.
Je dois dire que ce tome 7 m'a, dans une première partie, rendue ce que j'avais perdu dans cette série, c'est-à-dire de la légèreté. Puis, comme évidemment il se passe avant le tome 7, l'irréel nous a rattrapés...
Je suis encore sceptique sur toute cette histoire. Je pense que le tome 8, si tome 8 il y a, me décidera si je dois continuer cette série ou non...
En bref, ma soif de curiosité n'a pas été comblée durant ce tome, même si il m'a - un tout petit peu - redonnée confiance, quoique.
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