Lou !, tome 7 : La cabane

Lou, ou la bande dessinée de mon adolescence. J'adorais la lire au CDI. Et puis est venus le jour de la lecture de l'âge de cristal, et quelle déception. Une histoire fantastique qui ne collait pas avec l'ambiance calme et apaisante de l'univers de Lou.

C'était donc avec beaucoup de crainte que j'ai appris la publication de ce septième volume. La peur d'être une nouvelle fois déçue, ne pas retrouver le plaisir des premiers tomes. J'ai tout de même attendu plus de deux ans, pour lire ce dernier tome. C'était donc avec la boule au ventre que j'ai commencée la lecture.

Nous commençons ce volume avec Lou qui décide de partir en vacances à Mortebouse chez sa grand-mère en compagne de ses amies. Des vacances détente sans Internet et couper de tout. Viens, le moment où il faut se trouver une occupation, construire une cabane est donc d'actualités. Entre moments d'amitiés, entraide et romance, ce nouveau tome nous replonge dans le bonheur de lecture que j'avais aux tous débuts de cette saga.

C'est avec des couleurs chaudes dans les tons jaunes, et une ambiance de vacances assurer. La colorisation et le dessin sont toujours aussi plaisants à regarder et à lire. Une valeur sûre en ce qui concerne cette bande dessinée. Pour ce qui est de l'histoire, c'est mignon et les relations et sentiments sont traités de façon juste et tendre. Les personnages prennent de l'âge, moins que dans le tome précédent, car il s'agit d'un prequel au tome six.

L'auteur décide de nous expliquer son histoire loufoque du dernier tome. Et bien que cela soit amené vers la fin, j'ai été déçue de retrouver cet univers dérangeant et que je n'avais pas apprécié dans le tome précédent.

Je continuerai tout de même la lecture de cette bande dessinée dans les années à venir, si suite, il y a. Mais ce ne sera plus avec le même intérêt et la même envie que durant mon adolescence.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..

Toujours aussi merveilleux au niveau des dessins et des couleurs pastelisés.
Un mieux par rapport au tome précédent sans doute très personnel de Julien Neel mais sur lequel il a - sans doute - perdu beaucoup de ses lecteurs, mais cela reste un peu foutraque, pas très gai, les personnages sont assez sombres.
En fait c'est comme si tout comme Lou, ils hésitaient entre age adulte et adolescence sans avoir vraiment envie de prendre une décision. Mais plutôt que de rester foncièrement optimiste, ce serait vers le verre à moitié vide que l'auteur tendrait. Psychologie de bazar? sans doute. Mais que penser de la petite merveille que représentent les 5ers albums confrontés aux deux derniers?

Quel plaisir de retrouver ces personnages ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas suivi la vie de Lou. Même si elle grandit elle reste toujours très intéressante ! J'adore les dessins et le chat est tout mignon, il apporte une réelle touche à la BD. Et gros coup de coeur pour les pages de gardes et de fin. Ce journal est vraiment magnifique ! Une série que j'apprécie toujours autant !

Alors, tout d'abord j'étais très contente car on as retrouvé les jolis dessins et les couleurs pastel qui faisaient de lou (tom 1 a 5) une bd qui rendait nostalgique et de bonne humeur :). Après pour l'histoire j'étais contente qu'elle se passe avant le tom 6 pour essayer de rattraper cette calamité incompréhensible et repartir sur la jolie histoire réaliste de lou une adolescente pas comme les autres (qui aime le théâtre, se confectionner ses propres vêtements, rêveuse, qui se fous de se que pensent les autres d'elle, qui vie seul avec sa maman...) mais très vite j'ai compris que lou était devenue comme les autres ( comme dans le tom 6 ou elle sort en boite, vit la nuit, ne parle que de garçons ) et en plus mes espérances ont étés définitivement enterrés à la fin du tom quand j'ai compris qu'on ne repartirais pas sur une histoire sencée dans laquelle le tom 6 ne serait qu'un rêve ou une métaphore... Je pense que si Neel veux faire de la sf il n'a qu'à en faire dans sa prochaine série mais pas dans lou puisqu'il sais très bien que les personnes qui achètent cette bd ne veulent pas lire de la sf si non ils achèteraient de la sf et pas lou qui n'a rien à voir... bref je suis un peut en colère car lou me manque et que j'ai cru qu'on allais la retrouver alors qu'on l'a définitivement perdue, en plus ce tom comme le 6 n'a servi à rien car les vraies questions ( le père de lou, richard parti, la lettre de lou... ) n'ont toujours pas de réponses et vu comme c'est parti on a totalement changé de sujet donc on en aura pas... bon j'attend le tom 8 avec impatience et espère toujours (même si c'est fichu) retrouver la lou qu'on aime et qui me rappelle mon enfance tout en m'aidant à grandir car je m'identifiais vraiment à elle, on as le même âge, on as toutes les deux juste notre maman on est rêveuses et on as les mêmes centres d'intérêts ...

Très déçue par cette BD franchement. La precedente etait incompréhensible et je n ai pas aimé. Les 5 premiers tomes snt merveilleux, on se met bien dans la peau de lou. Apres ca décolle plus. Dans le 7, on tourne en rond. Il semblerait que Julien Neel n avait plus d idées ! Lou aurait pu aller en Inde, découvrire d autres personnages, ce qui construirait mieux son histoire..... mais non, elle retourne a Mortbouse, bon, on l avai deja vu dans le 2 ca..... et encore les mmes histoires ! Et ca recommence, jean jean et mina, lou et tristan, en fait, la seule chose nouvelle qu on apprend, c est que Marie Emilie est lesbienne.
Bon, tout ca c est très décevant, pour me remonte le moral avec du chocolat !
:-)

Ce livre commence a être compliqué je suis déçu car j'aimais bien les premiers tomes

J'adore Lou depuis quelques années déjà, elle m'a accompagnée pendant mon adolescence, jusqu'au tome 6 ... Rien compris, comme tout le monde je suppose. Entre les métaphores tirées par les cheveux, les théories tordues, je me demandais vraiment ce qui était passé par la tête de l'auteur, et j'attendais donc beaucoup de cet avant-dernier tome, que j'attendais depuis quatre ans.

Rappelez-vous : dans le tome 6, Lou a soudainement quelques années en plus, elle vit dans un monde étrange avec des cristaux roses, sa mère fait des expériences étranges avec des lapins en plus de diriger l'adaptation de son roman en comédie musicale sur glace, un garçon très étrange entre dans sa vie et des phénomènes étranges ont lieu ... Bien loin de sa petite vie d'autrefois ! Ce tome-là avait stupéfait beaucoup de lecteurs, et si quelqu'un l'a compris, je suis preneuse.

Cependant, le tome 7 apporte certains éclaircissements. On retourne en arrière, entre les événements du tome 5 et du tome 6, dans un monde encore normal. Je n'ai pas envie d'en dire trop, mais vous aurez des réponses à certaines questions que vous vous posez. Pas toutes, pas forcément celles qui vous taraudent le plus, mais vous aurez des réponses.

Je trouve que c'est un très bon tome de transition, même si je n'ai pas toujours compris où voulait en venir l'auteur. La fin est très surprenante, et en même temps totalement attendue, et j'ai vraiment envie d'en parler avec quelqu'un mais je ne peux pas spoiler ça ici. Donc n'hésitez pas à me le dire si vous êtes aussi frustré que moi et que vous voulez en parler ! Je trouve que c'était un pari très risqué de la part de Julien Neel de publier ce tome-là après le tome 7, et je ne sais pas encore si c'est une bonne chose, si ça a une quelconque utilité ... A voir avec le tome 8, l'ultime tome !

On retrouve des thèmes habituels à la série, il y a de très beaux messages et ça m'a fait plaisir de lire ça. Cela permet de renouer avec l'ancien univers de Lou, celui qui m'avait tant plu. Les dessins sont magnifiques, une fois de plus. Certains personnages dévoilent une nouvelle partie d'eux-mêmes, mais pour d'autres, ça tourne en rond éternellement. J'aurais aimé quelques évolutions.

Dans l'ensemble, c'est un tome à la fois très normal et très étrange, il est difficile d'en parler sans avoir lu le tome 8, qui pourrait changer beaucoup de choses, j'ai l'impression !
Lien : http://mezouquilit.blogspot...

Lorsque L'âge de cristal était sorti en novembre 2012, je m'étais jeté dessus très enthousiaste, pour me retrouver finalement déconcerté par cette prolepse sibylline et elliptique (c'est-à-dire un bond dans le futur), et cette diégèse digne d'un univers post-apocalyptique. Toutefois, si le sixième tome avait suscité la déception de beaucoup de lecteurs, je l'avais beaucoup apprécié. Comme beaucoup d'admirateurs de la série, je guettais avec impatience la suite des aventures de Lou avec l'espoir d'avoir enfin des explications relatives à l'apparition des cristaux roses et au sort de Richard. Mais avec la cabane, le mystère s'épaissit de plus belle. L'intrigue se présente de la sorte: pour profiter de l'été, Lou entraîne ses amis farfelus à Mortebouse, le village natal de sa mère, où Internet, Wi-Fi et autres technologies modernes sont inexistantes. le message de ce septième tome est clair: il est temps de se mettre au vert. D'autre part, tandis que L'âge de cristal était une prolepse, La cabane est une analepse, donc un retour dans le passé qui dépeint les événements qui précèdent ceux de L'âge de cristal. La démarche est audacieuse est déconcertante, très intriguante, ce qui n'a pas manqué de me mettre l'eau à la bouche, puisque j'étais convaincu d'avoir enfin les explications dont je me languissais. Mais il n'en est rien.

Graphiquement, cet album coloré aux tons pastel a du charme et transpire d'onirisme, mais c'est bien là sa seule qualité : l'histoire me laisse affreusement sur ma faim, les personnages tournent en rond, à commencer par Lou et Tristan, et l'intrigue me paraît bien plate. J'ai été content de revoir l'éternelle grand-mère grincheuse au grand coeur de Lou, ainsi que d'autres personnages déjà apparus dans les tomes antérieurs, mais ce défilé gigantesque se fait précisément au détriment du récit qui avait de quoi être bien étoffé. Mais non: comme son nom l'indique, le septième tome tourne autour de la fabrication d'une cabane au coeur des bois qui deviendra le refuge de Lou et de sa bande, c'est tout. Imaginez ma déception: j'avais été subjugué par Laser ninja qui est à mes yeux le tome le mieux écrit de la série, compte tenu des événements qui s'y déroulent (l'incendie, l'arrivée du petit frère de Lou, la fuite inopinée de Richard), et surtout de la maturité de l'intrigue et de l'héroïne. J'ai le sentiment que ce septième album jette tout cela sans vergogne aux orties pour se fonder uniquement sur une philosophie écologiste. Espérons que les lecteurs sauront un jour où l'autre ce qu'il est advenu de Richard et comment Lou a vécu la fin du lycée, puisqu'elle fréquente désormais la fac...

Lou, c'est la BD qui a rythmé mon enfance, mon adolescence et mon passage à l'âge adulte. J'ai grandi avec cette héroïne rêveuse de 12 ans qui vit seule avec sa maman, avec qui elle forme un duo détonnant. Au fil des tomes, Lou grandit et devient plus mature, plus adulte, ce qui fait de cette histoire une belle tranche de vie. Les dessins et la trame évoluent également et laissent place à plus de profondeur dans les tourments de la jolie blonde et son entourage. Les premiers amours, l'adolescence et ses changements, l'amitié et la famille tiennent une place importante dans l'histoire en ouvrant de jolies pistes de réflexion.
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Après un tome hors-sol, on retrouve Lou, ses copines et sa famille dans un épisode plus « classique ». C'est d'ailleurs sa force et sa faiblesse, « La cabane » est à la fois la quintessence de Lou et son stéréotype. En magnifiant l'amitié et l'amour dans des situations très bien cadrées, on perd la fraicheur et la simplicité des premiers tomes.