Nous sommes deux amants insatiables et nous avons besoin de l’un et de l’autre. Je monte ses jambes aux épaules et je la prends comme je veux : fort, comme elle le mérite. Je veux l’entendre crier. Elle me griffe dans le dos, elle aime me faire mal. J’enlève ses mains et je les emprisonne. Je continue toujours puissamment. Elle transpire, moi aussi. Elle se raidit, elle se contracte et prend ma queue entièrement. Elle crie mon prénom et monte au septième ciel. Sa jouissance provoque la mienne. Je me vide une nouvelle fois puissamment. Elle va me tuer, mais c’est tellement bon.
Je le laisse donc diriger, c’est notre relation, nous nous faisons plaisir mutuellement. Nous sommes bien assortis : pas de soumission, beaucoup de jeux, de plaisir, de volupté. Nous nous comprenons sexuellement et au quotidien. Nous étions faits l’un pour l’autre, c’est l’homme de ma vie. Je l’aime et je donnerai tout pour lui. Il m’a soutenue pendant toutes ses longues semaines. Il m’a guérie du chagrin d’amour qui me rongeait. J’ai aimé un homme et j’étais prête à mourir pour lui.
A l’aube de la quarantaine, je devais construire quelque chose : j’ai décidé de rendre Philaé heureuse, elle le méritait tellement et je l’aimais intérieurement. Je l’ai conquise, j’ai attrapé son cœur. J’ai découvert le véritable amour. J’ai une bombe au lit, je n’en veux pas plus. Je ne veux pas la perdre. Mais lui avouer mon ancienne vie, je m’en sens incapable !
Elle ne perd pas son sourire et commence ces mouvements de bas en haut. Je fonds très vite, elle baise si bien. Elle accélère la cadence, quand elle me sent prêt. Je la prends par les hanches pour l’orienter et je jouis, bruyamment. C’est l’extase. Je l’observe : toujours ce sourire diabolique. Je reprends vite mes esprits : avec elle, pas de nuit paisible.
Ils ont tout perdu et en plus, ils doivent subir les remarques désobligeantes de mes patrons. Je n’aime pas ce moment, et moi, je dois prouver qu’ils ont raison.