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Citations sur La saison des feux (100)

Au cours de ses années de vie itinérante, Mia s’était fixé une règle ; ne jamais s’attacher. Ni à un endroit, ni à un appartement, ni à quoi que ce soit. Ni à personne.
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- Moi, j’aimerais bien, déclara Pearl.
Tout le monde la dévisagea.
Quoi ? Demanda Lexie.
Être reporter. Enfin, être journaliste. On peut tout comprendre. On peut raconter aux gens, découvrir la vérité là-dessus. (…) On change le monde avec des mots. J’adorerais faire ça.
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Toute sa vie elle avait appris que la passion, comme le feu, était une chose dangereuse. Elle devenait facilement incontrôlable. Elle escaladait les murs et bondissait par-dessus les tranchées. Les étincelles sautaient comme des puces et se répandaient tout aussi rapidement ; une brise pouvait charrier les braises sur des kilomètres. Mieux valait contrôler cette étincelle et la transmettre prudemment d’une génération à l’autre, comme une torche olympique. Ou, peut-être, l’entretenir attentivement comme une flamme éternelle : un rappel de la lumière et de la bonté qui jamais n’embraserait rien. Soigneusement contrôlée. Domestiquée. Heureuse en captivité. La clé, pensait-elle, était d’éviter toute conflagration. P.183
Fait pour critique
« En 1968, à quinze ans, elle avait allumé la télévision et regardé le chaos enflammer le pays comme un feu de broussailles. Marthin Luther King Jr., puis Robert Kennedy. Des étudiants en révolte à Columbia. Des émeutes à Chicago, Memphis, Baltimore, Washington – partout, partout, les choses allaient à vau-l’eau. Et au fond d’elle, couvait une étincelle, une étincelle qui s’embraserait des années plus tard en Izzy. (…) Des images granuleuses, mais néanmoins terrifiantes : des épiceries en feu, de la fumée s’élevant de leur toit, des murs réduits à des poutres par les flammes. «
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On ne se remet jamais de ça, dire au-revoir à un enfant. Peu importe comment ça arrive. C’est la chair de votre chair.
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Shaker Heights, comme pour tout le reste, avait des règles pour ce qui était d’aller frapper aux portes et demander des bonbons : des sirènes retentissaient à six et huit heures pour marquer le début et la fin et même s’il n’y avait officiellement aucune restriction d’âge, les gens avaient tendance à regarder de travers les adolescents qui venaient frapper chez eux. La dernière fois que Moody l’avait fait, il avait onze ans, et il était déguisé en M&M.
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Une bonne blague, le coup du cure-dents : « Un cure-dents, inséré dans un trou de serrure et brisé net, est une chose merveilleuse. Il n’endommage nullement la serrure et pourtant empêche la clé d’entrer, si bien que la porte ne peut être ouverte. (…) Trois adolescents œuvrant de concert peuvent donc immobiliser une école contenant cent vingt-six portes en moins de dix minutes, suffisamment vite pour éviter de se faire remarquer et regagner leur place habituelle dans le couloir afin d’observer la suite des événements ».
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C’était une photo qui subjuguait Pearl : un tirage en noir et blanc de vingt centimètres sur vingt-cinq représentant une femme sur un canapé, qui baissait les yeux en souriant vers le nouveau-né dans ses bras. Il était évident que la femme était Mia. (…)
Pearl, de son côté, était concentrée sur l’image. C’était sa mère, manifestement un peu plus jeune et plus mince, mais avec la même charpente fine, les mêmes pommettes hautes et le même menton pointu.
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Mme Peters avait de nouveau secoué la tête, criant d’une voix stridente par-dessus le violon : Deja ! Bas, haut-haut, bas, haut ! Tu ne comprends pas ? Tu veux que je te parle en africain ?
C’est alors qu’Izzy avait bondi de sa chaise et attrapé l’archet de la prof.
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Une ville, un projet, puis il serait temps de passer à autre chose.
Cette fois, cependant, c’était censé être différent. On reste ici, lui avait dit Pearl, et Moody s’était soudain senti aussi léger qu’un ballon de baudruche trop gonflé. Ma mère me l’a promis. Cette fois, on reste pour de bon.
Leur mode de vie itinérante et bohème l’attirait, car Moody était fondamentalement romantique.
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Emmène-moi voir les Shakers , suggéra un jour Pearl, et Moody éclata de rire.
- Il n’y a plus de Shakers à Shakers Heights, répondit-il. Ils ont tous disparu. Ils ne croyaient pas à la sexualité. La ville porte simplement leur nom. Les Shakers avaient en effet depuis longtemps quitté la terre qui deviendrait Shaker Heights, et à l’été 1997 il en restait exactement douze dans le monde. Shaker Heights avait été fondée non pas sur les principes des Shakers, mais avec la même idée de créer une Utopie. L’ordre et les régulations dont il découlait étaient selon eux la clé de l’harmonie.
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