Lydia, quinze ans, a disparu. Ses parents ne vont pas tarder à apprendre sa mort. L'intrigue est construite entre passé et présent, les flashbacks étant essentiels à la compréhension de l'ambiance familiale. Lydia a un frère aîné, Nath, et une soeur cadette, Hannah, mais c'est elle que ses parents préfèrent. Sa mère projette sur elle son ambition perdue de devenir docteure, et son père souhaite faire d'elle l'enfant populaire qu'il n'a jamais été. Mais qui est réellement Lydia ? et que veut-elle vraiment ?
Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce roman n'est pas un thriller ni un policier mais bien un contemporain.
Celeste Ng aborde ici de nombreux thèmes intéressants comme la différence (le père est d'origine chinoise et la mère américaine), le rôle de la femme dans les années 50-60, le transfert des rêves déçus des parents sur leurs enfants…
Bien que je sois correctement rentrée dans l'histoire et que celle-ci m'est parue touchante,
Tout ce qu'on ne s'est jamais dit ne fut pas à la hauteur de mes attentes. le style d'écriture m'a d'abord dérangée, n'étant pas suffisamment travaillé à mon goût. J'ai ensuite trouvé les personnages trop superficiels, trop catégoriques, stéréotypés. L'autrice a bien essayé de créer du suspense par rapport à la mort de Lydia, mais je ne l'ai personnellement pas ressenti et le dénouement s'est révélé prévisible, on s'y attend dès le début. Quant aux dernières pages du livre, elles constituent une fin à l'eau de rose quasiment irréaliste, comme si la mort de Lydia suffisait à régler les problèmes de communication de la famille.
Bref, cette lecture ne me restera pas longtemps en mémoire.