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Récit d'un film documentaire réalisé par Alix sur ses amis adolescents : chacun va à tour de rôle raconter un épisode marquant de sa vie. Tout ceci en cachette sur un toit d'immeuble. Ils ont tous des parcours difficiles et la même envie de crier au monde qu'ils sont là, qu'ils existent...
Le style est très actuel, vivant, poétique et musical.
Un cri de révolte avec en fil rouge l'histoire de la mystérieuse Flora qui semble être le lien entre tous ces jeunes. Flora qu'ils attendent tous sur ce toit...
Un récit assez dur mais j'ai aimé le style cinématographique original.
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Sur le toit d'un immeuble, une bande de copains fait la fête tout en passant à tour de rôle devant la caméra d'Alix. Ce projet, celui de se raconter pour laisser une trace et montrer qui ils sont, c'est une idée de Flora, mais Flora n'est pas là...
Grâce aux interviewes réalisées par Alix, on découvre une galerie de portraits d'adolescents dont certains sont désabusés mais qui cherchent tous à s'émanciper, à trouver leur place dans la société. On aborde ainsi des thèmes de société importants : le racisme, la précarité, les familles d'accueil...
L'écriture de Frédérique Niobey va à l'essentiel, comme dans un scénario où les plans et les dialogues s'enchainent, accélérant ou ralentissant selon ce que l'on veut mettre en lumière.
Un roman ados intéressant pour la forme et le fond !
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Portraits en mouvement de jeunes adolescents. Un groupe de copains se retrouvent un soir sur un toit, alors qu'un d'eux filme et les invite à confier leur secret. Les chapitres zooment sur quelques uns de ces visages afin de réveler leur histoire et leur faille. Rébellion, coupe de cheveux, musique, danse, bière, jeu avec la mort, amitié, racisme, incompréhension des parents... ils tentent de faire entendre leur cri, leur différence. Mais tous ne veulent pas se confier et il y a l'absence de Flora, qui n'arrive pas...

Un récit au style haché qui par moment reproduit les plans de la camera et apporte une focalisation originale sur les personnages. L'histoire progresse avec comme fil conducteur le mystère qui entoure Flora. L'ensemble, à l'image de l'adolescence, est protéiforme et magmatique. Les jeunes lecteurs se retrouveront-ils dans cette écriture?

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, intriguée par le résumé.

Le résumé était bien. C'est à peu près tout. Il y avait peut-être même une idée à développer. Peut-être, vu que ça n'a pas été fait visiblement.

Je n'ai pas aimé les personnages. Ils n'étaient pas assez détaillés au point d'être inintéressants. J'ai fini ce livre depuis 2 minutes et je les ai déjà oubliés.

Je n'ai pas aimé l'histoire. Il ne se passe rien, tout est lent, plat. Seule la fin est légèrement mieux, et c'est encore pas terrible. C'était prévisible. Enfin, si on peut appeler ça une fin puisqu'il n'y a ni début ni milieu.

J'ai par dessus tout détesté la narration. Les dialogues ne sont pas écrits sous la forme de dialogue.

Exemple (citation du livre) :

Tu ne te rappelles pas l'accent qu'elle avait au début ? Je ne peux pas me souvenir, je suis arrivée au bahut après elle. Elle vient d'où alors ? On sait pas. de l'est.

Oui, je vous promets que c'est un dialogue.

Ce qui fait qu'au bout de deux lignes de dialogue comme cela, on ne sait plus qui parle et on décroche. Dans l'ensemble, le style d'écriture ne m'a pas plu du tout.

Pour conclure, cette lecture n'était pas la plus agréable des vacances. Heureusement que le livre n'avait pas trop de pages et que je n'avais rien d'autre à faire. J'ai hésité à arrêter en cours de route, mais j'ai décidé de lui laisser quand même une chance.

J'irai le rendre à la bibliothèque demain, en le planquant au fond d'une étagère pour que personne ne le lise. Vous l'avez compris, je ne vous conseille pas vraiment ce livre.
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Sur un toit d'immeuble, un soir, un groupe d'adolescents se retrouve. Avec une caméra. Ils vont se confier l'un(e) après l'autre.
Portraits émouvants, durs, pleins d'espoir ou de désespoir, de douleur, de vie et d'amour. Ils racontent des jeunes qui souvent étouffent et veulent respirer à pleins poumons, être libres de vivre comme ils l'entendent, vivre à coeur ouvert.
Frédérique Niobey côtoie à longueur d'années des ados pour des rencontres ou des ateliers d'écriture, elle sait capter toute la sensibilité, la fragilité et la force de ces jeunes.
Récit intimiste, sincère, simple, écrit dans une langue épurée faite de phrases courtes, un style qu'affectionne l'auteure. On ne peut qu'éprouver de l'empathie pour ces adolescents.
Sans doute le roman de Frédérique Niobey le plus abouti.
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Une écriture brusque, vive. Un dialogue confus, capté sur le vif, rapide. Un thème actuel, traité sans pincettes, avec ses cafouillages. Des ados varié.e.s, différent.e.s, plutôt mal assorti.e.s. Et finalement un roman cours, une novella. Un exercice de style qui me plait et me parle, peut-être parce qu'il est dans le même esprit embrouillé que certains de mes anciens écrits.

Un film sans caméra.

Raconté par écrit ce qu'une caméra est censée capter sur le vif. Voilà le pari qu'à fait Frédérique Niobey avec ce livre.
On peut se demander si le support choisi est véritablement le bon, et l'interrogation est légitime. Après tout, n'aurait-il pas été plus simple de caster 15 ados et de tourner un court métrage reprenant l'idée développée ici ? La question mérite d'être posée et je ne prétends pas avoir la réponse.

Quoi qu'il en soit, pourtant, je ne sais pas si j'aurais cliqué sur play pour voir ce court métrage. En revanche je n'ai pas hésité à ouvrir ce livre en découvrant son résumé. Question de préférence, probablement, pour la lecture.

L'histoire se déroule sur quelques heures, moins d'une nuit. Devant la caméra iels passent à tour de rôles. Iels parlent de leur vie, leur mère, leur amour, la musique, le racisme, leurs attentes, leurs déceptions. Tou.te.s ou presque se livrent devant la caméra d'Alix. On a droit aux confessions, aux cris, aux pleurs mais aussi aux rires, à l'espoir, à l'amitié et même au silence. Parce que personne n'est obligé.e de parler.

S'iels sont là ce soit c'est grâce à Flora. Mais depuis que ça a commencé Flora est absente. Et si elle n'arrivait jamais ? Quelqu'un parmi elleux connait-iel son histoire ? Apprendra t-on pourquoi elle ne participe pas à ce film qu'elle a pourtant initié ?
[...]

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Ce n'est pas forcément un roman facile à lire, peut-être de par sa forme polyphonique et des récits entremêlés, ou alors par la superposition du temps réel de la soirée partagée sur un toit par une bande d'adolescents et de la description des récits filmés que chacun fait de sa vie, son identité, son état d'esprit.
C'est du flux de parole. Il y a Dek qui se sent exister lorsque le son traverse son corps, il y a Eïla et son grand frère tous les quatre ans, il y a Benjie et sa guitare, Benjie et ses paroles de chanson, il y a Margot, Edmond et leur amour noir et blanc, il y a le spleen de Seb qui a perdu sa moitié, il y a Tony et sa cachette à la médiathèque, il y a Luce et ses cahiers de colère, il y a la révolte de Zélie la stagiaire, il y a Rozen et Flora que tout le monde attend, Flora la mystérieuse...
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Ayant entendu du bien de ce roman et en le voyant arriver à la bibliothèque, je l'ai catalogué et emprunté. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais pas vraiment à ça. Je dois avouer que j'ai été un peu déçue…


Un groupe de jeune décide de se retrouver sur un toit à la tombée de la nuit. Avec eux une caméra. Chacun d'entre eux va raconter un morceau de leur vie, une histoire qui leur tient à coeur.


On en sait trop ou pas assez sur les histoires de ces jeunes. Je dois avouer que je n'ai pas aimé rester dans le vague à propos de leurs histoires, j'ai trouvé cela dommage.


Autre point…négatif? (je ne suis pas sûre que cela soit réellement négatif…mais cela m'a un peu dérangé quand même…). Toutes ses histoires sont tristes. Ce ne sont que des vies tristes, sans espoir, négatives, pleine d'incompréhensions, de haine, de racisme…je trouve cela un peu dommage. Personne n'a eu d'enfance heureuse? J'ai peine à y croire…ou alors j'ai vraiment été extrêmement privilégiée avec mon enfance heureuse?


Ensuite, cette capacité qu'ont les adolescents à voir tous les adultes comme des êtres amorphes, sans plus de vie ni de liberté ou de volonté…c'est un peu trop réducteur je trouve. Bien évidemment, ils ne peuvent pas s'en rendre compte, mais cela m'agace quand j'entends des ados partir du principe que les adultes ont renoncé à ce qui est la vraie vie, la liberté…


L'adolescence est un temps de recherche, d'incompréhension, de grands mots et déclarations…Ces adolescents ne font partie des jeunes fortunés qui ont une famille aimante et stable. Ils cherchent à se faire entendre, à avoir le droit d'avoir le droit à la parole.


Un roman ado, dont je ne sais toujours pas exactement quoi penser…mais je ne regrette pas ma lecture et je trouve que Rouergue fait des romans très intéressants.

Lien : http://writeifyouplease.word..
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Une nuit. Un toit d'immeuble. Une bande de copains. Une caméra. Des mots. Des instants. Des bouches qui raconte. Et une absence. Pourquoi ?

Ce texte est très original. Il est tourné comme un film, caméra à l'épaule. C'est un vrai descriptif des faits et des dialogues que vous aurez entre les mains, tels que vous auriez pu le voir sur un écran. C'est un joli bijou où la ponctuation donne sens autant que les mots.

Le roman est construit sur l'alternance des moments de groupe, des échanges, et les focales sur un visage, une expression, une histoire. En tout ce seront dix histoires individuelles que vous découvrirez dans la trame.
C'est un cri de tous, de chacun que nous transmets Frédérique Niobey. Elle aborde de nombreux sujets au fil des histoires : la mixité sociale, le racisme, l'indifférence, le passage à l'âge adulte, la place dans la famille, l'école, la clandestinité… Car une amie manque à l'appel dans ce groupe ; son absence plane tout au long du film comme un fil rouge pour nous livrer la détresse de sa situation.

Sur le toit est un roman facile à lire, qui plaira sans aucun doute à tous les adolescents. D'abord via ce trait très cinématographique, bien encré dans les préoccupations actuelles de cette génération, ensuite avec ses sujets qui évoquent sans tabou leurs envies de grandir et d'être considérer comme des adultes. On touche, on effleure, une lecture éphémère, délicate et touchante qui m'a rappelé ma révolte adolescente.
Lien : http://boumabib.fr/2013/11/0..
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Ce roman est une sorte d'instantané de la vie d'un groupe d'adolescents ayant tous autour de 16 ans. Un soir, un peu avant le crépuscule, ils montent sur un toit. Pendant que l'une filme, les autres dévoilent tout à tour un fragment de leur histoire. Seule celle qui a eu l'idée de ce film manque à l'appel. Elle est évoquée par les autres, elle possède un charme étrange à leurs yeux, ils ne connaissent pas grand-chose d'elle, elle est mystérieuse, a l'air sûre d'elle, mais porte elle aussi son lot de tristesse. le roman se clôt sur son histoire à elle, toujours absente, racontée par une camarade.
Les scènes sont racontées vues de la caméra : les flous, les gros plans, les travellings, etc On est vraiment au coeur de ce qui est en train de se filmer.
Des mots simples, du rythme, un langage parlé et pas mal d'émotion. Un livre où il se passe trois fois rien, mais qui possède une vraie petite musique. Ces adolescents clament leur envie, voire leur besoin, d'être regardés et écoutés VRAIMENT.

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