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Citations sur Le cheval de Troie (3)

A des carrefours traînaient des groupes de chômeurs comme des gens qui attendent une aventure, un miracle, ou simplement, qui s'ennuient devant leur jour désagrégé.
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Les souvenirs d'Albert tournaient autour d'un être qui avait existé, qui n'était pas Catherine. Il ne l'aimait plus. Il pensait aux autres femmes. Ce n'était pas assez de coucher dans son lit et d'écarter ses cuisses d'un coup de genoux, dans un demi-sommeil, au sortir d'un rêve, pour qu'il pût encore être question d'amour. Il était au bout de la table, il passait ses mains sur ses joues. Chaque regard lui donnait de la haine pour Catherine, une haine encore combattue par la pitié, par l'écrasement du sort commun. Mais la solidarité qui lie un cheval à un autre cheval au fond d'une galerie de mine n'est pas l'un des noms de l'amour.
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Bloyé pensait à Mme Renard qui traversait les rues avec son domestique ; le domestique traînait une petite voiture avec un grand chaudron. De porte en porte, les gens donnaient des restes que le domestique versait dans le chaudron. Mme Renard mêlait les restes et les faisait chauffer et elle les donnait aux chômeurs : c'était une ville qui ne pouvait pas être justifiée. (page 117)
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