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Critique de Talec0904


« Bologna antica così ti lasciavo
Ogni mattina dopo aver toccato
Con la punta delle dita le tue albe rose perla
Perla per la mia adolescenza austera
Tesoro che portavo con me fino all'ingresso
Della fabbrica con le sue luci elettriche
Accese per l'eternità. »

Nella Nobili est née à Bologne en 1926. Sa famille vivait dans le quartier de Pontevecchio. A seulement douze ans, en pleine période fascisme, elle commence à travailler dans un atelier de céramique puis, à partir de 1940, comme souffleuse de verre dans une usine de médicaments.
Les dix à douze heures de travail en usine, entre la chaleur du verre et les vapeurs de monoxyde de
carbone, la poussière, la promiscuité, est une expérience très dure qui la marque profondément.
Pendant les pauses du travail, la nuit, elle lit, étudie et s'instruit. Il finit par apprendre l'allemand pour lire Rilke dans sa langue d'origine.
A Paris, elle vivra en marge et démarre une petite entreprise de colliers, bagues et souvenirs avec quelques amis. On peut la rencontrer le dimanche sur les marches de l'église Saint-Eustache, "sans sourire, et parlant peu", vêtue "d'un châle délavé sur les épaules". En 1985, elle se suicide à Paris, à l'âge de 59 ans.

Il reste d'elle à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (IMEC)
5 boites d'archives contenant :
Les manuscrits de son oeuvre (périodes italienne et française), de la presse, de la correspondance (Giorgio Morandi, Michel Ragon, Bernard Noël, Simone de Beauvoir, Claire Etcherelli, Henry Thomas...), de l'iconographie (photos personnelles, photos de la collection de boutons de manchette).
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