Sa seule présence suffit à dissiper les nuages et à illuminer ma vie.
-Euh... J'essaie de ne pas trop y penser. Et puis, ce n'est pas parce qu'une expérience se termine qu'elle était forcément mauvaise, que l'on doive en soufrir ou qu'elle ne méritait pas d'être vécue. On n'a pas le choix, pour aller de l'avant, il faut faire un pas après l'autre. Et si l'on essais d'éviter ce qui pourrait nous faire du mal, on n'ira jamais nulle part. On ne grandira jamais.
Je me demande à quoi cela rime, au fond. Je ne vois pas l'intérêt de s'attacher à quelqu'un ou quelque chose si l'on sait primo, cela ne dure pas et deuxio, on souffre atrocement quand cela se termine. Si tout a un début, un milieu et une fin, alors à quoi bon commencer ? Pour quoi se donner de la peine si la seul issue possible, c'est The end.
C'est curieux, quand on y pense, poursuit-elle sur sa lancée. On est là, tout va bien - ou à peu près - et une minute plus tard, plus rien. On disparaît à jamais, comme Evangeline.