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3,16

sur 218 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il était une fois un joli petit village de la campagne hollandaise dans lequel trouvaient refuge des familles bien comme il faut avec tout ce qu'il faut, qui avaient décidé de fuir l'insécurité de la grande ville, j'ai nommé l'angoissante Amsterdam (ah bon ?*). Parmi ceux-ci, les petits derniers à intégrer le ghetto, pardon, le quartier BCBG, sont Karen et Michel. Pendant que l'homme travaille beaucoup, la femme joue les desperate housewives de pacotille, développe une vaine activité créative, s'occupe vaguement des enfants et frôle la dépression à l'idée de s'être exilée dans ce bled et de s'y ennuyer à s'en bouffer les ongles manucurés. Mais ouf, elle se rend compte qu'il y a dans le quartier d'autres mégères, pardon, d'autres maîtresses de maison à apprivoiser. Prenant son courage à deux mains, notre Karen chérie ose enfin adresser la parole à l'une d'entre elles, Hanneke, qui devient illico sa meilleure amie, et fonde avec elle le « club des dîneurs ». Re-ouf, voilà Karen et Michel sur la voie de la (re)socialisation, se frayant un passage à coup de champagne et de petits fours au milieu de tous ces couples qui sont tous des copiés-collés les uns des autres. Tous ? Non, parmi eux, il y a le seigneur (saigneur?) et maître, Simon, homme d'affaires richissime et généreux au point d'investir des sommes folles dans les boîtes de ses amis « pour les aider à décoller ». Pendant que les maris ont le nez dans leur comptabilité, il se paie d'un droit de cuissage sur leurs femmes, plutôt consentantes face à cet Apollon. Et un beau jour (ou plutôt une sale nuit), tout ce petit monde est bouleversificoté : l'un des leurs a mis le feu à sa propre maison, avec toute la famille à l'intérieur. Solidarité et compassion sont de mise, un peu de culpabilité de bon ton aussi ("le pauvre, on savait qu'il était dépressif et aucun d'entre nous ne lui a tendu la main"), les gémissements et les larmes sont si torrentiels que les polders s'en souviennent. Et puis, quand un autre sale matin, c'est Hanneke qui se défenestre d'un hôtel à Amsterdam où elle s'était cachée (je ne sais plus trop pourquoi d'ailleurs), Karen comprend, après quelques efforts de réflexion aiguillonnés par la fliquette chargée de l'enquête, que cela ne peut être ni un suicide ni un accident, mais que c'est un meurtre, voire deux d'ailleurs, puisque l'incendiaire susmentionné n'est peut-être pas celui qu'on croit. Voilà donc Karen qui se met à soupçonner tour à tour ses futur.e.s ex-ami.e.s, au risque de se mettre elle-même (et pire, ses relations sociales et son cocon de luxe) en danger. Et une fois le vernis gratté, le reste n'est pas joli-joli...

Que penser de ce livre, je n'ai toujours pas la réponse. Parce que je n'ai pas encore compris ce que l'auteure a voulu faire : dénoncer la upper middle class hédoniste et superficielle de son pays, ou simplement utiliser ce contexte et y greffer un polar psychologisant ? Dans le premier cas, la caricature est assez réussie, dans le deuxième, c'est plutôt faiblard et le manque de subtilité frise le ridicule. Sérieux, ces femmes adultes et intelligentes qui craquent d'amour pour le mâle alpha dont elles savent pourtant que c'est un salaud ? Ces hommes adultes et intelligents qui acceptent dans le capital de leur entreprise un divin mécène alors même que leurs potiches de femmes auraient pu comprendre qu'il est risqué de mêler amitié et affaires ? Quant à la solution de l'enquête, menée comme par hasard par une policière issue d'un milieu aux antipodes de celui de Karen&Co et en plus animée d'un désir de vengeance personnelle, elle est à la limite d'un deus ex machina. La "reine du polar hollandais" ne fait pas encore d'ombre à ses consoeurs britanniques ou scandinaves...

*D'après un classement établi par The Economist en 2017, Amsterdam est la 6ème ville la plus sûre (sur 60), devant, entre autres, Zurich, Bruxelles, Paris...
https://dkf1ato8y5dsg.cloudfront.net/uploads/5/82/safe-cities-index-2017-eng-web.pdf
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Karen et Michel ont fui la capitale pour s'installer dans une banlieue chic d'Amsterdam afin d'y élever leurs enfants loin de l'insécurité propre aux grandes villes. Mais les débuts sont difficiles. Michel travaille beaucoup et Karen s'ennuie. Heureusement, grâce à Hanneke, ils vont intégrer un petit groupe d'amis, comme eux exilés à la campagne. Dès lors, ces couples deviennent inséparables, partageant leurs loisirs, organisant des soirées bien arrosées. La mort dramatique d'un des leurs va faire voler en éclats cette belle harmonie.


Une petite peuplade vit paisiblement dans un joli petit village. le Seigneur, Simon, est, comme il se doit, le plus riche des lieux, mais ,magnanime, il distribue des largesses, exerce son droit de cuissage et ripaille de mets fins et de vins précieux. Ses vassaux l'admirent, l'envient, le jalousent. Quand le drame éclate, tout le monde est fort remué! Comment?! Simon pourrait être moins bon qu'il n'y parait? Il serait machiavélique et manipulateur? Comment?! Les liens d'amitié serait trop fragiles pour résister dans la tourmente! Comment?! Les apparences, l'argent, la réussite seraient les seules valeurs de tout ce beau monde?
Souvent comparés à Desperate housewives, ces Petits meurtres entre voisinsn'en sont qu'une pâle copie. Les hommes travaillent et convoitent la femme du voisin, les femmes sont cruches au possible et d'humour, il n'y en a point. Cela se laisse lire, sans être passionnant et franchement après tant de turpitudes, on a qu'une envie c'est d'adhérer au parti communiste et de renverser les capitalistes!
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Livre lu d'un oeil peu attentif, rapide et sans grand intérêt... Si ce n'est celui de savoir la fin ; ce qui justifie les 2 étoiles.
L'impression de lire un roman photo sans photo, une histoire comme celles que je lisais un peu honteusement chez une amie de ma grand-mère italienne - c'était largement édité par la presse italienne- Un peu plus trash tout de même, plus au goût du jour d'aujourd'hui, après 10 ou 15 ans de mariage, quand le prince charmant a pris un peu de bedaine et que 2 enfants sont nés.
5 couples de trentenaires, les maris s'enrichissent, les femmes dépensent, répandent des ragots, s'ennuient, décorent des maisons, jouent au tennis. Et tout ce monde picole à grand goulot... Mon dieu, j'ai presque eu mal au crâne - ou un effet de la grippe qui me clouait au lit ? En parlant de lit, certains trompent allègrement mari et femme, presque j'en étais perdue - effet de l'état grippal sus-cité sûrement.
De riches bobos, qui vont du vélo, hollandais obligent, mais roulent en SUV Mercedes ... ce pourrait être une légère critique de ce milieu mais on sent que l'auteur, journaliste dans des journaux féminins, est un peu méchante, trop premier degré pour être crédible. Un manque d'élégance, de tact, d'empathie peut-être ?
Alors l'intrigue ? Comme un Agatha Christie, un lieu presque clos, 10 personnages dont un ou une meurtrière. 2 suicides trop proches, trop liés pour être crédibles et les rancoeurs éclatent. Comme chez la noble dame anglaise, on soupçonne tout le monde – enfin pas vraiment mais presque- et à la fin, la vérité éclate, le coupable est démasqué et la vie reprend mais pas comme avant. En mieux ?
Il aurait eu un prix lié au train… SNCF européen… Quels étaient les critères d'attribution ?
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ma lecture, beaucoup de personnages à identifier, des va-et-vient entre différentes périodes et finalement rien de bien original.
Une communauté d'ex citadins vivant en vase clos dans la banlieue huppée d'Amsterdam, sous l'amitié apparente beaucoup de faux-semblants, de rivalité, de jalousie, des histoires de fesses tenant quasiment de l'échangisme et surtout peu d'empathie peu importe le protagoniste.
C'est très certainement l'avalanche de clichés et l'exagération des situations qui m'aura lassée.
Lecture terminée difficilement, livre oublié bien plus rapidement.
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Ce fut une bonne lecture mais qui n'avait rien d'exceptionnel. L'histoire ne m'a pas particulièrement tenue en haleine, je n'ai pas ressenti cette 'envie urgente d'en connaître le dénouement.

Nous y découvrons quatre couples aisés installés à la cam0agne, leur soi-disant amitié et toute l'hypocrisie qui va avec.

Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvé assez antipathiques et superficiels. Nous avons l'impression qu'ils passent leur temps à boire et à fumer.

Concernant l'intrigue, j'ai été quelque peu déçue. Ici encore, rien d'incroyable ni de palpitant : l'enquête est beaucoup trop simple, la culpabilité assez prévisible et le mobile trop facile.

Rien de transcendant donc pour ce roman qui a reçu un prix.

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Karen et Michel viennent d'aménager dans une nouvelle banlieue qui va donner à l'histoire un côté très Desparate Housewives. Ils se font rapidement de nouveaux amis qui sont tous en couple et avec des enfants. Mais un beau jour, l'un d'eux va mourir dans l'incendie de sa maison. Puis quelque temps après, un autre d'entre eux va tomber d'un étage...suicide, meurtre. Mais si ce cercle d'amis se révèle plus dangereux qu'amical. le livre est facile à lire malgré les nombreux allés retour dans le passé mais un peu cousu de fil blanc.
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Prix du polar SNCF en 2010, je m'attendais donc à un polar. du style qui tourneboule la tête, et qu'on lâche difficilement avant d'avoir le dénouement. J'avais donc totalement occulté le "SNCF". C'est à dire que oui, à la rigueur, c'est un polar, il y a un mort, (ou plus), un coupable (ou plus). Mais c'est un livre qui se lit bien dans un TGV, pour s'occuper, et qu'on referme sans peine si on arrive à destination avant d'avoir fini.

Il faut dire que les 100 premières pages ( et le livre n'est pas si épais), on a surtout l'impression d'être dans un roman rayon féminin, avec des descriptions de couples, de banlieues et d'états d'âmes. Il y a bien un mort en toile de fond, mais il est loin d'occuper le centre de la scène. Puis, on commence à aller sur une piste de coupable, mais sans en être convaincue. Alors que ce qui fait un bon polar, c'est tout de même les pistes intéressantes qui seront ensuite fermées par l'auteur!

Oh, il y a bien un twist final, mais qui ressemble plus à un "fallait bien que je justifie le titre de polar", plutôt qu'un réel dénouement.

Concluons donc en disant que ce livre est un bon polar SNCF : choississez le pour un Lyon-Nice en partant en vacances, il sera parfait. Vous avez même le temps de la sieste compris dedans.
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Karen s'installe avec son mari Michel dans un petit village pour fuir l'anonymat et les dangers de la ville. Ils pensent qu'ils trouveront une meilleure qualité de vie pour eux et leurs enfants. Au départ tout n'est pas simple, Karen se sent seule n'arrive pas à nouer d'amitiés puis petit à petit les connaissances se font, un club se forme, les femmes et les maris s'entendent bien, font des affaires ensemble.. Jusqu'à ce que tout commence à devenir beaucoup plus compliqué..
L'idée est toujours prometteuse: un huis clos dans un petit village en apparence idyllique ou tous les voisins s'entendent bien et dont les enfants jouent ensemble. Puis progressivement les rancoeurs, les jalousies, les coups bas apparaissent. Mais ici tout est traité de manière un peu trop classique, caricaturée et le retournement final n'en est pas vraiment un car les personnages ne sont pas aboutis, on ne s'attache pas, ils sont trop manichéens, trop convenus et stéréotypés.
En résumé, lecture divertissante comme un téléfilm que l'on regarde faute de mieux mais trop long et pas assez abouti.
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Petits meurtres entre voisins est une lecture sympathique au style fluide et efficace. de nombreux détails m'ont hérissé le poil mais je dois avouer que j'ai lu ce roman plutôt vite, petit exploit en soi vu la vitesse à laquelle je lis en ce moment à cause du travail.

Karen vit dans un village bourgeois où il fait bon vivre loin de la capitale néerlandaise. Elle et son mari se sont constitués un groupe d'amis avec lesquels ils partagent tout, jusqu'à la mort de l'un d'eux. Á partir de ce moment, les amitiés se délitent peu à peu et les langues se nouent, chacun ayant visiblement quelque chose à cacher. Mais un autre événement tragique permet à Karen d'ouvrir les yeux sur tout ce petit monde et va mettre un coup de pied dans une fourmilière beaucoup plus vaste que ce qu'elle n'aurait pensé.

Bon, on assiste donc à une "enquête", version Desperate Housewives Hot... Sincèrement, j'ai plus eu l'impression d'assister à des beuveries finissant en orgie qu'à des dîners entres adultes. Ils passent leur temps à boire, Karen ne peut pas se calmer sans un bon verre, ils fument cigarette sur cigarette, et passent leur temps à se reluquer les uns les autres quand ils ne franchissent pas le pas en commettant l'adultère...
Karen est persuadée que son amie ne s'est pas suicidée et va tout faire pour connaître la vérité, quitte à faire éclater son groupe d'ami...et à coucher avec le mari d'une autre amie au passage...Bah oui, vu qu'elle fantasme sur lui depuis le premier jour, autant joindre l'utile à l'agréable...

Je ne me suis attachée à aucun des personnages, ils sont tous plus superficiels les uns que les autres, vivent selon les apparences et dans une complète hypocrisie. Peut-être que l'auteur a cherché à dénoncer les gens de l'élite en montrant que pour protéger leurs propres intérêts, certains sont vraiment prêts à tout, à l'image de Simon et Babette.
Enfin bref, ce roman se lit vite, l'auteur a une plume plutôt facile à lire et heureusement car je ne sais pas si j'aurais tenu encore longtemps à écouter Karen se lamenter sur sa vie et sur son envie de coucher avec Simon...
Á lire pour se détendre mais si vous cherchez une vraie enquête policière, autant lire un bon vieux Agatha Christie !

Challenge ABC 2014/2015 25/26
Challenge variété 'Livre traduit d'une autre langue"
Challenge PAL
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Histoire partant d'une trame qui aurait pu donner un excellent polar.
Hélas l'histoire choisie est terriblement banale et ne tient jamais le lecteur en haleine.
Par contre la critique sociale est très acérée.
Ce qui m'a beaucoup gêné, c'est que ce livre, écrit par une femme, parlant d'un club de femmes, étalant des problèmes de femmes, me paraît plus écrit pour les femmes que pour des hommes.
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